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Emmanuel Macron : "L'Europe n'est pas un supermarché, l'Europe est un destin commun"
©AFP

Prise de parole

Dans un entretien accordé à plusieurs journaux européens, dont Le Figaro, le chef de l'Etat a défendu sa vision européenne, tout en abordant le dossier syrien.

L’Europe au cœur du projet En Marche. Dans une interview publiée mercredi dans 8 journaux européens dont Le Figaro, son premier grand entretien depuis sa prise de pouvoir, Emmanuel Macron a souhaité que son élection marque "le début d'une renaissance française et européenne", tout en estimant que la clé pour repartir, c'est une Europe qui protège. Le locataire de l’Elysée a affirmé que c’est à l'Europe de "gagner la bataille" pour "la liberté et la démocratie, assurer la justice sociale et préserver notre planète à travers le climat". Selon lui, la France pourra y avoir "une capacité motrice" mais seulement si elle se réforme d'abord. 

Le chef de l’Etat a durci le ton sur certains de ses collègues.  "L'Europe n'est pas un supermarché. L'Europe est un destin commun. Les pays d'Europe qui ne respectent pas les règles doivent en tirer toutes les conséquences politiques. Je ne transigerai pas sur la solidarité et les valeurs démocratiques". 

Interrogé sur le conflit syrien, le président de la République a souhaité réaffirmer sa différenciation vécu son prédécesseur. "Le vrai aggiornamento que j'ai fait sur le sujet c'est que je n'ai pas énoncé que la destitution de Bachar el-Assad était un préalable à tout. Car personne ne m'a présenté son successeur légitime". Sur ce dossier, il a donc fixé deux priorités : "Un: la lutte absolue contre tous les groupes terroristes. Ce sont eux, nos ennemis. Deux: la stabilité de la Syrie car je ne veux pas d'un état failli". 

Lu sur Le Figaro

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