Richard Ferrand évoque des regrets concernant l'embauche de son fils<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Richard Ferrand évoque des regrets concernant l'embauche de son fils
©Reuters

Collaborateur parlementaire

"Je vois bien qu'aujourd'hui (...) il y a un rejet total de l'idée qu'un parlementaire puisse embaucher l'un de ses proches", annonce-t-il sur franceinfo.

Richard Ferrand a employé son fils comme collaborateur parlementaire du 13 janvier au 16 mai 2014, selon une autre révélation du Canard enchaîné. D'après franceinfo, le fils du ministre de la Cohésion des Territoires, Emile Ferrand, aurait touché 6 796,51 euros nets, soit 1 699,13 euros par mois en moyenne. Ce mercredi 24 mai, Richard Ferrand a évoqué des regrets concernant l'embauche de son fils.

"Je ne le referais pas"

"Je vois bien qu'aujourd'hui (...) il y a un rejet total de l'idée qu'un parlementaire puisse embaucher l'un de ses proches. Je ne le referais pas", a-t-il déclaré sur franceinfo. "C’est un peu au débotté que j’avais besoin d’un coup de main. Mon fils était disponible, donc je lui ai demandé s’il pouvait pendant trois ou quatre mois venir travailler, j’insiste sur ce mot. Il a été rémunéré au smic. Ce qu’il a eu à faire était la rédaction de la lettre du député, tenir différentes choses sur mon blog que j’édite quasi quotidiennement", a-t-il expliqué.

Le député du Finistère a aussi condamné sur son blog les propos tenus par un membre de son cabinet. Celui-ci avait déclaré à franceinfo qu'en Centre-Bretagne il n'était pas "simple de trouver un jeune, volontaire, pour travailler cinq mois, qui sait lire et écrire correctement, aller sur Internet". "Je condamne fermement les propos honteux parus dans un article publié par France Télévisions et qui sont attribués à un membre de mon cabinet". "Je m’attache personnellement à vérifier l’exactitude de la citation. Si un membre de mon équipe a effectivement employé de tels mots, des sanctions seront prises immédiatement", a-t-il ajouté. 

Lu sur franceinfo

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !