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Un témoin réfute la thèse de la noyade
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Affaire Boulin

Francis Deswarte est l'un des gendarmes qui ont découvert le corps du ministre de Valéry Giscard d'Estaing le 30 octobre 1979

Trente ans après, la thèse du suicide et de la noyade est toujours la version privilégiée par la justice pour expliquer la mort du ministre Robert Boulin. En octobre 1979, son corps avait été retrouvé à proximité d'un étang dans la forêt de Rambouillet. Aujourd'hui, l'un des gendarmes qui étaient présents ce jour là démonte la version officielle dans les colonnes de 20 Minutes:

"Je suis catégorique. Robert Boulin n'est pas mort noyé. Ce n'est pas possible. Il était quasiment à quatre pattes. La tête hors de l'eau. Ma conviction, c'est qu'il tentait de ramper jusqu'à la berge. Et puis, il avait des traces sur le visage. Comme des griffures rouges."

Le gendarme Francis Deswarte révèle qu'il avait repéré des traces de griffures sur le visage de Robert Boulin, qui n'ont pas été exploitées durant l'enquête. Après avoir été immédiatement dessaisi de l'affaire, il affirme également avoir été convoqué quelques mois plus tard. Durant cette audition, il accuse ses interlocuteurs d'avoir voulu le faire revenir sur sa version des faits et d'avoir minimisé l'importance des fameuses griffures.

La famille du ministre a toujours remis en cause la thèse du suicide. Une thèse également réfutée par de nombreuses contre-enquêtes menées par des journalistes au cours des 25 dernières années, résumées dans cette chronologie rédigée par le service Enquêtes de Radio France. Suite aux révélations de Francis Deswarte, les proches de Robert Boulin réclament la réouverture de l'enquête.

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