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Toulouse : Mohamed Merah est mort
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Drame

L'assaut de son appartement aurait été lancé vers 10H30. Le tueur présumé a tenté de résister. Il est mort dans un échange de tirs avec le RAID. Il y a deux blessés parmi les forces de police, selon Claude Guéant.

12H44 : Sur i-Télé, l'avocat de Mohamed Merah se dit très touché par le dénouement de l'intervention : "On a joué la carte de son épuisement, et on l'a poussé dans une logique jusqu’au-boutiste. Je suis bouleversé par les conditions de sa mort."

12H37 :
Depuis son QG de campagne, François Hollande a salué "le courage et la détermination du Raid et de toutes les forces de sécurité, après une opération éminemment risquée". "Cette épreuve rappelle que la lutte contre le terrorisme est un combat de tous les instants. Il ne peut admettre aucune faiblesse. La République est toujours la plus forte."

12H32 : François Bayrou : "Il fallait que force reste à la loi, c'est chose faite." "L'issue du drame de Toulouse est un soulagement pour tous ceux qui ont vécu cette barbarie et tous ceux qui en ont ressenti le deuil et l'angoisse", a-t-il ajouté en exprimant son soutien aux forces "de la police et de renseignement" qui ont conduit l'opération.

12H26 : Dans un premier communiqué, Nicolas Sarkozy félicite les forces de l'ordre, et dit avoir "une pensée toute particulière pour les personnes assassinées et blessées" par Mohamed Merah.

12H10 : Un fonctionnaire du RAID a dit à Claude Guéant "qu'il n'avait jamais vu un échange de coups de feu d'une telle intensité".

12H06 : Les démineurs sont à leur tour dans l'appartement. Nicolas Sarkozy s'exprimera à 13H00.

12H05 : Le procureur de la République s'exprimera à 14H30.

12H00 : Claude Guéant s'exprime. Il raconte que lors du dernier contact avec Merah vers 23h hier soir, celui-ci a expliqué ne pas vouloir se rendre, mais au contraire se défendre et "tuer des policiers".

"L'assaut a bien été lancé ce matin à 10H30. Le tueur présumé n'a pas réagi au grenades lancées dans son appartement. Les hommes du RAID ont ensuite fouillé l'appartement et fini par trouver Merah dans la salle de bain. Il est en sorti pour tirer sur les policiers. (...) Il s'est ensuite échappé en sautant par la fenêtre, tout en continuant de tirer. Il a été retrouvé mort au pied de cette fenêtre."

Il y a, d'après le ministre de l'Intérieur, deux blessés parmi les policiers.


11H53 :
 300 cartouches auraient été tirées pendant les échanges de coups de feu entre le RAID et Mohamed Merah.

11H47 : D'après les informations du Point.fr, Mohamed Merah qui gît au sol porte une sacoche sur lui dont le contenu n'est pas identifié. Les policiers n'excluent pas qu'il puisse y avoir des explosifs à l'intérieur.

11H39 : Il y aurait trois blessés chez les policiers, dont un grièvement, toujours selon la même source.

11H35 : Mohamed Merah est mort, selon des sources policières.

11H33 : Le silence s'est fait à Toulouse.

11H29 : Les explosions et les coups de feu continuent. Une source policière affirme que Merah n'est pas mort et qu'il résiste.

11H27 : Des échanges de tirs ont lieu en ce moment même.

11H24 : "Le dénouement est proche", affirment les journalistes sur place, citant le ministère de l'Intérieur.

11 h 21 : Les hommes du Raid progressent "pas à pas" dans l'appartement de Mohamed Merah, assure l'AFP. Mohamed Merah "ne s'est pas manifesté", ajoute la source citée par l'agence.

11H13 : Les hommes du RAID sont dans l'appartement affirme l'AFP, citant une source proche de l'enquête. La PJ se rapproche de l'immeuble, ce qui laisse penser que l'assaut a bien été donné. On ne sait toujours pas si Mohamed Merah est encore en vie.

11H04 : On annonce une intervention imminente de Claude Guéant.

11H03 : Des voisins auraient vu des hommes du RAID entrer et sortir de l'immeuble de Mohamed Merah.

10H52 : Le Figaro affirme que l'assaut est bel et bien lancé.

10H47 : Le véhicule transportait une habitante du quartier qui aurait fait un malaise, apprend-t-on sur BFMTV.

10H43 : Le véhicule du SAMU serait reparti il y a quelques minutes avec son gyrophare enclenché.

10H34 : Un véhicule du SAMU vient d'arriver sur place.

10H31 : Trois explosions ont retenti en l'espace de deux minutes. Les pompiers rangent leurs brancards. La fin de l'assaut ?

10H30 : "Ca va intervenir dans un quart d'heure à une demie heure", affirme un ex-négociateur du RAID sur BFMTV.

10H10 : Il y a de plus en plus de mouvement autour de l'appartement de Mohamed Merah. Des véhicules de secours se massent autour de l'immeuble. Soit une intervention se prépare, soit le corps du tueur présumé est en train d'être déplacé.

09H27 : Alain Juppé demande à ce qu'une enquête soit faite pour mettre à jour une éventuelle faille des services secrets français.


Juppé : "L'antisémitisme a reculé"par Europe1fr

09H23 : Trois brancards ont été amenés au pied de l'immeuble dans le lequel est retranché le forcené. Des pompiers s'équipent.

09H14 : Claude Guéant vient d'arriver sur place, apprend-t-on sur BFMTV, peut-être pour superviser une intervention.

09H06 : A l'antenne de BFMTV, Christian Prouteau, le fondateur du GIGN, craint que Merah ait pu se suicider. Il estime que le RAID doit tenter rapidement une nouvelle intervention.

08H47 : Selon des habitants du quartier, le RAID tente toujours de communiquer avec Mohamed Merah grâce à un haut-parleur, affirme l'envoyé-spécial d'i>Télé.

08H37: Mohamed Merah aurait été fiché en Espagne, après des "journées de formations islamique" en Catalogne.

08H14 : "On ne sait pas s'il est vivant ou mort", vient de déclarer au Figaro le ministre de l'Intérieur. "Il n'y a aucun signe de vie depuis hier soir. On espère qu'il est vivant".


L'invité de RTL: Claude Guéant : "Mohamed Merah...par rtl-fr

08H12 : Claude Guéant a affirmé sur RTL que deux coups de feu ont été entendus dans la nuit autour de l'appartement de Merah, sans que l'on sache à quoi ils correspondent.

08H00 : Mohamed Merah est-il encore vivant ? Claude Guéant dit "l'espérer", mais semble douter. Les négociateurs n'auraient plus aucun contact avec lui depuis plusieurs heures. Le forcené a déclaré à 22h45 hier soir qu'il envisageait maintenant de mourir les armes à la main, a affirmé sur RTL le ministre de l'Intérieur sur RTL.

07H45 : Selon l'AFP, Mohamed Merah se serait complètement refermé sur lui-même depuis hier soir. "Il ne veut plus se rendre. Et il a l'air très déterminé", affirme une source proche de l'enquête. La pression du RAID ne faiblit pas. L'objectif semble être de l'empêcher de dormir pour réduire sa vigilance.

06H57: Des dénotions ont à nouveau été entendues à 06h et 06h30, mais rien ne semble avoir bougé selon les médias sur place.

05H30 : Après plus de 26 heures de siège, la situation à Toulouse est toujours la même. Des explosions ont retenti pendant la nuit, probablement des tentatives d'intimidation, mais l'assaut n'a pas été donné. Le contact avec les négociateurs du RAID seraient rompus selon BFMTV.

02H45 : Une nouvelle explosion a retenti vers 2H30. Des mouvements de projecteurs se font voir sur la façade de l'immeuble dans lequel est retranché Mohamed Merah. Il semble que les négociateurs, qui tiennent à capturer le suspect vivant, misent sur une stratégie d'épuisement et de déstabilisation dans ce siège qui dure désormais depuis plus de 24 heures.

01h44 :Deux nouvelles explosions viennent d'être entendues. Beaucoup moins fortes que celles de 23h34 selon les journalistes présents dans le quartier de la côte pavée.

01h07 :  Selon un ancien négociateur du RAID interrogé sur BFM TV, on peut penser que si Mohammed Merah avait voulu finir en martyr, il l'aurait fait au moment des détonations. On se souvient que ça avait été le cas lors de l'assaut donné sur l'appartement de Madrid dans lequel étaient retranchés les auteurs des attentats de mars 2004.

01h00 :Selon Reuters, "le RAID a fait sauter une porte et créé une brèche dans un mur". Les éditions spéciales de différentes chaînes d'information mentionnent plusieurs objectifs possibles : permettre aux forces d'intervention de mieux voir l'appartement de Mohammed Merah, préparer un assaut ultérieur et restreindre l'espace dont dispose le suspect.

00h30 :  Le ministère de l'intérieur confirme que les détonations entendues constituent des manoeuvres d'intimidation. Le quartier entier est toujours plongé dans l'obscurité. Les négociations sont en cours depuis plus de 22h. Les experts indiquent que dans ce genre de situation, après des actions d'intimidation, le négociateur en charge des contacts est souvent changé afin de déstabiliser le forcené.

00h02 : Selon l'AFP, Mohammed Merah qui avait annoncé une reddition en fin de soirée aurait changé d'avis et il s'agirait d'un "coup de pression" des négociateurs.

23h59 : Selon BFM TV, il pourrait s'agir d'une opération d'intimidation du RAID. Le calme est revenu dans le quartier. 

23h45 : Plusieurs fortes explosions ont été entendues dans le quartier où réside Mohammed Merah. Jean-Pierre Havrin, l'adjoint au maire de Toulouse chargé de la sécurité a confirmé à Reuters que l'assaut est en cours. 

22h43 : "Après une petite agitation, le calme revient mais il semble qu'un dispositif se met peu a peu en place", estime sur Twitter le journaliste de France 3 Frédéric Fraisse, qui est sur place.

22h28 : "Ça ne peut pas durer longtemps maintenant". Antoine Estève d'i-Télé cite sur Twitter une "source proche du Procureur de Paris".

22h25 : Selon le journaliste de France 3 Frédéric Fraisse, les choses s’accélèrent devant le domicile de Mohammed Merah. Il précise sur Twitter que "les policiers s'équipent".

22h13 : "Beaucoup de gyrophares dans le quartier. Des voitures se postent au bout de la rue Vigne", note sur Twitter Antoine Estève, correspondant d'i-Télé présent sur place.

22h04 : Nouvelles précisions sur le mode opératoire du tueur données par Claude Guéant sur LCI : "Il a dit qu'il souhaitait lundi tuer un autre militaire et n'en trouvant pas, il a jeté sa vindicte sur le collège, sur cette école juive, ces enfants massacrés"

22h03 : Selon i-Télé, un dernier ultimatum a été lancé, via un haut-parleur, au tueur présumé. Cet ultimatum aurait été "assez intimidant", selon plusieurs témoins.


21h59 : Le journaliste d'i-Télé présent sur place, Antoine Estève, précise que l'assaut n'a pas été lancé contre l'appartement où Mohamed Merah est retranché. Une vingtaine d'hommes du RAID restent postés en stand-by devant l'immeuble, selon lui.

21h15 :France 2, dans son journal de 20h, a diffusé les premières images de Mohamed Merah.


21h13 : Le quartier où Mohamed Merah est retranché toujours plongé dans le noir.

20h59 : Selon le correspondant d'i-Télé sur place, les policiers du Raid s'activent autour de l'immeuble où se trouve Mohammed Merah, ce qui pourrait annoncer un assaut prochain.

20h53 : Selon un journaliste de France 3 présent sur place, le courant a été coupé dans le quartier où est retranché le tueur présumé.

21h10 : Dans une interview accordée plus tôt dans la soirée à France 2, Claude Guéant explique pourquoi toute intervention est particulièrement délicate.


20h34 : Le ministre de l'Intérieur évoque dans une interview qu'il est en train de donner le parcours de Mohamed Merah et ses liens avec Al-Qaïda : "Il est revenu sur son itinéraire, il a expliqué la façon dont il a reçu des instructions d'Al-Qaïda pendant son séjour au Pakistan, il lui avait même été proposé de provoquer un attentat suicide qu'il a refusé, mais il a accepté une mission générale pour commettre un attentat en France".

20h33 : La présence de Claude Guéant et de son équipe à Toulouse est confirmée.

20h31 : Selon son ancien avocat, Mohamed Merah aurait passé un long séjour en prison, de décembre 2007 à septembre 2009.




20h23 : L'ancien avocat du suspect, Me Etelin, vient de s'exprimer devant des journalistes massés dans le quartier où est retranché Mohamed Merah à Toulouse. Soren Seelow du Monde.fr, sur place, rapporte ses propos sur Twitter : "Je le connais depuis qu'il a 16-17 ans et qu'il comparaissait devant le tribunal pour enfants" "Il désirait vivre comme tous les jeunes de notre société""Il a toujours eu le sentiment de faire partie de ces jeunes qu'on traite injustement", " C'est ce qui a pu le faire basculer","Il pouvait être violent, mais modérément, pour des vols. Jamais on aurait pensé qu'il tombe dans un tel délire idéologique", "L'aspect idéologique est la part qu'il a toujours gardée secrète avec moi et sans doute avec d'autres."

20h17 : "Le dialogue n'a pas cessé cet après-midi"  entre le RAID et Mohamed Merah, précise Antoine Estève, envoyé spécial d'i-Télé. Une relève du Raid ou un renfort serait acheminé en ce moment dans la rue où se situe l'immeuble où est retranché le suspect. Le journaliste précise également qu'un cortège, dans lequel pourrait se trouver Claude Guéant, vient d'arriver.

20h09 : Arnaud Comte, journaliste de France 2 présent sur place, signale que les négociations ont atteint un "point de non retour" et que les hommes du RAID ont fixé un ultimatum au tueur présumé.

20h04 : Les policiers du RAID encerclent toujours l'appartement où est retranché Mohamed Merah à Toulouse. Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, a précisé les objectifs des forces de l'ordre : "Nous voulons l'avoir vivant pour le juger, connaître ses motivations et le cas échéant ses soutiens", a-t-il annoncé.

19h45 : Barack Obama a présenté les condoléances du peuple américain à Nicolas Sarkozy, indique l'Elysée.

19h39 : Selon Le Point.fr,qui cite une source policière, les forces de l'ordre songeraient de nouveau à mener un assaut, thèse que confirmerait l'évacuation des derniers habitants de l'immeuble autour de 19h.

19h25 : Le correspondant d'i-Télé, Antoine Estève, est en contact avec un proche du ministre de l'Intérieur qui lui explique pourquoi les policiers n'interviennent pas pour l'instant. "De toute façon, on doit attendre la nuit noire", indique le proche de Claude Guéant cité par Antoine Estève sur Twitter.

19h17 : Le site du Parisien publie une vidéo dans laquelle une voisine de la famille Merah, Malika, évoque un individu "très dangereux" qui avait déjà fait parler de lui dans le quartier, où ses dérives islamistes étaient connues.


19h04 : Selon i-Télé, récemment condamné à un mois ferme de prison, Mohamed Merah devait voir un juge en avril.

18h55 : D'après l'envoyé spécial d'i-Télé qui cite une source policière sur Twitter, des renforts policiers devraient arriver à Toulouse "avant 20h".

18h17 : Claude Guéant indique que le suspect a jeté par la fenêtre un colt 45 ce matin. Le pistolet est actuellement soumis à des analyses balistiques. Mohamed Merah possèderait encore "beaucoup d'armes", selon le ministre de l'Intérieur,  notamment une kalachnikov et un pistolet uzi.

18h13 : Électricité et gaz ont été coupés au rez-de-chaussée de l'immeuble où est retranché Mohamed Merah. Ainsi, le suspect ne pourra pas suivre les médias, ni tenter une quelconque action avec le gaz.

18h07 : Le point sur la personnalité du suspect après le discours du Procureur de la République de Paris :


Mohamed Merah, 23 ans, de nationalité française, revendique une appartenance à Al-Qaïda. Il est décrit comme proche des milieux salafistes et djihadistes. Il s'est rendu à plusieurs reprises au Pakistan et en Afghanistan où il a été formé, et a été condamné pour une quinzaine d'actes de délinquance quand il était mineur. Il a revendiqué les trois tueries de Toulouse et Montauban et a précisé avoir "toujours agi seul".

18h04 : L'UMP a accusé le PS d'instrumentaliser les tueries "à leur petit profit politicien". En réaction, le PS a dénoncé des "dérapages indignes".

17h45 : Une manifestation contre le fondamentalisme rassemble environ 200 personnes devant le Mémorial du camp de Drancy afin d'exprimer le refus, par les communautés juive et musulmane, des amalgames.


17h33 : L'agence Reuters a indiqué plus tôt dans la journée que Mohamed Merah avait été condamné à trois ans d'emprisonnement à Kandahar, en Afghanistan et qu'il s'était évadé de cette prison en 2008. L'information a été démentie par des responsables afghans, il s'agirait d'un homonyme, selon Le New York Times.

17h05 : D'après François Molins, le RAID a  mené "plusieurs tentatives" d'entrer dans l'appartement dans lequel s'est retranché Mohamed Merah mais s'est heurté à chaque fois à une "réplique" à l'arme à feu.

17h03 : Par ailleurs, une clio louée par Mohamed Merah et contenant des armes est toujours recherchée.

16h53 : Le scooter utilisé lors des scènes de crimes a été retrouvé, de même que la caméra, précise François Molins.

16h52 : François Molins indique que Mohamed Merah "regrette de ne pas avoir fait davantage de victimes et se vante d'avoir mis la France à genoux"

16h40 :François Molins détaille la progression de l'enquête :

Selon Le Monde.fr, les résultats des vérifications des 570 connexions à une annonce sur le site du Bon Coin ont été connues samedi 17 mars. Un nom a attiré l'attention des services de police, Mme Adiri, mère de deux garçons connus de ces services : 1) Le frère de Mohamed Merah, impliqué dans une filière de transferts de djihadistes en Irak et 2) Mohamed Merah, condamné à 15 reprises par le tribunal pour enfants de Toulouse et apparu selon un "profil d'autoradicalisation salafiste atypique.

François Molins évoque deux séjours de Mohamed Merah en Afghanistan. Il avait été contrôlé inopinément par la police lors du premier séjour, et avait dû écourter le second, étant tombé malade (hépatite A).

La piste des frères Merah connaît une accélération mardi, jour qui constitue un vrai tournant dans les investigations : analyse des vidéos et du profil de M. Merah, avec le signalement de troubles du comportements lorsqu'il était mineur. Le Procureur de la République de Paris précise que le scooter noir utilisé dans les meurtres de militaires a été vraisemblablement repeint en blanc avant l'attaque de l'école juive de Toulouse.

Troisième piste : l'enquête s'intéresse aux concessionnaires Yamaha dans la région toulousaine. L'un d'eux révèle aux services de police qu'il a reçu la visite de l'un des frères Merah, qui lui a demandé comment désactiver un traqueur pour repeindre le scooter.

François Molins indique que Mohamed Merah est localisé mardi dans la matinée, Abdel kader, son frère, dans l'après-midi. A 23 heure 30 est prise la décision d'interpeller la mère et les deux fils.

A une première interpellation de la mère et des frères, suit une seconde interpellation de Mohamed Merah, qui "se passe mal": lorsqu'ils ouvrent la porte, M. Merah tire, blessant deux soldats aux genous. L'un est miraculé : les balles aterrissent dans le gilet pare-balles.

M. Merah dit qu'il a été formé dans le Warizistan, en Afghanistan. Il n'a pas le profil d'un suicidaire, "il préfère tuer mais rester en vie". Par rapport à ses motivations, il évoque le sort des Palestiniens, les théâtres militaires de l'armée française, notamment en Afghanistan, et l'interdiction du port du voile intégral en France.

D'après François Molins, Mohamed Merah souhaitait de nouveau passer à l'acte et abattre un militaire, déjà repéré. Il projetait également d'assassiner deux fonctionnaires de police, identifiés dans la ville de Toulouse. Une caméra a été retrouvée par la police. Le suspect a dit avoir diffusé des images sur Internet, dont on n'a pas de traces pour l'heure.

Mohamed Merah aurait prévu de se rendre en fin de journée.

Son mode de vie reste à déterminer selon le Procureur de la République de Paris : "M. Merah n'habite pas toujours au même endroit. Il va falloir creuser son mode de vie, car il a peu de ressources, il était au RSA, or il a plusieurs points de chutes dans divers logements, et a pu louer des véhicules..."

16h36 : Début de la conférence de presse du Procureur de la République de Paris, François Molins, à Toulouse.

16h25 : Avant de rejoindre les familles des victimes,Nicolas Sarkozy est allé saluer les candidats à l'élection présidentielle présents lors de la cérémonie : François Hollande, Nicolas Dupont-Aignan, Eva Joly, Marine Le Pen ainsi que François Bayrou.

16h15 : Nicolas Sarkozy conclut son hommage funèbre à Montauban. "Nous devons rester rassemblés, en aucun cas ne céder à l'amalgame ou à la vengeance. Nous le devons à toutes les victimes. Nous le devons à notre pays. Vive la République, et vive la France", a déclaré le Président de la République.

16h12 : A l'heure qu'il est, le suspect est "encerclé par les forces de l'ordre", précise Nicolas Sarkozy. "Si des communautés ont été prises pour cibles, à Montauban comme à Toulouse, ce sont avant tout des Français qui ont été visés. La police, la justice, ont fait leur travail en identifiant le tueur présumé, entouré par les forces de l'ordre. Cet homme voulait mettre la République à genoux : elle n'a pas cédé ni faibli. Ses crimes ne demeureront pas impunis."

16h11 : Les procureurs de Paris et de Toulouse tiendront bien une conférence de presse commune à 16h30, à la caserne de Pérignon à Toulouse.

16h03 : Début de l'éloge funèbre de Nicolas Sarkozy, le Président de la République parle d'"exécution terroriste". "Le 15 mars, le même homme a pris pour cible trois de nos soldats. C'était ici. (...) une exécution terroriste. Le premier a été tué sur le coup. Le second, blessé, a tenté de se mettre à l'abri. A l'heure où je vous parle, le 3e se bat toujours contre la mort. Nous savons aujourd'hui que c'était bien des soldats que l'assassin voulait tuer. Ils ont été abattus car ils étaient des soldats français. C'est bien l'armée française que le tueur visait. La cible, c'était l'armée de la République", a déclaré Nicolas Sarkozy.

"Aujourd'hui, ces régiments ont le droit au respect de la Nation, mais aussi à la justice. A ces hommes qui sont tombés sous le feu de ces tueurs, je veux rendre hommage", a-t-il ajouté.

16h00 :Suivez la cérémonie militaire à Montauban en direct :


La Chaine Parlementaire (LCP), Live TNTpar LCP

15h56 : Nicolas Sarkozy, accompagné de François Fillon, salue les familles des victimes.

15h52 : Le suspect s'apprêtait à "tuer un militaire" aujourd'hui, selon une source proche de l'enquête citée par l'AFP.

15h49 : Nicolas Sarkozy est arrivé la caserne de Montauban.

15h46 : Nicolas Sarkozy est attendu d'une minute à l'autre à Montauban, pour la cérémonie d'hommage aux trois militaires tués la semaine dernière.

15h39 : Nicolas Sarkozy a annoncé que le suspect avait prévu de "tuer encore" ce matin, selon des propos rapportés par le Crif. Le Président de la République aurait tenu ces propos lors de sa visite près de l'appartement de Mohamed Merah.

15h31 : Le Procureur de Paris donnera une conférence de presse à 16h30.

15h25 : Selon LCI, des renforts du RAID sont attendus à Toulouse.

15h18 :Nicolas Sarkozy quitte la caserne située à proximité de l'immeuble où se trouve le suspect, sans faire de commentaire.

15h10 : Marine Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan et Eva Joly sont arrivés sur les lieux de la cérémonie militaire en hommage aux victimes de Montauban.  François Hollande et François Bayrou sont en chemin.

14h55 : Retrouvez en vidéo les réactions des principaux candidats à l'élection présidentielle.

14h40 : L'Elysée et Claude Guéant viennent à l'instant de démentir toute interpellation du suspect,selon Arnaud Leparmentier, un journaliste du quotidien Le Monde. Sur I-Télé, le chroniqueur Michaël Darmon évoque la possibilité d'une "guerre de communication", alors que le président de la République, présent à Toulouse, devrait s'exprimer d'un moment à l'autre.

14h36 : Des explosifs auraient été retrouvés dans la voiture du frère de Mohamed Merah, actuellement en garde à vue, apprend-on de source policière.

14h23 : Un journaliste de BFM TV déclarait il y a quelques instants que "le suspect a été interpellé", citant deux sources, l'une dans l'entourage du président de la République, l'autre dans la police. L'information a rapidement été démentie par des sources policières. "Une opération est en cours, c'est sûr", a rappelé le journaliste. 

En déplacement à Toulouse, Nicolas Sarkozy se trouve actuellement tout près de l'endroit où se trouve Mohamed Merah.

14h17 : D'après Le Monde, "le bureau de communication du gouvernement de Kandahar dément que que Mohamed Merah se soit échappé en juin 2008 de la prison".

14h06 : Un ancien du RAID, interrogé par Le Mondemet en question la stratégie de l'opération qui dure depuis déjà 11h à Toulouse. Pour l'heure, le bilan s'élève à trois policiers blessés. Mohamed Merah est toujours retranché dans son appartement. Les habitants de l'immeuble ont été évacuée 8 heures après le début de l'intervention.

"Quand on pénètre à l'intérieur d'un appartement, il y a toujours un risque que ça merde, estime l'ancien policier. Il faut que ça aille très, très vite, et on part avec un handicap de départ: le suspect connaît les lieux, pas nous (...) La meilleure solution, c’est plutôt la souricièreOn attend qu'il sorte, et on le tope dans la rue, à l'extérieur." 

Pour amener le suspect à sortir, les membres du RAID vont devoir "le rassurer, le convaincre qu'il peut se rendre sans risques". IIs doivent pour cela jouer sur "des ressorts affectifs, sur la famille: le but, c'est de lui montrer que la vie mérite d'être vécue".

13h50 : Le CSA revient sur sa décision, il annonce qu'il ne décomptera pas les temps de parole des candidats aujourd'hui, lorsqu'ils s'expriment sur les tueries. 

13h18 : Depuis ce matin, les informations tombent au compte-goutte, notamment sur l'identité du suspect. Voilà l'essentiel de ce que l'on sait, à l'heure actuelle, sur Mohamed Merah.

Désigné comme le "présumé coupable des trois séries d'assassinat" par Claude Guéant, Mohamed Merah travaillerait "dans la carrosserie", selon l'un de ses proches. Ce toulousain, de nationalité française et d'origine algérienne, était âgée de 24 ans. Il affirme être "un combattant de Dieu" et appartenir à Al-Qaïda, et explique son geste par sa volonté de "venger les enfants palestiniens et s'en prendre à l'armée française".

Le ministre de l'Intérieur a affirmé que l'homme retranché "parle beaucoup", a "beaucoup expliqué son itinéraire" aux policiers du Raid. Il aurait également appelé dans la nuit une journaliste de France 24 pour revendiquer les meurtres.

D'après des informations d'Europe1, le suspect aurait tenté de s'engager dans l'armée, notamment dans la légion étrangère, en 2008. Il s’est présenté dans les deux centres de recrutement de Toulouse, le PIL de la Légion étrangère et le CIRFA de l’Armée de Terre. Il n'a pas été retenu en raison de ses antécédents judiciaires et de son instabilité psychologique. 

Il était visiblement considéré par ses voisins comme quelqu'un de discret.
Beaucoup disent connaître ou avoir croisé Mohamed et le décrivent comme quelqu'un de "calme" et "gentil". Toujours d'après ses voisins, il est sorti en discothèque le week-end dernier.

À part un vol de sacoche à l'arraché dans une banque, il n'avait pas commis d'actes violents en France.
C'est ce que précise son avocat, interviewé par BFMTV, qui précise par ailleurs que son client était extrêmement discret sur sa religion avec lui.

D'après Reuters, il aurait été condamné à trois ans d'emprisonnement à Kandahar, en Afghanistan en 2007, après avoir posé des bombes dans la région. En 2008, il s'est évadé de la prison à la faveur d'une intervention commando menée en juin par des talibans qui avait permis l'évasion d'un millier de détenu

13h12 : D'après une personne proche de l'enquête, le contact est rétabli entre le RAID et Mohammed Merah.

13h09 : Christien Etelin, l’avocat du tueur présumé, est interviewé par BFM TV. Il raconte avoir "appris par son entourage qu’il s’était subitement radicalisé et qu’il était parti en Afghanistan il y a deux ans". Mais il affirme n’en avoir pas parlé avec lui : "J’ai toujours connu un individu doux, courtois, polisse." Christian Etelin détaille également que son client n'avait pas commis d'actes violents, à part un vol de sac à l'arraché dans une banque. 

13h01 : Le temps de parole des candidats est à nouveau pris en compte par le CSA. "Toutes les interventions, qu’elles soient liées à Toulouse ou non, sont bien à nouveau décomptées depuis ce matin", a confirmé le Conseil supérieur de l'audiovisuel au journal 20 minutes. Ce décompte était interrompu depuis lundi en raison de la fusillade de Toulouse. 

12h58 : Sur BFM TV, l'avocat de Mohammed Merah affirme craindre que la "personnalité" de son client l'entraîne à avoir un "comportement imprévisible". Il a de plus expliqué que son client était extrêmement discret quand à ses opinions religieuses. 

12h29 :Les habitants de l'immeuble ont bien été évacués par les forces de sécurité. Ils vont être pris en charge par une cellule psychologique.

12h17 : De nouvelles informations parviennent sur le profil du suspect. Lors de son séjour en Afghanistan, l'homme aurait été condamné à trois ans d'emprisonnement dans une prison de Kandahar, d'après l'agence Reuters. Il s'en serait évadé en 2008, lors d'une attaque des insurgés afghans sur la prison. 

11h43 : Une journaliste de France Télévision s'est entretenue avec des sources policières locales. Elles expliquent les principales difficultés de cette opération. "Le suspect retranché chez lui est armé et tire depuis sa fenêtre. L'évacuation des habitants n'a donc pas eu lieu plus tôt de crainte que ces derniers ne soient visés. Les opérations s'accélèrent cependant car l'homme est susceptible de posséder des explosifs. Et sa décision de ne plus parler aux agents du Raid est jugée inquiétante. Enfin, l'objectif est d'éviter que l'individu ne soit tué au cours de l'assaut. Il est important de pouvoir l'interroger sur ses motivations, son parcours et son éventuel réseau."

11h33 : "J'exprime mon soulagement, qui est celui de tout les Français. Je salue le travail remarquables des forces de sécurité" déclare François Hollande. "Je souhaite que l'opération se dénoue dans les plus brefs delais pour mettre fin à une angoisse insupportable."


Déclaration de François Hollande le 21 mars 2012...par francoishollande

11h25 : D'après le site de France Télévision, "les habitants de l'immeuble où se trouve le forcené ont été évacués" par le toit.

11h18 : La rencontre à l'Elysée entre le président de la République et les représentants des communautés religieuses s'est achevée. "Nous allons tout mettre en oeuvre pour le suspect soit arrêté, déféré devant la justice et rende des comptes pour les crimes dont il est soupçonné", a déclaré Nicolas Sarkozy à l'issue de cet entretien.

Le président a félicité les forces de l'ordre pour "la rapidité de l'enquête". Il a également fait part de sa "pensée émue pour les victimes de cette barbarie" ainsi que pour les policiers blessées. Avant de présider la cérémonie d'hommage aux militaires à Montauban, Nicolas Sarkozy se rendra à Toulouse "au chevet des victimes et des policiers blessés". 

"Le terrorisme ne réussira pas à fracturer notre cohésion nationale", a ajouté le président. "Nous devons être rassemblés, ne pas céder à l'amalgame. Nous le devons aux victimes froidement assassinées, nous le devons à notre pays."


B

11h00 : "L'individu était suivi depuis plusieurs années par la Direction centrale du renseignement intérieur", mais jusqu'à récemment la DCRI ne disposait "d'aucun élément de nature à penser qu'il préparait des activités de nature criminelle", a déclaré Claude Guéant. "Après l'assassinat du premier militaire, la police a épluché les communications des personnes intéressées" par la moto que le parachutiste cherchait à vendre. C'est en croisant "ces fichiers et les renseignements de la la DCRI" que les enquêteurs ont vu apparaître "une adresse IP appartenant à la mère" du suspect. "La connection s'est faite lundi après-midi. Il a fallu ensuite le localiser, puis rassembler quelques éléments confirmant l'hypothèse", raconte le ministre de l'Intérieur, confirmant l'information que nous publions lundi soir (selon laquelle "un suspect aurait été identifié"). "La décision d'intervenir a été prise hier après-midi", puis confirmée hier soir à minuit, a ajouté le ministre.

10h55 : Claude Guéant fait le point sur les interpellations déjà effectuées : "Sa maman a été la première interpellé (...) Ses deux frères et ses deux soeurs sont également en garde à vue." L'individu a déjà à son actif "une petite dizaine d'actes de délinquance, dont certains marqués de violence". 

10h49 : "L'individu est toujours retranché dans son appartement", annonce Claude Guéant en direct sur I-Télé. "Il a beaucoup parlé, il ne parle plus beaucoup, la conversation est interrompue", précise le ministre de l'Intérieur. "Il a dit à plusieurs reprises qu'il souhaitait se rendre" cet après-midi.

10h40 : Sur I-Télé, le chroniqueur Michaël Darmon raconte l'étude "plan par plan" des images issues de la vidéosurveillance de l'école Ozar Hatorah à la prefecture de Toulouse lundi après-midi. C'est ce qui a permis aux enquêteurs d'être "certains qu'il s'agissait d'un profil de type aguerri". L'homme avait "le comportement de quelqu'un entraîné à la guerre", ce qui a permis d'exclure la piste d'un tueur issu d'un mouvement d'extrême-droite.

10h35 : Présent aux obsèques des victimes de la fusillade de lundi, à Jérusalem, Alain Juppé exprime sa compassion aux familles. "C'est le sang de nos deux pays qui a coulé lundi à l'école Ozar Ha Torah". 

10h30 :Dans un communiqué, Jean-Luc Mélenchon, le candidat du Front de gauche décrit l'arrestation "du criminel dégénéré"comme "une bonne nouvelle". "Je félicite la police nationale et salue très chaleureusement ceux qui ont été blessés ce matin au cours de l'opération. Si les informations de la matinée se confirment, nous seront d'autant plus déterminé à combattre tous ceux qui ont en commun la haine des autres, la guerre religieux et les autres habillages de la démence criminelle."

10h16 : Sur le site du Nouvel Observateur, une voisine de l'auteur présumé des tueries témoigne. "J'ai très très peur. Ce que je redoute, c'est surtout la bombe (...) J'ai quatre enfants, le plus petit a 6 ans, ils paniquent depuis tout à l'heure. Personne n'est sorti. Mes fils ne sont pas à l'école, j'ai prévenu mon patron que si rien n'avait changé, je n'irai pas travailler non plus (...) Le suspect, c'est un garçon qui est très rarement chez lui. Le choc, c'est que mon fils de 14 ans le connaît, lui dit bonjour dans la cour, parce qu'on est un petit immeuble, tout le monde se connaît."

9h55 : Les représentants des communautés religieuses vont être reçues à l'Elysée à l'issu du conseil des ministres. A son arrivée, Mohamed Moussaoui, le président du Conseil français du culte musulman, a déclaré à l'adresse du suspect "vous ne pouvez pas vous revendiquer de cette religion". "Les musulmans de France n'accepteront jamais que des personnes, au nom de cette religion, tue des personnes innocentes", a-t-il ajouté.

Au même moment sur France Inter, l'ancien ministre de la Justice Robert Badinter estimait que "le risque, à l'heure actuelle, c'est l'amalgame avec les musulmans. Je le dénonce par avance. Cela n'enlève rien au caractère antisémite du crime".


Badinter : "le risque, c'est l'amalgame"par Europe1fr

9h50 : Les habitants de l'immeuble attendent toujours leur évacuation. "Ils sont confinés chez eux et pour l'instant c'est ce qu'il y a de mieux pour leur sécurité", vient de déclarer Jean-Pierre Havrin, adjoint au maire en charge de la sécurité, sur I-Télé. Le père d'un riverain raconte : "Deux hommes du GIGN sont devant la porte de mon fils et lui demandent de ne pas sortir".Interviewé par un journaliste du Monde, Cédric Delage, le secrétaire général de l'UNSA police Midi-Pyrénées, explique que "dans le cadre d'une intervention anti terroriste avec interpellation d'un individu dangereux, il est impossible d'évacuer (...) L'évacuation de l'immeuble serait le meilleur moyen d'alerter le suspect."

9h43 : Riverains et journalistes ont raconté avoir entendu un bruit d'explosion non loin de l'immeuble cerné par le RAID. Il s'agit simplement d'une voiture qui gênait la circulation et que la police a décidé de faire sauter. 

9h38 : L'homme cerné s'appellerait Mohammed Merah et serait Français d'origine algérienne, d'après une source proche de l'enquête. Il était dans le collimateur des services de renseignements depuis l'assassinat des militaires à Toulouse et Montauban.

9h30 : Alors que l'opération du RAID se poursuit à Toulouse contre celui qui est "présumé coupable des trois séries d'assassinat", les obsèques des victimes se déroulent à Jérusalem. Le rabbin et les trois enfants tués lundi sont enterrés dans le cimetière Har Hamenouhot (le Mont du repos). Un millier de personnes assistent à la cérémonie.9h35 : Claude Guéant, lors de son intervention sur BFM TV, a également précisé que l'homme a jeté par la fenêtre un colt 45. Il posséderait toutefois encore "beaucoup d'armes", dont une kalachnikov et un pistolet uzi.

9h25 : "Je dis clairement que la personne, qui de façon claire va être désignée aujourd'hui comme le présumé coupable, le présumé responsable des trois séries d'assassinat que nous avons connu, est hors d'état de nuire.", a déclaré le ministre de l'Intérieur sur BFM TV, Claude Guéant.

9h20 : Ebba Kalondon, rédactrice en chef à France 24, raconte dans le direct de la chaîne avoir reçu un appel du suspect."Il a dit qu'il était en connection avec al-Qaïda, que ce qu'il avait fait n'était que le début. Il a expliqué qu'il était contre la loi sur le voile et luttait contre la participation française aux opérations de l'Otan en Afghanistan. 'Les juifs ont tué nos frères et nos sœurs en Palestine', a-t-il ajouté". "L'homme était calme, parlait bien. Il disait qu'il avait envie d'être entendu. Il m'a aussi affirmé qu'il avait filmé tous les assassinats, il a dit que les vidéos seraient mises en ligne" a-t-elle déclarée.

9h10 : "On a minimisé la montée de l'Islam radical en France", déclare Marine Le Pen en direct sur BFM TV.

9h05 : D'après le ministre de l'Intérieur, le suspect a dit aux négociateurs qu'il se rendrait dans l'après-midi. Il a également déclaré que le suspect a été identifié "dans l'après-midi de lundi"

9h00 : Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, s'exprime en direct sur BFM TV. Le suspect était "sous la surveillance de la Direction centrale du renseignement intérieur pour un engagement, une radicalisation salafiste". Il a été arrêté plusieurs fois sur le territoire français. "Il n'a pas de requête particulière, sauf qu'il parle beaucoup. Il raconte tout son itinéraire criminel".

8h50 : L'un des frères du suspect a été interpellé par la police, un deuxième s'est présenté de lui-même aux forces de police. On apprend également que l'homme aurait déjà été arrêté à Kandahar en Afghanistan pour des faits de droit commun.

8h45 : "ll ne faut pas faire d'amalgame" entre ce qu'il se passe en ce moment à Toulouse et la religion musulmane, déclare Dalil Boubakeur, le recteur de la Mosquée de Paris. 

8h40 : Les habitants de l'immeuble devraient être évacués par la police, selon un journaliste présent sur place. Ils attendent l'arrivée du bus des forces de l'ordre.

8h30 : Le secrétaire général du Crif de Midi-Pyrénées s'est rendu sur le lieu de l'opération. Marc Sztulman a déclaré ressentir "un immense soulagement, pas seulement pour notre communauté, mais pour l'ensemble des Toulousains et les enfants qui n'auront plus peur de se promener dans la ville".

8h12 : "Il faut se féliciter d'avoir un état qui défende, autant que possible, les citoyens", déclare le candidat du Modem à la présidentielle, François Bayrou. Invité de France Info, il fait également part de son "soulagement" : "Il pouvait recommencer, aller encore plus loin."


François Bayrou invité de France Infopar FranceInfo

Invité sur I-Télé, Marine Le Pen a réaffirmé son intention, en cas de victoire à la présidentielle, d'organiser "un référendum sur la manière dont il faut mettre hors d'état de nuire de tels assassins". "Un référendum sur la question de la peine de mort et / ou de la perpétuité réelle se pose", a-t-elle ajouté. "On n'imagine pas qu'un homme aussi dangereux puisse sortir de prison dans 25 ans", a-t-elle ajouté.

8h00 : "Personne n'est venu nous aider"raconte une femme en larmes au micro de France Info. Elle se trouve dans l'immeuble où l'opération du RAID a lieu. "On endend les messieurs qui lui parlent, il ne veut pas se rendre. On est sur le pallier juste au dessus. On est cloitré chez nous, terrifiés, depuis 3h du matin. Il faut que vous demandiez à ce qu'on nous sorte d'ici."

7H30 : D'après les journalistes de France 3 présents sur place, un deuxième assaut serait en cours sur l'immeuble où se trouve le tueur présumé. Les habitants de l'immeuble où le suspect est retranché, pour certains paniqués, n'ont pas été évacués. Interviewée par France Info, une habitante de l'immeuble raconte : "Les policiers sont passés par notre balcon. Ils nous ont demandé de ne pas sortir. Le gaz a été coupé dans l'immeuble. Il y a eu trois salves de tirs, mais pour l'instant c'est calme. Ca arrive par intermittence." 

7h20 : "Plus rien ne bouge, le quartier a été hermétiquement bouclé", raconte un journaliste de France Info sur place. Les policiers tentent toujours d'interpeller l'homme, désormais principal suspect des attaques menées contre l'école, ainsi que contre des militaires.

Regardez les images tournées par les journalistes sur place.

6H00 : Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, est présent sur les lieux de l'opération du RAID. Lors d'une intervention devant la presse, il a déclaré que l'homme retranché "parle beaucoup, de son engagement au profit de la cause djihadiste"."Il se revendique du salafisme", et Il dit avoir voulu"venger les enfants palestiniens" . Il s'en serait pris à l'armée française en raison de sa présence en Afghanistan. 

Le frère du suspect a été interpellé par les poliiciers. Sa mère a quand à elle été appelée sur les lieux pour tenter de raisonner son fils retranché. "Elle n'a pas souhaité entrer en contact avec lui, indiquant qu'elle n'a guère d'influence sur lui".  

Des échanges de tirs ont eu lieu entre les policiers et l'homme suspecté d'être coupable des assassinats de ces derniers jours. Trois policiers ont été blessés.

Un journaliste de France 3 présent sur place, Fabrice Valery, poste des photos des opérations en cours sur Twitter.

5h30 : Quartier de la Côte pavée, à Toulouse. Retranché dans un appartement, au moins un homme, peut-être deux. Autour, des dizaines de membres de la police judiciaire. Lors de sa négociations avec les hommes du RAID, le suspect se serait "revendiqué d'Al-Qaïda". Âgé de 24 ans, il s'agirait d'un Toulousain, qui aurait séjournée dans les zones troublées à la frontière entre le Pakistan et l'Afghanistan. "Il était dans le colimateur de la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur), comme d'autres, depuis les deux premiers attentats", selon une source proche de l'enquête. L'opération a commencé à 3h du matin. Des coups de feu ont été tirés.

Par ailleurs, les corps des victimes de la fusillade de lundi matin sont arrivés en Israël. Les obsèques auront lieu dans la matinée à Jérusalem, en présence du ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé.

Un hommage aux militaires tués à Toulouse et Montauban aura également lieu ce mercredi après-midi à Montauban, dans la caserne du 17ème Régiment de génie parachutiste. Y assisteront outre de nombreux membres du gouvernement, cinq des candidats à la présidentielle : Nicolas Sarkozy, François Hollande, François Bayrou, Marine Le Pen et Eva Joly.

21h00 : Eva Joly se rendra demain à Montauban pour les obsèques des parachutistes abattus la semaine dernière. Selon l'agence officielle marocaine MAP, le parachutiste d'origine marocaine abattu avec deux autres militaires à Toulouse et Montauban sera inhumé dans le nord du Maroc.

18h33 :"Aucune garde à vue" n'a été décidée, mais "des centaines d'audition" ont été menées, précise le procureur.

18h21 : Marine Le Pen se rendra également à Montauban demain pour assister à la cérémonie d'hommage aux trois militaires assassinés la semaine dernière.

18h19 : Le meeting qui devait réunir François Hollande et Ségolène Royal ce soir à Rennes, et qui avait été annulé suite à la tuerie de Toulouse, est reporté au mercredi 4 avril, indique l'entourage du candidat socialiste à la présidentielle.

18h14 : Selon François Mollins, procureur de la République, le tueur se sait "traqué" et "est susceptible de passer à nouveau à l'acte". "On a tous noté la périodicité" de 4 jours entre les meurtres, mais "il n'y a pas de certitude", a-t-il ajouté.

17h57 : Le procureur de la République, François Molins, donne actuellement une conférence de presse au sujet des tueries de Toulouse et Montauban. "Nous sommes face à un individu extrêmement déterminé, dont l'action est préméditée, ce qui se voit à travers le choix de ses cibles", débute-t-il.

"Il s'agit d'actes prémédités, [qui correspondent] à la définition juridique du terrorisme", a-t-il déclaré, en précisant qu' "aucune piste [n'était] abandonnée".

Plus tôt dans l'après-midi,une source policière affirmait que l'hypothèse de militaires radiés du 17e régiment de génie parachutiste en 2008 n'avait "pas été retenue". Le procureur de la République indique n'être pas encore certain que le scooter utilisé dans les trois fusillades soit le même, bien qu'il s'agisse du même modèle.

17h15 : Nicolas Sarkozy se rendra demain aux obsèques des parachutistes tués à Montauban, où il prononcera un éloge funèbre. François Bayrou, François Hollande et le candidat gaulliste Nicolas Dupont-Aignan devraient également être présents.

17h00 :Le Conseil représentatif des associations noires (Cran) accuse ce soir le Procureur de Toulouse d'avoir "négligé", voire "occulté" la dimension "raciste" des meurtres de militaires de Montauban. Dans la fusillade de Toulouse, "la dimension antisémite a été clairement identifiée", souligne l'association. Mais ce n'est pas le cas, selon elle, pour les assassinats des militaires : "Quand un Noir ou un Arabe est victime d'une agression raciste, son origine est tue - il est français, et on s'en tiendra là".

15h50 : le collège-lycée Ozar Hatora rouvrira ses portes demain, ont indiqué des responsables locaux de la communauté juive. "Les enfants sont sous le choc mais ils ont besoin de se retrouver ici, de faire ensemble une catharsis de cette expérience terrible", a déclaré Arié Bensemhoun, l'un des leaders de la communauté juive de Toulouse. "Il faut que les classes reprennent le plus vite possible", a souligné de son côté Nicole Yardeni, la présidente régionale du Crif.

14h47 : Le procureur de la République de Paris tiendra à 17h30 une conférence de presse au sujet des drames de Toulouse et Montauban. On devrait en apprendre plus sur l'avancée de l'enquête à cette occasion.

14h40 : Alain Juppé accompagnera en Israël les familles des victimes de la tuerie de Toulouse, a indiqué le ministère des Affaires étrangères. Il assistera aux funérailles des trois enfants et du rabbin tués hier. L'avion qui les transporte doit décoller de Roissy dans l'après-midi.

14h00 : Un avis de recherche a été lancé hier par la police judiciaire à tous ses services concernant le scooter utilisé par le tueur de Toulouse et Montauban. Il s'agit, d'après l'avis, d'un scooter "T Max 530", de marque Yamaha et de couleur "gris foncé avec calandre et jantes noires". L'avis précise également "attention, individu armé et dangereux".

13h30 : "Les trois sont hors de cause", a indiqué la source policière."Deux d'entre eux ont été entendus cette nuit par les enquêteurs et mis hors de cause", a précisé cette source. Le troisième avait déjà été interrogé la semaine dernière et mis hors de cause après la fusillade qui a coûté la vie à trois soldats de leur ancien régiment de parachutistes.

11h00 : Une minute de silence, à travers toute la France. Les élèves des écoles, collèges et lycées ont observé un moment de calme en hommage aux victimes de l'attentat de l'école Ozar-Hatorah. La place du Capitole, à Toulouse, s'est elle aussi figée dans une minute de silence.

Le président de la République était avec les élèves du collège François Couperin, à Paris. "Ces enfants sont exactement comme vous", leur a-t-il lancé. "Ça s'est passé à Toulouse, dans une école confessionnelle, avec des enfants de familles juives mais ça aurait pu se passer ici. Il y aurait pu avoir le même assassin".


9h00 : La presse régionale le surnomme "l'homme au scooter". On ne sait pas grand chose de plus sur l'auteur de la tuerie. Claude Guéant, toujours présent à Toulouse afin de coordonner l'enquête, a confirmé qu'un "témoin a vu une petite caméra autour du cou du tueur".


"Le tueur porte un appareil d'enregistrement de...par Europe1fr

Les policiers tentent de vérifier l'information en visionnant les images des caméras de vidéosurveillance. Personne n'a vu réellement le visage de l'homme, qui portait un casque de moto.

8h00 : Le grand rabbin de France, Gilles Bernheim, était l'invité de France Info mardi matin. "Ce sont les valeurs de la France qui sont touchées", a-t-il déclaré. "Lorsque de telles valeurs sont atteintes, c'est la France qui est touchée, pas seulement la communauté juive."


Le grand rabbin de France ne souhaite "aucune...par FranceInfo

La campagne pour l'élection présidentielle marque une pause, au lendemain de la tuerie survenue devant une école de Toulouse. Le Conseil supérieur de l'audiovisuel, le CSA, a annoncé suspendre le décompte du temps de parole des candidats qui s'expriment sur le drame. Une décision qui s'applique pour les journées de lundi et mardi.

La campagne de Nicolas Sarkozy pourrait même s'interrompre jusqu'à la fin de la semaine, selon une information d'Europe 1. L'équipe du président-candidat souhaite qu'il reporte le meeting prévu samedi à Boulogne-Billancourt. Ce mardi, il doit recevoir les représentants des communautés juives et musulmanes à l'Elysée. Les obsèques des militaires de Montauban, ainsi que celles de la fusillade de lundi, devraient avoir lieu dans la semaine. 

François Hollande a lui annulé sa participation à l'émission de Canal Plus, le Grand Journal, lundi soir, ainsi que son meeting prévu mardi soir à Rennes avec Ségolène Royal. 

7h30 C'est probablement l'homme le plus recherché de France. L'auteur de la tuerie de lundi, soupçonné d'être également impliqué dans le meurtre de militaires à Toulouse et Montauban, reste introuvable. Les éléments confirmés à l'heure actuelle : l'usage répété du calibre 11-43 (lire notre entretien avec le criminologue Xavier Raufer) dans ces différentes affaires, ainsi que la présence d'un deux-roues. Les caméras de surveillance ont permis à la police d'identifier la plaque d'immatriculation du scooter, un Yamaha de type T-MAX. C'est probablement le même véhicule qui a été utilisé à deux reprises. Un détail cependant : le 11 mars, lors du meurtre d'un parachutiste à Toulouse, le meurtrier était sur un scooter noir. Lundi, l'engin était blanc. Il a pu être maquillé entre ces deux dates. 

Les policiers de la police judiciaire de Nanterre, qui sont sur la piste du meurtre du 11 mars, étudient les échanges de mails entre le tueur et sa victime. Le maréchal des logis, qui cherchait à vendre sa moto, avait posté une annonce sur le site Le Bon Coin. Le rendez-vous pris a tourné à l'assassinat. Les cyberpoliciers utilisent les traces laissées par le tueur sur Internet pour remonter jusqu'à lui... 

Le ministère de l'Intérieur affirme ne privilégier aucune piste pour l'instant.Le Point évoque un groupe de trois militaires, "dont l'un se serait déjà manifesté", des anciens militaires du 17e RGP de Montauban qui en 2008 avaient été identifié comme "proches des mouvements nazis." Le parquet de Paris a ouvert lundi trois enquêtes distinctes pour "assassinat et tentatives d'assassinat en lien avec une entreprise terroriste".

Lundi soir, Nicolas Sarkozy a annoncé activer le plan Vigipirate écarlate pour la région Midi-Pyrénées, l'Aude et le Lot-et-Garonne. C'est la première fois que ce niveau, le plus haut, est activé. "Tous les moyens, absolument tous les moyens disponibles, seront engagés. Quatorze unités de CRS et de gendarmes mobiles sécuriseront donc la région tant que ce criminel n'aura pas été mis hors d'état de nuire", a déclaré le chef de l'Etat, ajoutant qu'il y aurait "des gardes statiques devant tous les lieux de cultes juifs et musulmans, devant toutes les écoles confessionnelles".

Le niveau écarlate du plan Vigipirate est destiné à prévenir un risque certain d'attentats majeurs, avec des mesures de sécurité particulièrement contraignantes.   

Info Atlantico : selon une source proche de l'enquête contactée par Atlantico, un suspect aurait été identifié. D'autres sources indiquent par ailleurs que des développements rapides pourraient intervenir.

21h20 : "Les enfants que l'on a assassinés sont nos enfants", a déclaré le candidat du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon, en réaction à la fusillade qui a eu lieu ce matin à Toulouse. Il a appelé les Français "à la solidarité" pour montrer que "la patrie républicaine est plus forte que les fous et les meurtriers".


21h16 : Une marche silencieuse à la mémoire des victimes de la tuerie de Toulouse se tient en ce moment à Paris, entre la place de la République et celle de la Bastille. Quelques milliers de personnes, dont beaucoup de jeunes, y sont rassemblés. Plusieurs personnalités politiques, comme le maire de la ville Bertrand Delanoë ou la candidate écologiste Eva Joly, y participent. Jean-Luc Mélenchon, le candidat du Front de gauche, est également annoncé.

21h07 : Cette nuit est organisée au collège-lycée Ozar Hatorah de Toulouse une veillée funèbre autour des corps des quatre victimes de la fusillade.

21h04 : Suite au drame de Toulouse, la police new-yorkaise a décidé de renforcer la sécurité des synagogues et des établissements juifs de la ville. "Même s'il n'y pas de menace spécifique connue contre la ville de New York, le NYPD a décidé, à titre de précaution, de renforcer la protection des quartiers juifs et des institutions juives", a déclaré Paul Browne, porte-parole de la police new-yorkaise.

20h34 : Le ministre de l'intérieur Claude Guéant vient de s'exprimer sur le plateau du 20h de France 2 : "C'est la même arme qui a été utilisée lors des trois attentats", a-t-il déclaré, ajoutant que le mode opératoire était le même. Il a également précisé que le scooter utilisé dans l'attaque survenue à Montauban était noir, alors que ce matin, le tueur utilisait un scooter blanc. "Il a pu bien entendu être transformé", a précisé le ministre. Claude Guéant a par ailleurs indiqué que pour l'instant, il n'y avait pas de "pistes qui soient claires"et que la police ne disposait pas de suffisamment d’éléments pour établir un portrait robot du tireur. "C'est sûr qu'il est passé déjà trois fois à l'acte et ce sentiment d'impunité qu'il arbore est un élément qui nous inquiète", a conclu le ministre de l'Intérieur.

Selon une source proche de l'enquête, les pistes islamiste et de l'ultra-droite sont privilégiéespar les enquêteurs.

19h49 : "Nous savons que c'est la même personne, la même arme, qui a tué des militaires, des enfants et des enseignants"a déclaré Nicolas Sarkozy lors de son allocution à l'Elysée, confirmant les informations de l'après-midi. "120 enquêteurs se trouvent à Toulouse, le ministre de l'Intérieur coordonnera l'enquête et demeurera sur place le temps qu'il conviendra", a-t-il ajouté, avant de préciser que "la motivation antisémite" semblait "évidente". "S'agissant de nos soldats, nous ne connaissons pas les motivations même si on peut penser que le racisme et la folie meurtrière sont en l’occurrence liés", a-t-il poursuivi.

19h38 : Le président de la République vient d'annoncer le déclenchement du plan vigipirate de couleur écarlate pour la région Midi-Pyrénées. "Des mesures de protection exceptionnelle seront prises dans le Sud-Ouest", a-t-il annoncé, lundi à l'Elysée. Le président-candidat suspend sa campagne "au moins jusqu'à mercredi", jour des obsèques des victimes.

19h31 :Le meeting devant réunir Ségolène Royal et François Hollande mardi à Rennes est reporté, a annoncé à l'AFP Manuel Valls, directeur de la communication du candidat socialiste.

19h10 :Le maire de Toulouse Pierre Cohen (PS) a annoncé qu'une minute de silence sera observée demain sur la place du Capitole en mémoire des victimes de la tuerie de ce matin.

19h03 : Nicolas Sarkozy s'adressera à la presse au sujet de la tuerie de Toulouse à 19h15 depuis l'Elysée.

18h44 : L'adolescent grièvement blessé dans la fusillade ce matin "devrait s'en tirer", selon Nicole Yardeni, présidente régionale du Crif.

18h40 : Les quatre personnes qui ont trouvé la mort ce matin à Toulouse sont de nationalité franco-israélienne, selon l'ambassade d'Israël à Paris et des proches des victimes. La radio publique israélienne a indiqué que les familles souhaitaient que les victimes soient inhumées en Israël. "Le gouvernement d'Israël a donc décidé de transférer les cercueils en Israël dès que possible, avec la coopération et l'assistance des représentants d'Israël en France et en coordination avec les autorités françaises", a indiqué un communiqué du ministère israélien des Affaires étrangères.

18h15 : François Bayrou, qui s'est lui aussi rendu à Toulouse pour rendre hommage aux victimes de la tuerie, s'est exprimé sur le drame : "Tous les Français sont atteints et blessés par cette folie meurtrière qui prend des visages différents. C'est quelque chose d'horrible qui montre qu'il y a dans notre société des folies, des violences, des haines. Nous devons, nous, avoir le souci de les faire reculer, de les détecter, de les punir, de les prévenir".


18h05 :François Hollande annule l’intégralité de sa participation au "Grand Journal" de Canal + ce soir. Le candidat socialiste se rendra à la synagogue de Nazareth à Paris (IIIe) à 19h15 pour assister à l'hommage rendu aux victimes de la fusillade. Nicolas Sarkozy et François Fillon seront également présents.

17h19 : Eva Joly réagit à la fusillade :"Je suis particulièrement choquée par l’attentat terrible commis ce matin à Toulouse. Je pense en premier lieu aux victimes et à la brutalité de la peine qui touche leurs familles et leurs proches. Aujourd’hui, ce sont tous les citoyens qui sont touchés. Dans la douleur, nous devons nous rassembler et être unis pour apporter aux familles notre soutien.Il faut permettre à la police et à la justice de bien faire leur travail. Je condamne d’avance toute récupération de cet acte ignoble."

17h10 : Nicolas Sarkozy assistera ce soir à l'hommage rendu aux victimes de la fusillade à la synagogue Nazareth, à Paris. D'autres membres du gouvernement, dont François Fillon, devraient également être présents.

17h00 : L'enquête progresse, la plaque du scooter du tueur a pu être identifiée grâce à des images de vidéo-surveillance. C'est ce que rapportent des sources policières et municipales citées par Reuters. Les enquêteurs ont également pu déterminer que le deux-roues avait été acheté en mai dernier.

16h15 : "Je voulais être là aussi rapidement que possible pour vous témoigner de ma solidarité dans ce drame aussi horrible qui frappe des enfants, qui frappe un adulte, qui frappe des familles, qui frappe toute la France. Il y a un assassin qui semble déjà avoir perpétré des assassinats qui serait venu ici. Tout doit être fait pour l'arrêter dans les meilleurs délais", a déclaré François Hollande depuis une classe du collège-lycée où a eu lieu le drame.

16h11 : Selon France Télévision, une enquête a été ouverte et confiée à la police judiciaire parisienne après que deux synagogues de la capitale ont reçu deux lettres de menaces au contenu identique. Une source proche de cette enquête a annoncé que pour l'instant, aucun lien n'est fait avec la tuerie de Toulouse. Une plainte a été déposée au commissariat du VIIIe arrondissement et l'enquête a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) de la PJ parisienne.

15h59 : Selon un proche de l'enquête cité par l'AFP, l'une des armes utilisées par le tueur ce matin à Toulouse est la même que celle qui a déjà servi jeudi à Montauban et dimanche dernier à Toulouse.

15h55 : Alors que François Hollande a annoncé plus tôt qu'il annulait son intervention au "Petit Journal" de Canal + ce soir, Nicolas Sarkozy maintient sa participation au 19-20 de France 3 ce soir selon le journaliste du Monde Arnaud Leparmentier.

15h29 :Le CSA a décidé de suspendre le décompte du temps de parole des candidats à l'élection présidentielle lorsque leurs propos se rapportent à la fusillade de Toulouse.

15h27 : Le Vatican exprime sa "profonde indignation" après la tuerie de Toulouse. Par la voix de leur ambassadeur à Paris, Charles Rivkin, les États-Unis condamnent un "horrible attentat".

15h13 : Après la fusillade, les réactions émanant de la communauté juive ont été nombreuses. Le grand rabbin de France, Gilles Bernheim, a déclaré être "bouleversé au même titre que tous les citoyens français", dénonçant un "acte barbare".

De son côté, Jean-Paul Amoyelle, président de l'association Ozar Hatorah, dont était membre le collège-lycée où a eu lieu la fusillade, a déclaré à France Télévision : "C'est absolument épouvantable. Cette école juive est bien connue à Toulouse, dans un quartier tranquille. Il s'agit donc d'un acte volontaire et délibéré, d'un attentat. Quant on s'attaque à des enfants, c'est d'une cruauté contraire à tous les principes moraux, éthiques." Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu condamne pour sa part"un meurtre méprisable de Juifs".

Un office religieux est prévu à 17 heures dans une synagogue du centre de Toulouse, en hommage aux victimes de la tuerie de ce matin. Les principales personnalités nationales de la communauté juive y assisteront, a indiqué le Crif. L'Union des étudiants juifs de France (UEJF) organisera une marche ce soir à 20h30 à Paris, en hommage aux victimes de la fusillade.


15h11
: François Fillon annule son déplacement du jour dans le Rhône. Le Premier ministre avait prévu de visiter une coopérative agricole et animer une réunion publique de soutien à Nicolas Sarkozy.

15h05: François Hollande est arrivé au collège-lycée de Ozar Hatorah, où a eu lieu la tuerie de ce matin. Il prévoit de s'y recueillir et de rendre hommage aux victimes. Claude Guéant, également sur place, s'est exprimé devant l'établissement : "Comme tous mes compatriotes, je suis submergé par l'émotion après cet évènement très grave, c'est un acte antisémite qui a été porté contre des enfants juifs."

14h43 : Contrairement à François Hollande, François Bayrou a décidé de ne pas suspendre sa campagne. Le candidat centriste a déclaré au Monde.fr qu'il maintenait son meeting à Grenoble ce soir. Il s'y rendra après une visite à Toulouse en fin d'après-midi. "C'est précisément dans un moment comme celui-ci qu'il faut parler entre nous de ce qu'est la France, de nos valeurs, et des drames qui explosent dans notre pays", a-t-il indiqué.

14h08 : "Je voudrais exprimer ma très grande émotion et ma condamnation face à ce qui s'est passé à Toulouse", a déclaré à la presse le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé,en visite dans un hôpital à Bordeaux.

14h00 : Le journal Le Point, restant très prudent, évoque sur son site internet une première piste dans l'enquête de la fusillade : Trois parachutistes de Montauban "proches de mouvements néonazis" avaient été dénoncés et renvoyés en 2008. Le portrait type de ces sinistres personnages correspond aux maigres signalements dont disposent les enquêteurs pour identifier le tueur fou de Toulouse", indique le site, qui rappelle par ailleurs que "les militaires abattus à Montauban et à Toulouse sont trois Français d'origine maghrébine tandis que le soldat blessé est d'origine antillaise".

13h58 : Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, est arrivé sur place.

13h50 :L'émission "Mots croisés" prévue ce soir sur France 2 avec Marine Le Pen, Arnaud Montebourg et Eva Joly est annulée. Le maire PS de Toulouse, Pierre Cohen, suspend toutes les festivités prévues dans les jours à venir, notamment le carnaval qui devait avoir lieu mercredi, selon France Télévision.

13h43 : Marine Le Pen n'est pas sûre que se rendre à Toulouse soit "la place d'un candidat" et déclare qu' "il n'y a plus de politique, plus de campagne". François Hollande témoigne d'une "réaction d'horreur".


13H34 : "Je suis profondément choqué par cette attaque meurtrière, l'antisémitisme et les violences contre les institutions juives ou contre les gens de confession juive n'ont pas leur place en Europe et doivent être combattus avec conviction", a déclaré Guido Westerwelle, ministre allemand des Affaires étrangères, en réaction à la fusillade de ce matin.

13h30 : Le ministre de l’Éducation, Luc Chatel, a indiqué que la minute de silence en hommage aux victimes de la fusillade aurait lieu demain à 11 heures précises dans tous les établissements scolaires du pays.

13h21 : Marine Le Pen, appelant à "suspendre le temps politique", vient de demander l'annulation du débat qui devait l'opposer ce soir sur France 2 à Arnaud Montebourg et Eva Joly dans l'émission "Mots croisés". La rédaction de "Mots Croisés", contactée par France Télévision, déclare ne pas avoir encore décidé de la tenue ou non du débat de ce soir. Une décision sera officiellement prise aux alentours de 15 heures.

12h56 : François Hollande annonce qu'il se rend lui aussi à Toulouse pour témoigner "toute son émotion et sa solidarité" aux familles et à la communauté juive. François Bayrou fait de même.

12h48 : "J'appelle chacun d'entre vous au recueillement, à la solidarité, au calme, et à la confiance envers les institutions de la République. On va retrouver celui qui a fait cela", a déclaré Nicolas Sarkozy lors d'une allocution à Toulouse."Ce sont des images que nous avions vu dans d'autres pays, et qui sont inédites dans le nôtre. Nous n'avons d'autre choix que d'affronter, de résister", a-t-il ajouté. Le président de la République a par ailleurs annoncé que le ministre de l'Intérieur Claude Guéant resterait à Toulouse "le temps qu'il faudra".

Qualifiant la fusillade de"tragédie nationale", Nicolas Sarkozy annonce qu'une minute de silence sera observée dans toutes les écoles mardi.


12h40 : D'après le site Pure Médias, François Hollande a décidé d'annuler sa participation au "Petit Journal" de Canal Plus prévue ce soir. Invité du "Grand Journal", de 19h05 à 20h, le candidat socialiste devait ensuite faire face à Yann Barthès. Cette partie de l'émission étant consacrée à des questions plus légères, François Hollande a estimé le moment mal choisi et préférer renoncer.  

12h30 : Le parquet anti-terroriste de Paris a été saisi sur les meurtres de Toulouse et Montauban, ainsi que la fusillade de lundi matin. Trois enquêtes distinctes sont ouvertes. Selon le procureur, le tueur "a tiré sur tout ce qu'il y avait en face de lui".

Le journal Sud Ouest recueille les témoignages d'enseignants et d'élèves du collège Ozar Hatorah. "Pour l'instant, je n'ai que les larmes. Je suis sous le choc", raconte un professeur. "Je ne pensais pas que des choses comme ça puissent arriver. Il y a encore quelques jours, je serrais une des victimes dans mes bras".

"S'il y a des gens qui veulent effrayer la communauté juive, notre réponse est que nous ne nous laisserons pas intimider", a réagi la Conférence européenne des rabbins.

Comme François Hollande, Nicolas Sarkozy a décidé de se rendre immédiatement à Toulouse."C'est une tragédie épouvantable", a-t-il déclaré.

Au Conseil de Paris, on a observé ce matin une minute de silence pour les victimes de la fusillade. De son côté, Jean-Luc Mélenchon, le candidat du Front de gauche à la présidentielle, estime que "cela ajouterait l'ignominie au crime" si "la démence raciste des criminels" était prouvée. A l'heure du traditionnel point presse socialiste, Benoît Hamon a annoncé la suspension de "la campagne présidentielle" pour "saluer la mémoire des victimes."


11h00 : D'après la police, le tueur a d'abord utilisé une arme, probablement de calibre 9 mm. L'arme s'étant enrayée, l'homme est entré dans le collège où il a utilisé une seconde arme, d'un calibre de 11,43 mm. D'après le dernier bilan officiel, quatre personnes sont décédées, dont trois enfants.

Le procureur de la République Michel Valet évoque "des éléments sérieux" à propos d'un lien entre la tuerie de Toulouse et les meurtres de militaires. 

François Hollande a annoncé qu'il se rendait immédiatement sur place, par "solidarité" avec la communauté juive. Premières réactions politiques : Pierre Laurent, le secrétaire national du PCF, parle d'un "crime monstrueux". Le président du Parti radical de gauche, Jean-Michel Baylet, se dit "épouvanté par la fusillade".

10h00 : La police confirme la mort d'au moins une personne, et évoque également cinq blessés graves. Le ministère de l'Intérieur demande aux "préfectures de toute la France, particulièrement dans le Sud-Ouest, de renforcer la surveillance et la vigilance autour des lieux d'enseignement israélites". De son côté, le grand rabbin de France s'est dit "horrifié". "Je suis terriblement bouleversé et je pars immédiatement à Toulouse", a déclaré Gilles Bernheim. 

9h00 : Une fusillade a eu lieu, lundi matin, devant le collège-lycée d'Ozar-Hatorah, à Toulouse. Dans le quartier de la Croix-Daurade, à Toulouse, un homme a ouvert le feu sur des gens qui patientaient à un point de ramassage scolaire informel. Il aurait fait, selon des témoins, au moins trois mort, un rabbin et deux enfants. Ce bilan n'a pas été confirmé de source policière. Il y aurait également au moins quatre blessés. Le pronostic vital d'un adolescent serait engagé.

Les témoins parlent d'un homme qui aurait ensuite pris la fuite en scooter. En déplacement à Mulhouse, le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a annoncé se rendre sur place le plus rapidement possible. 

Cette affaire survient quelques jours après les meurtres de Montauban et de Toulouse. Dimanche 11 mars, notamment, un tueur à scooter a abattu trois militaires à Toulouse. L'auteur de ces attaques n'a toujours pas été retrouvé.




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