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Selon François de Rugy, "il y a une forme de bizutage" envers les députés En Marche
©AFP

Caliméro ?

Après les nombreux incidents, le président de l'Assemblée nationale a cependant admis que certains "sont encore un petit peu en rodage".

Le poste est prestigieux mais les ennuis sont conséquents. Alors que les débats sur la moralisation de la vie politique suscitent uen réelle tension, le président de l'Assemblée nationale, François de Rugy, doit faire face à la colère et aux moqueries des députés de l'opposition, qui déplorent l'inexpérience des députés de la majorité En Marche. Invité sur LCI, le président de l'Assemblée, écologiste rallié à Emmanuel Macron, a cependant estimé que, plus que l'inexpérience des nouveaux, c'est la malveillance des anciens qui se manifeste dans l'hémicycle.

"C'est un peu normal que, dans une période d'installation, il y ait du rodage" juge-t-il. "Mais il y a, disons-le, une forme de bizutage, c'est-à-dire qu'il y a de nouveaux députés, des nouvelles députées qui sont encore un petit peu en rodage, et puis il y a peut-être des anciens et des anciennes députées qui profitent un peu de la situation pour faire un bizutage, notamment de celles et ceux qui me secondent à la présidence des séances". Une référence à la journée compliquée de Carole Bureau-Bonnard, vice-présidente, lors de l'examen du projet de loi "confiance dans l'action publique", que François de Rugy a dû venir remplacer en urgence, mardi soir. 

A propos de l'abandon par les députés de l'obligation d'un casier judiciaire vierge pour les élus, "l'occupant du perchoir" a affirmé que "ce qui a été promis pendant la campagne par Emmanuel Macron est mis en oeuvre", affirmant qu'"il y aura une peine d'inéligibilité" et qualifiant le dispositif voté de "solide".

Lu sur LCI

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