Le gouvernement d'Édouard Philippe obtient la confiance de l'Assemblée nationale <!-- --> | Atlantico.fr
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Édouard Philippe a commencé son discours par un hommage à Simone Veil, décédée la semaine dernière.
Édouard Philippe a commencé son discours par un hommage à Simone Veil, décédée la semaine dernière.
©Capture d'écran Dailymotion

Grand oral

Les députés ont accordé leur confiance au gouvernement par 370 voix contre 67, après le discours de politique générale d'Édouard Philippe.

  • Édouard Philippe a confirmé l'augmentation de la prime d'activité et suppression du RSI
  • En matière d'éducation, un nouveau baccalauréat a été annoncé pour 2021
  • Le Premier ministre a aussi annoncé un paquet de cigarettes à 10 euros et des vaccins obligatoires

>>>> À lire aussi : Édouard Philippe, réduit au rang de discret séminariste

19h55 : FIN DE CE DIRECT

19h45 : Édouard Philippe "remercie l'ensemble des députés" pour la confiance accordée à son gouvernement 

"Je ne prends en aucune façon cette confiance comme un blanc-seing. Je remercie l'ensemble des députés qui l'ont votée, je respecte évidemment ceux qui ne l'ont pas fait", a déclaré le Premier ministre mardi soir, après avoir obtenu la confiance de l'Assemblée nationale, avec 370 voix contre 67.

19h00 : Le gouvernement obtient la confiance de l'Assemblée, avec 370 voix contre 67

17h47 : Jean-Luc Mélenchon appelle le gouvernement à "limiter de toutes les façons possibles le pouvoir de l'argent"

"Si vous voulez moraliser la vie politique du pays, alors châtiez les corrupteurs. Chassez les fraudeurs du fisc (...) Bref, limitez de toutes les façons possibles le pouvoir de l'argent. Le référendum révocatoire, voilà le moyen d'installer la démocratie", a lancé le leader de la France insoumise. 

17h38 : Jean-Luc Mélenchon prend la parole devant les députés

"Nous ne voterons pas le soutien au gouvernement. Vous le saviez. (...) Nous nous présentons comme l'alternative au monde que vous présentez", déclare Jean-Luc Mélenchon, chef du groupe parlementaire de La France insoumise, à la tribune de l'Assemblée nationale. 

17h18 : Christian Jacob (LR) reproche à Édouard Philippe d'avoir "contribué à la défaite" de la droite

"Vous avez été nommé pour assurer une majorité parlementaire au président de la République, peut-être même pour casser la droite française. Vous rêviez d'avoir votre groupe parlementaire charnière. Il n'existe pas. Vous n'avez guère qu'une petite partie d'un petit groupe, petit à tous points de vue", a lancé le chef de file des députés Les Républicains (LR).

Le fait d'avoir quitté "votre famille politique" dans ce contexte "restera pour moi une vraie blessure", a lancé Christian Jacob. "J'espère qu'il vous arrive, en vous regardant dans la glace, de songer à vos anciens collègues dont votre nomination a contribué à la défaite", a-t-il ajouté. 

17h02 : Karine Berger (PS) évoque "l'austérité" annoncée, selon elle, par Édouard Philippe lors de son discours de politique générale

16h45 : Le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner salue la "ligne claire" tracée par Premier ministre dans son discours de politique générale 

16h15 : Le discours du Premier ministre est maintenant terminé

16h13 : Édouard Philippe annonce que l'ISF "sera resserré autour du seul patrimoine immobilier"

Hormis plusieurs mesures de simplification, le RSI (régime social des indépendants") sera supprimé "dès 2018" et adossé au régime général. "L'ISF (impôt sur la fortune) sera resserré autour du seul patrimoine immobilier afin d'encourager l'investissement dans l'entreprise", a affirmé le Premier ministre. 

La réforme sera "votée dès cette année et entrera en vigueur dès 2019". Un "taux de prélèvement unique" sera mis en place sur les revenus de l'épargne, à hauteur de 30%, précisé Édouard Philippe. 

16h11 : Édouard Philippe évoque enfin la question climatique : "Nous voulons arriver à la neutralité carbone d'ici 2050"

"Notre rapport aux ressources doit être profondément modifié. Nous voulons arriver à la neutralité carbone d'ici 2050 : plus de nouveaux permis d'exploration d'hydrocarbures, la convergence diesel-essence sera atteinte avant la fin de la mandature, la montée en puissance de la fiscalité essence sera accélérée et nous recyclerons 100% des plastiques sur tout le territoire d'ici 2025", a déclaré Édouard Philippe. Il est "toujours préférable de taxer la pollution plutôt que le travail, et avant de sanctionner et interdire, il vaut mieux adapter", a-t-il ajouté. 

16h02 : Le Premier ministre annonce la baisse des prélèvements obligatoires d'ici à 2022

"Les prélèvements obligatoires baisseront de 20 milliards d'euros d'ici 2022", assure Édouard Philippe, qui s'engage à "faire baisser la pression fiscale d'un point de PIB en cinq ans (…) La France ne peut demeurer la championne des impôts et dépenses publiques", a ajouté le Premier ministre. 

15h54 : Édouard Philippe aborde "la rénovation du modèle social" français 

"Le code du travail est le même pour tous, mais pas le niveau de protection (…) Voilà pourquoi nous voulons rénover notre modèle social : pour qu'il accompagne celui qui veut prendre un risque, au lieu qu'il accompagne celui qui est déjà installé, a estimé le Premier ministre, avant d'évoquer les 4 axes principaux de la réforme : "renforcer le dialogue social, redonner du pouvoir d'achat aux actifs, sécuriser les parcours professionnels, rendre notre système de retraites plus juste et plus lisible"

Édouard Philippe a également afirmé que la prime d'activité sera augmentée "car le message est clair : le travail doit payer".

15h45 : Le Premier ministre évoque la menace terroriste en France 

"Il y aura d'autres attaques, d'autres drames, d'autres victimes fauchées" mais "nous ne baisserons pas la garde. Nous lutterons contre le terrorisme avec la plus extrême dureté." L'état d'urgence ne saurait toutefois être "permanent" et sa sortie se fera "au plus tard le 1er novembre prochain", assure Édouard Philippe. 

15h39 : Édouard Philippe réaffirme la volonté du gouvernement de développer l'accès à la lecture et à la culture.

Édouard Philippe rappelle la nécessité d'une "adhésion à des valeurs, à une histoire, à une géographie".

"Être Français c'est partager des valeurs et partager une culture" et "c'est reconnaître que la laïcité est une exigence absolue". Sur la laïcité, "le gouvernement n'acceptera pas que ce principe fondateur soit attaqué, remis en cause ou instrumentalisé".

La culture fait "que la France est aimée dans le monde (…) Si les terroristes haïssent les dessins, les livres, la musique et les spectacles, c'est qu'ils savent que ceux-ci sont une source inépuisable d'émancipation, et de bonheur", a poursuivi le Premier ministre, soulignant la volonté du gouvernement de développer l'accès à la lecture et à la culture.

15h32 : Le Premier ministre évoque la politique du gouvernement en matière de santé 

"La Sécurité sociale est, comme le veut une belle formule, le patrimoine de ceux qui n'en ont pas", mais dans ce cas, "traitons-la comme un patrimoine". Dénonçant un "système mal coordonné", notamment vis-à-vis de l'équilibre urbain/rural, Édouard Philippe explique que "la prévention sera le pivot" de la politique de santé.

"L'an prochain, les vaccins de a petite enfance unanimement recommandés par les autorités de santé deviendront obligatoires".

Quant au tabac, "ne rien faire est exclu. Nous porterons progressivement le prix du paquet de cigarettes à 10 euros", a annoncé Édouard Philippe.

15h21 : Édouard Philippe : "Nous lancerons dans l'année les réformes indispensables à la modernisation de la vie publique"

Le Premier ministre aborde maintenant la modernisation de la vie publique : "Les règles de financement des partis politiques sont aujourd'hui bien plus strictes et bien plus saines qu'il y a trente ans. Nous ne devons jamais discréditer ceux qui ont fait le choix honorable de consacrer une partie de leur vie à la chose publique (…) Nous lancerons dans l'année les réformes indispensables à la modernisation de la vie publique (…) La réforme constitutionnelle renforcera l'indépendance des magistrats. Dès 2018, une loi quinquennale sera votée au Parlement".

15h12 : Édouard Philippe : "Je vois une Assemblée rajeunie, féminisée, renouvelée"

"Je regarde cette Assemblée, je vois un éleveur de la Creuse (...) je vois une jeune femme officier qui a participé à deux opérations extérieures (…), je vois un autre de nos benjamins né au Rwanda (…), qui peut être fier aujourd'hui de représenter la nation (…) Je vois une Assemblée rajeunie, féminisée, renouvelée. C'est devant cette Assemblée que se présente un gouvernement paritaire (...) que le président de la République m'a demandé de diriger".

15h00 : François de Rugy, le président de l'Assemblée nationale, ouvre la session extraordinaire

14h50 : Les députés LR paratgés sur le vote de confiance

Selon plusieurs participants de la réunion de groupe des élus Les Républicains (LR), cités par Le Figaro, ces derniers seraient désormais "très partagés" sur la question du vote de confiance, entre abstention et opposition.  

"Il y a eu une poussée assez forte pour l'abstention pendant la réunion, avec l'idée notamment que nous serions inaudibles si nous étions dans une opposition systématique", a confié un député LR à l'AFP.

12h00 : Le Premier ministre a exprimé ce mardi matin son souhait de travailler "en bonne intelligence" avec l'Assemblée nationale

Quelques heures avant de prononcer son discours de politique générale, le Premier ministre a exprimé ce mardi matin son souhait de travailler "en bonne intelligence" avec l'Assemblée nationale, estimant qu'il sera possible de "se respecter" même s'il y aura des débats "intenses".

"C'est un usage que le premier ministre vienne rencontrer la conférence des présidents, au moment où la session commence et au moment où il va prononcer sa déclaration de politique générale", a déclaré Édouard Philippe aux journalistes en sortant de l'Hôtel de Lassay, où il participait à une réunion avec président de l'Assemblée nationale et les chefs de file des groupes politiques et les présidents de commission.

"Je respecte les usages, c'est bien naturel, cela m'a permis de dire que je voulais que le travail se passe en bonne intelligence (…) L'Assemblée nationale, c'est une maison de débats. Et des débats, il y en aura. Et ils seront intenses, et ils seront longs et peut-être même parfois seront-ils vifs, mais au-delà de ces débats, on peut se respecter et essayer de faire en sorte que de cette discussion légitime naissent des décisions qui sont bonnes pour le pays", a ajouté le Premier ministre. 

Lu sur France Info

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