Paris : le préfet de police part à la chasse aux "usages abusifs" des sirènes<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Société
Paris : le préfet de police part à la chasse aux "usages abusifs" des sirènes
©REUTERS/Jean-Paul Pelissier

"Pin-pon... pin-pon…"

Selon Michel Delpuech, les fameux avertisseurs "deux tons" sont des sources de nuisances et de stress pour la population.

Le préfet de police de Paris, Michel Delpuech, a récemment recadré ses services qui, selon lui, devraient limiter l'utilisation de leurs sirènes, relate le Monde. Selon lui, les fameux avertisseurs "deux tons" sont des sources de nuisances et de stress pour la population. Dans une circulaire diffusée le 15 mai dernier, le préfet de police note également que le contexte post-attentat accentuait le caractère anxiogène de ces sirènes, notamment utilisées par des ambulances et des camions de pompiers. "Je n’ignore pas les contraintes quotidiennes des policiers ainsi que les spécificités de leurs missions. Mais l’usage de ces équipements, pour être crédible, doit être justifié", écrit Michel Delpuech.

"Les policiers ne sont pas des enfants"

Ce message, semble-t-il, est passé inaperçu. Ainsi, Michel Delpuech a écrit un nouveau courrier à ses services le 19 juin dernier, indique Le Monde. Dans cette missive, le préfet de police demande aux directeurs des différents services de police de rappeler "aux personnels concernés que les simples missions techniques, les liaisons et les relèves ne sauraient ouvrir le recours à ces moyens spéciaux". Il prévient également qu'il procèdera à "un contrôle efficace des usages abusifs".

Michel Delpuech n'est pas le premier préfet de police de Paris à essayer de limiter les excès d'emplois de sirènes. En effet, ses prédécesseurs ont tenté de le faire, en vain. Cette nouvelle mise en garde a été mal perçue par les agents. "Les policiers ne sont pas des enfants et ils utilisent le "deux tons" pour se rendre sur des situations où, parfois, des vies sont en jeu", fustige dans les colonnes du Monde Jean-Claude Delage, du syndicat Alliance. 

Lu sur Le Parisien

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !