Tant bien que mal
Législatives 2017 : le PS approuve un accord sur la plateforme programmatique
Le premier secrétaire du PS présente mardi soir le texte aux candidats aux législatives réunis à la Mutualité.
Le bureau national du PS a approuvé aujourd'hui la plateforme programmatique pour ses candidats aux législatives.
Abandonnant nombre des propositions du candidat socialiste Benoît Hamon pendant la présidentielle (sortie du diesel, sortie du nucléaire...), il fixe aussi un certain nombre de lignes rouges par rapport au programme du président élu (refus de la réforme du code du travail par ordonnances, refus de la suppression de l'Impôt sur la fortune hors patrimoine immobilier...). Le premier secrétaire du PS présente en ce moment le texte aux candidats aux législatives réunis à la Mutualité.
Déjà abasourdi par le score très faible de son candidat à la présidentielle, les élections qui approchent pourraient bien signer sa fin, avec Manuel Valls dans le rôle du fossoyeur. Après avoir soutenu Emmanuel Macron, l'ancien Premier ministre affirme désormais vouloir concourir sous la bannière de la majorité présidentielle. "Ce Parti socialiste est mort, il est derrière nous" a-t-il déclaré sur RTL. Même discours pour le vallsiste Didier Guillaume, patron des sénateurs PS. "Le Parti socialiste est mort (...) quand on fait 5% ou 6% à l'élection présidentielle, le Parti socialiste, il y a eu un acte de décès" juge-t-il sur Cnews.
Pour autant, le PS n'a pas dit son dernier mot et plusieurs élus ont protesté contre ce ralliement. A commencer par le sénateur Luc Carvounas, pourtant proche de l'ancien Premier ministre.
Je suis progressiste réformiste mais aussi socialiste attaché à son Parti et ses valeurs. Non @manuelvalls je ne te suivrais pas cette fois
— Luc Carvounas (@luccarvounas) 9 mai 2017
"C'est trop simple, quand on quitte une formation, de dire qu'elle est morte pour s'essuyer les pieds dessus" critique, de son côté, Olivier Faure sur LCP. Sur Twitter, le député Alexis Bachelay et l'ex-frondeur Christian Paul ne se montrent pas tendres.
J'espère pour la France que Brutus et Judas ne vont pas solliciter l'investiture en marche ! #Valls
— Alexis Bachelay (@AlexisBachelay) 9 mai 2017
Bien sûr, il faut construire pour la gauche une force politique nouvelle. Dans la clarté des idées, dans l'honneur et...sans @manuelvalls.
— Christian Paul (@christianpaul58) 9 mai 2017
Quant au député Mathieu Hanotin, proche de Benoît Hamon, il estime désormais qu'il "faudra qu'il y ait face à Manuel Valls, comme dans toutes les circonscriptions, un candidat de la gauche soutenu par le Parti socialiste et peut-être d'autres forces".
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