Arrêts maladie : un syndicat de médecins généralistes condamne le "harcèlement" de la Sécu<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Arrêts maladie : un syndicat de médecins généralistes condamne le "harcèlement" de la Sécu
©PHILIPPE HUGUEN / AFP

Grosse colère

MG France, le premier syndicat de médecins généralistes libéraux, a dénoncé des méthodes absurdes.

MG France, le premier syndicat de médecins généralistes libéraux, a tiré à bulets rouges sur les contrôles des prescriptions d'arrêts de travail réalisés par l'assurance-maladie, vendredi 21 juillet. Dans un communiqué, le syndicat interpelle sur la situation des généralistes qui "sont pourtant la cible d'un harcèlement croissant de la part de l'Assurance maladie", constatant une multiplication depuis plusieurs mois des procédures de contrôle en régions. Les médecins seraient "épuisés" et "déstabilisés".

Pour la seule région Rhône-Alpes, "1.200 médecins sur 5.000 auraient reçu un courrier" questionnant leurs pratiques. Qui plus est, les méthodes de l'Assurance maladie "ne s'intéressent ni aux motifs" justifiant les arrêts, "ni même au fait que" les arrêts de longue durée (cancer, dépression sévère) sont "parfois déjà validés" par les médecins-conseil employés par les caisses. "Seul le nombre total de jours d'arrêts prescrits par le médecin" est pris en compte, "dès lors qu'il déroge à des moyennes statistiques". Une situation absurde qui inciteraient les praticiens à "renvoyer" leurs patients les plus lourds vers des confrères "pour alléger" leurs chiffres.

L'Assurance maladie a fixé pour objectif d'économiser 100 millions d'euros sur les indemnités journalières en 2018. En 2015, la Sécu a ainsi renforcé "l'accompagnement" des médecins prescrivant beaucoup d'arrêts par rapport à leurs confères locaux, via des entretiens avec les médecins-conseil. 

Lu sur franceinfo

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !