Anne Sinclair : "Je n’ai jamais compté que sur moi-même"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Anne Sinclair : "Je n’ai jamais compté que sur moi-même"
©

Confessions

Dans son livre "21, rue de la Boétie", la directrice éditoriale du Huffington Post raconte son histoire et celle de sa famille.

Dans des entretiens à Marianne et au Parisien, Anne Sinclair revient sur les raisons qui l’ont poussée à écrire son livre "21, rue de la Boétie" à paraître aux éditions Grasset. "J’ai voulu écrire une biographie classique" explique la directrice éditoriale du Huffington Post. Elle raconte ainsi son histoire sous la forme "d’une quête d’une enquête" sur l’histoire de sa famille et notamment de son grand-père Paul Rosenberg "obligé de fuir" car "déchu de sa nationalité parce qu’il était juif".

L’épouse de Dominique Strauss-Kahn se défend d’avoir écrit un livre dans le cadre d’un "plancom’" pour justifier la fortune de son mari. "Si j’avais voulu faire une communication sur mon compte en banque, j’aurais fait différemment" explique-t-elle.

"J'ai toujours eu une mentalité de salariée et pas du tout d'héritière. Je n'ai jamais compté que sur moi-même, et vous imaginez bien qu'être journaliste à TF1 me garantissait cette indépendance. On a parlé récemment dans la presse de centaines de tableaux, il ne m'en reste en réalité que quatre importants, ainsi que des dessins. Je ne me plains évidemment pas, mais ma famille, depuis la mort de mon grand-père en 1959 [Paul Rosenberg, un grand marchand d'art], a vécu sur ce qui restait." Et d’affirmer : "Ce qui me met mal à l'aise, c'est quand on conteste les valeurs de gauche de quelqu'un parce qu'il a un compte en banque confortable. Que vos convictions soient réduites à votre patrimoine m'insupporte. [...] Qu'on me dénie le droit d'être de gauche parce que mon grand-père a eu de l'intuition et a investi dans Picasso et Braque, je ne l'accepte pas."

De l’affaire DSK au Sofitel de New-York, Anne Sinclair ne s’étend pas mais s’indigne tout de même du traitement réservé à son mari : "J'ai pu expérimenter le piétinement absolu de la présomption d'innocence ainsi que la capacité de certains à écrire n'importe quoi, à broder, à fantasmer à partir de choses fausses. [...] Cette affaire avait des répercussions politiques importantes, il est donc normal qu'elle ait été largement traitée, mais il y a le reste, cette façon d'être en permanence regardé, scruté."

Lu sur le Parisien.fr

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !