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Présidentielle : Emmanuel Macron affrontera Marine Le Pen au second tour
©JOEL SAGET

Jour J

Emmanuel Macron a récolté un peu plus de 23% des voix, contre plus de 22% pour Marine Le Pen. François Fillon arrive troisième, juste devant Jean-Luc Mélenchon.

  • 47 millions de Français étaient appelés aux urnes ce dimanche pour le premier tour de l'élection présidentielle
  • 11 candidats se sont affronté lors d'un premier tour à l'issue incertaine
  • 50 000 policiers et gendarmes, appuyés par 7 000 militaires, étaient mobilisés pour assurer la sécurité du scrutin
  • Emmanuel Macron est arrivé en tête du scrutin, devant Marine Le Pen. François Fillon et Jean-Luc Mélenchon sont éliminés.

>>>> RETROUVEZ NOTRE DOSSIER COMPLET SUR LA PRESIDENTIELLE

01h00 : Les résultats calculés sur la base de 89% des bulletins dépouillés sont les suivants :

Emmanuel Macron : 23,49 %
Marine Le Pen : 22,13 %
François Fillon : 19,78 %
Jean-Luc Mélenchon : 19,4 %
Benoît Hamon : 6,18 %
Nicolas Dupont-Aignan : 4,88 %
Jean Lassalle 1,25 %
Philippe Poutou 1,12 %
François Asselineau 0,92 %
Nathalie Arthaud 0,67%
Jacques Cheminade : 0,18 %

00h50 : Et pendant ce temps, Emmanuel Macron dîne avec des amis et sa famille au restaurant La Rotonde, à Paris. Des internautes dénoncent un "dîner célébratoire" alors qu'Emmanuel Macron va devoir affronter Marine Le Pen au second tour.

00h40 : L'Eglise de France veut "une société plus fraternelle"

La Conférence des évêques de France "n'appelle pas à voter pour l'un ou l'autre candidat mais, en rappelant les enjeux de l'élection" mais appela à "construire une société plus juste, plus fraternelle dans ses diversités et plus respectueuse de chacun", écrit-elle dans un communiqué. 

De son côté, le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif)  "appelle à une mobilisation la plus large qui soit pour faire barrage au Front national" et lance "un appel clair à voter pour Emmanuel Macron", dans un communiqué.

23h45 : De nouveaux résultats, basés sur 28 millions de bulletins dépouillés, resserent le score entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron. La présidente du FN récolte pour l'instant 23,26% des voix, contre 23,02% pour le leader d'En marche !

23h42 : La journaliste Apolline De Malherbe a partagé sur Tweeter une photo de François Hollande découvrant les résultats du premier tour.

23h40 : Pas de consigne de vote de François Asselineau et de Jean-Frédéric Poisson

François Asselineau, le "candidat du Frexit" qui a récolté 0,9% des suffrages, s'est refusé à donner une consigne de vote. "La situation est très grave. Pour ce qui me concerne, j’ai fait ce que j’ai pu", a-t-il dit sur Youtube. Il a refusé de choisir entre Emmanuel Macron, "marionnette de l'oligarchie financière" et le présidente du FN. Il a d'ailleurs prédit "la septième défaite des Le Pen".

Le président du Parti chrétien-démocrate (PCD), Jean-Frédéric Pousson, candidat malheureux à la primaire de la droite, ne soutiendra pas non plus l'ancien ministre socialiste. "J'ai combattu les projets d' Emmanuel Macron à l'Assemblée nationale pendant des heures. Je n'appelerai pas à voter pour lui", a-t-il déclaré sur RTL. "C'est une affaire de convictions. Mais je pense que et Emmanuel Macron et Marine Le Pen sont des scenarios catastrophes."

23h30 : Soutiens européens pour Emmanuel Macron

Le candidat d'En marche ! a reçu plusieurs messages de félicitations de responsables politiques européens. Martin Schulz, président du parti social démocrate allemand, a tweeté : "Je félicite Emmanuel Macron ! Maintenant, il faut que tous les démocrates en France s’unissent pour que la nationaliste ne devienne pas présidente". Steffen Seibert, porte-parole d'Angela Merkel, a de son côté déclaré : "C'est bien qu'Emmanuel Macron ait eu du succès avec sa position pour une UE forte et une économie sociale de marché. Bonne chance pour les deux prochaines semaines."

Enfin, Margaritis Schinas, porte-parole de la Commission européenne, a tweeté que Jean-Claude Juncker "a félicité Emmanuel Macron pour son résultat au premièr tour et lui a souhaité bon courage pour la suite".

23h15 : Jean Lassalle remercie ses soutiens

Le député des Pyrénées-Atlantiques Jean Lassalle, crédité de 1,2% des suffrages, a écrit sur Twitter : "Chers amis de la Marche, Françaises et Français, toute ma reconnaissance pour ce que nous avons fait ensemble en quelques mois. Je ne jouerai pas les filles de l'air en prétendant que je suis content de ne pas être au second tour. Non ! Mais le peuple est souverain. 500 000 résistants se sont levés, c’est un formidable signal d’espoir pour la France et pour une certaine idée de la civilisation."

23h10 : Sens commun ne donne pas de consigne de vote

Le mouvement issu de la Manif pour tous, soutien de François Fillon, refuse de se positionner en vue du second tour. Dans Famille chrétienne, Christophe Billan, le président du mouvement, déclare : "Nous laisserons à chacun sa liberté de conscience. Nous ne voulons pas embrigader, c’est dans notre ADN à Sens commun." Il explique : "Les deux options qui sont devant nous m’apparaissent délétères. D’un côté, le régime étatiste de Marine Le Pen, de l’autre la déconstruction irréaliste d‘Emmanuel Macron."

23h : Les intentions de report au second tour

Harris Interactive a réalisé pour M6, dès les résultats du 1 tour connus, une enquête auprès des électeurs afin de connaître leur intention de vote au second tour. Emmanuel Macron récolte 64% des intentions de vote, contre 36% à Marine Le Pen. Parmi les électeurs de Jean-Luc Mélenchon, 52% prévoient de se reporter vers Emmanuel Macron au second tour, 12% vers Marine Le Pen, et 36% voulant opter pour l'abstention. Les électeurs de Benoît Hamon veulent se tourner à 76% vers Macron, 3% pour Le Pen et 21% vers l'abstention. L'électorat de François Fillon est plus divisé, 47% allant vers Macron, 23% vers Le Pen et 30 vers l'abstention.

22h40 :Emmanuel Macron s'est exprimé

Emmanuel Macron s'est - longuement - exprimé aux alentours de 22h20, même si ce n'était pas pour dire grand chose. "Mes chers compatriotes, aujourd'hui le peuple de France s'est exprimé. Alors que notre pays traverse une moment inédit de son histoire (...), il y a répondu de la plus belle manière en allant voter massivement. il a décidé de me porter en tête du premier tour de ce scrutin. Je mesure l'honneur et l'insigne responsabilité qui ainsi me revient", a-t-il commencé. Après avoir salué les candidats du premier tour (sauf Marine Le Pen), remercié ses militants, sa famille, et sa femme Brigitte - et aussi François Fillon et Benoît Hamon - il s'est proposé de "dès à présent construire une majorité de gouvernement et de transformation, de nouveaux visages, de nouveaux talents, chacun peut y avoir sa place. Je ne demanderai pas d’où ils viennent, mais si ils sont d’accord avec le renouveau de notre vie politique, la sécurité des Français, refonder l’école, refonder notre société et relancer la construction européenne."

"Prenez dès ce soir la part du risque qui vous revient pour me rejoindre ainsi que la majorité parlementaire que je construirai dès demain", a-t-il dit.

"Mes chers concitoyens, il n’y a pas plusieurs France, il n’y en a qu’une, la nôtre, la France des patriotes, dans une Europe qui protège et que nous aurons à refonder. La tâche est immense, j’y suis prêt, à vos côtés. Le combat pour être digne de conduire notre pays commence ce soir. Et nous le gagnerons."

22h15 : Emmanuel Macron l'emporterait au second tour

Un sondage Ipsos réalisé après la divulgation des résultats du premier tour donne Emmanuel Macron gagnant au second tour.

22h10 : Jean-Luc Mélenchon ne reconnaît pas les résultats et ne donne pas de consigne de vote

Le leader de la France insoumise a livré un court discours, le visage grave : "Le résultat annoncé depuis le début de la soirée n’est pas celui que nous espérions. En toute hypothèse, ce ne sera pas celui qui a été annoncé qui sera le bon. En effet, le ministère de l’intérieur a réservé sa déclaration jusqu’à ce soir minuit. Bien sûr, d’ici là, médiacrates et oligarques jubilent."

Il annonce que la base du mouvement se prononcera sur la consigne à donner au second tour. "Lorsque les résultats officiels seront connus, nous les respecterons. Je ne saurais dire ni faire davantage à cette heure. Chacune, chacun d’entre vous sait en conscience quel est son devoir. Dès lors, je m’y range. Je n’ai reçu aucun mandat des 450 000 personnes qui ont décidé de présenter ma candidature pour m’exprimer à leur place sur la suite. Elles seront donc appelées à se présenter sur la plate-forme et le résultat de leur expression sera rendu public."

Il a poursuivi, lyrique : "Mon beau pays, ma belle patrie, et vous tous les gens, nous pouvons être fiers de ce que nous avons entrepris et réalisé. Nous sommes une force consciente et enthousiaste", a-t-il dit à ses militants réunis dans un bar du 10e arrondissement de Paris. "Les défis que nous avons nommés sans en cacher aucun ni aucune des difficultés qu’il soulèvent pour les régler, ces défis restent à relever, et ceux qui prétendent aujourd’hui à l’honneur de nous représenter ont fait la démonstration qu’ils étaient incapables de les penser."

"L’heure reste celle des caractères et de la conscience. Vous tous les gens, patrie bien-aimée, vous êtes un matin tout neuf qui commence à percer. Fidélité à la devise de la République, liberté, égalité, fraternité – vive la République, vive la France", a-t-il conclu, sans donner de consigne de vote.

21h50 : Jean-Marie Le Pen dénonce Macron, "vrai candidat" du système

Jean-Marie Le Pen, qui a suivi l'élection depuis son manoir de Montretout, s'est exprimé face à la presse : "Pour une fois, les sondages ne se sont pas trompés. Le candidat soutenu par l'ensemble du système de l'appareil médiatique et financier est au second tour. " Pour lui, la situation est inédite, même par rapport au 21 avril 2002. "J’étais un candidat beaucoup plus clivant que l’était Marine. Si les Français ont les yeux ouverts, ils ont la possibilité de lui faire confiance." "La présidente du Front national aura à affronter un candidat "habilement déguisé qui avance masqué et souriant", a-t-il dit.

21h40 : François Hollande donnera "très prochainement" sa consigne de vote (mais il n'y a pas trop de suspense, vu qu'il a appelé Emmanuel Macron pour le féliciter)

Le président de la République, a appelé le candidat d'En marche! pour le féliciter. Il s'exprimera "très clairement" et "rapidement" concernant son son choix pour le second tour, a indiqué l'Elysée. Mais ça ne sera pas ce soir.

21h33 : Philippe Poutou s'abstient d'appeler à voter pour Emmanuel Macron, mais s'engage fermement contre le Front national. Dans un communiqué, il écrit : "Iil n'y a pas d'autre solution que de reprendre la rue, contre l'extrême droite, mais aussi contre toutes celles et ceux qui, comme Macron, ont mis en place ou veulent imposer des mesures antisociales. Le NPA et ses militants se joindront aux manifestations contre le FN."

21h25 : Nicolas Dupont-Aignan ne donne pas (encore) de consigne

Le candidat de Debout la France s'est exprimé avant 21h30 : "La campagne a été décevante, tout a été fait pour dégoûter les Français de la politique. Vous avez massivement voté, prouvant votre attachement à la démocratie", a-t-il d'abord souligné. "Malgré la tyrannie des sondages, l'inégalité des temps de parole, la disproportion des moyens financiers, vous avez été près de deux millions à m’accorder votre vote." Il s'est déclaré prêt à "poursuivre le combat pour un beau patriotisme humaniste et républicain, dont la France a tant besoin ; à conforter mon parti, force politique désormais incontournable dans notre démocratie".

"Je réunirai les instances de mon parti en début de semaine, et en homme libre, le moment venu, je ne me déroberai pas et je ferai part de mon choix, en prenant en compte uniquement pour seule préoccupation l’intérêt supérieur de notre nation.", a-t-il conclu.

21h20 : Nathalie Arthaud votera blanc

La candidate de Lutte ouvrière (0,8% des voix) votera blanc au second tour. "Les travailleurs conscients doivent rejeter le vote pour Marine Le Pen", a-t-elle tweeté. Pour autant, "nous ne participerons à aucun front républicain, réunissant de la droite fillonniste jusqu’au Parti socialiste". Par conséquent, "au deuxième tour, pour ma part, je voterai blanc".

21h15 : Marine Le Pen : "vous avez le choix de l'alternance, la vraie"

La présidente du Front national, Marine Le Pen, s'est exprimée de son QG d'Hénin-Beaumont peu après 21h : "Vous m'avez porté au second tour de l'élection présidentielle. J'en mesure l'honneur, avec humilité et reconnaissance. (...) La première étape qui doit conduire les Français à l'Elysée est franchie", a-t-elle dit. Elle a interprété ce résultat "comme un acte de fierté française, celui d'un peuple qui relève la tête". 

"Le système a cherché par tous les moyens à étouffer le grand débat politique qu’aurait dû être cette élection. Ce grand débat va maintenant avoir lieu. Les Français doivent saisir cette opportunité unique, la mondialisation sauvage met en danger notre civilisation. Soit nous continuons sur la voie d’une dérégulation totale, les délocalisations, l’immigration de masse, la libre circulation des terroristes, le règne de l’argent-roi. Ou vous choisissez la France des frontières qui protègent notre identité."

"Vous avez le choix de l'alternance, la vraie. La grande alternance, l'alternance fondamentale qui mettra en place d'autres politiques. (...) Ce n'est pas avec l'hériter de François hollande que cette alternance tant attendue viendra. Je suis la candidate du peuple", a-t-elle ajouté, avant de lancer "un appel aux patriotes sincères".

21h02 : Alain Juppé s'est exprimé en faveur d'Emmanuel Macron

Candidat malheureux à la primaire de la droite, Alain Juppé s'est exprimé en faveur d'Emmanuel Macron. Après avoir "salué le combat de François Fillon", le maire de Bordeaux a appelé à voter pour le candidat d'En marche : "Je choisis d'apporter mon soutien a Emmanuel Macron dans son duel avec l'extrême droite", a-t-il dit. "Notre pays a besoin de réformes courageuses pour reconstruire un Etat fort, renouer avec le plein-emploi, remettre l’éducation et la formation au cœur des politiques publiques. J’attends qu’Emmanuel Macron restaure le crédit de la France sur la scène européenne et mondiale, et qu’il donne à  la jeunesse de France l’espoir d’un monde nouveau. 

20h50 : Laurent Wauquiez : "il n’y aura pas de coalition avec Emmanuel Macron"

Malgré le soutien de l'ensemble des ténors des Républicains en faveur de l'ancien ministre socialiste, Laurent Wauquiez l'a assuré sur France 2 : "On ne fait pas de petits arrangements sur nos valeurs, il n’y aura pas de coalition avec Emmanuel Macron. Je ne crois pas à cette approche très opportuniste de la politique française."

20h42 : François Fillon appelle à voter pour Emmanuel Macron

Le candidat des Républicains, disqualifié au premier tour, s'est exprimé vers 20h40. "Mes chers compatriotes, malgré tous mes efforts, malgré ma détermination, je n'ai pas réussi à vous convaincre. Les obstacles mis sur ma route étaient trop nombreux, trop cruels. La vérité de cette élection sera écrite. J’assume, cette défaite est la mienne. C'est à moi et à moi seul qu'il revient de la porter."

A ces électeurs, il l'assure : "A l'occasion des législatives, ils auront la possibilité de faire entendre la voix de la droite et du centre."

"En attendant, il nous faut choisir ce qu'il y a de préférable pour notre pays", a-t-il poursuivi. "Le Front national a une histoire qui est connue pour sa violence et son intolérance. (...) Il n'y a pas d'autre choix que de voter contre l'extreme droite. Je voterai donc en faveur d'Emmanuel Macron. J’estime de mon devoir de vous le dire avec franchise, il vous revient en conscience de réfléchir à ce qu’il y a de mieux pour votre pays et pour vos enfants."

" Mon rêve c'est que nos enfants puissent vivre dans un pays libre, débarrassé de la hantise du déclin. C'était mon ambition, mon projet. C'était mon rêve. L'avenir de la France est d'abord entre vos mains", a-t-il conclu.

20h38 : Manuel Valls aussi

Rassurez-vous, on ne va pas parler de tous les anciens collègues d'Emmanuel Macron.

20h31 : Bernard Cazeneuve et Jean-Marc Ayrault appellent à voter Macron

Le Premier ministre Bernard Cazeneuve a appelé à voter pour l'ancien ministre de l'Economie. Depuis Matignon, il a déclaré : "Ce soir, la présence d'une candidate d'extrême-droite au second tour de l'élection présidentielle, 15 ans après le choc d'avril 2002, appelle une position claire et forte de tous les républicains."

Une consigne également signée du ministre des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault :

20h28 : Sur France 2, le vice-président du Front national, Florian Philippot, s'est dit "très heureux" que Marine Le Pen soit au second tour. "Nous n’avions pas tous les intérêts et les soutiens de M. Macron et nous avons réussi à imposer l’idée du patriotisme à tous les niveaux. Il y a une possibilité de rassemblement très forte."

20h25 : Pour François Bayrou, maire de Pau et soutien d'Emmanuel Macron, " il y a dans ce score la manifestation d'un espoir pour les Français et la nécessité du rassemblement." Pour lui, "le moment de cicatriser ce qui est né de ces affrontements idéologiques est venu".

20h21 : Emmanuel Macron, avant son discours, a réservé quelques mots à l'AFP : ""On tourne clairement aujourd'hui une page de la vie politique française".

20h18 : Macron engrange les soutiens à droite

Sans surprise, Christian Estrosi (Les Républicains) a appelé à voter pour Macron. L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin également : "La présence de Mme Le Pen au second tour, c’est une très mauvaise nouvelle, c’est pour ça que, sans hésiter, j’appelle tous ceux qui sont dans la même ligne à se rassembler derrière Emmanuel Macron." Autre cadre des Républicains appellant à voter pour l'ancien ministre socialiste : François Baroin.

20h14 : Benoît Hamon appelle à voter pour Emmanuel Macron

Benoît Hamon a été le premier candidat à s'exprimer après la publication des résultats. "Cet échec est une profonde meurtrissure, je mesure la sanction historique, légitime, que vous avez exprimée. L’élimination de la gauche par l’extrême-droite pour la seconde fois est aussi une défaite morale pour la gauche", a-t-il dit. Après avoir dit être "fier d'avoir mené une campagne fondatrice", il l'a assuré : "la gauche n’est pas morte".

"Je sais que vous n’attendez pas une recomposition d’appareil, les arrangements d’un vieux monde politicien. Vous me l’avez dit, vous attendez une renaissance. Ce soir elle est douloureuse, demain elle sera féconde. Je ne vous la promets pas, je vous la demande", a-t-il dit, avant d'appeler clairement à voter pour Emmanuel Macron. "J'appelle à battre le plus fortement et le plus puissamment possible le Front national, à battre l’extrême droite en votant pour Emmanuel Macron, même si celui-ci n’appartient pas à la gauche et n’a pas vocation à la représenter demain." Il a qualifié Marine Le Pen "d'ennemie de la République".

20h07 : Notons que la Sofres donne Marine Le Pen et Emmanuel Macron dans un mouchoir de poche, aux alentours de 23% chacun. En tout état de cause, Brice Brice Teinturier, directeur général délégué de l'institut de sondages Ipsos, a estimé sur France 2 qu'il s'agit d'un "scrutin historique, qui qualifie pour la première fois deux candidats qui ne sont pas issus des formations traditionnelles de la gauche et de la droite."

20h02 : Les résultats complets (mais qui sont pour l'instant provisoires) :

Emmanuel Macron : 23,7 %
Marine Le Pen : 21,7 %
François Fillon : 19,5 %
Jean-Luc Mélenchon : 19,5 %
Benoît Hamon : 6,2 %
Nicolas Dupont-Aignan : 5%
Jean Lassalle 1,5 %
Philippe Poutou 1,2 %
François Asselineau 0,8 %
Nathalie Arthaud 0,7%
Jacques Cheminade : 0,2 %

Les résultats seront mis à jour au fur et à mesure de la soirée sur : http://elections.interieur.gouv.fr/presidentielle-2017/

20h : Emmanuel Macron en tête

Selon les premiers résultats, Emmanuel Macron arrive en tête de ce premier tour, avec 23,7% des voix. Il est suivi par Marine Le Pen, avec 21,7%. Les deux finalistes sont suivis par François Fillon et Jean-Luc Mélenchon, avec 19,5% chacun. Benoît Hamon doit se contenter de 6,2%.

19h40 : L'absentation à 23% ?

A défaut d'estimations des résultats, les sondeurs se font plaisir sur l'estimation de l'abstention. Elle serait de 23 %, selon Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France, LCP/Public Sénat, RFI-France 24, Le Point et Le Monde. Pour rappel, elle était de 20,52% au premier tour en 2012.

19h35 : Alerte du ministère de l'Intérieur

Le ministère de l'Intérieur rappelle qu'il ne diffusera aucun résultat avant 20h. Les "SMS d'estimations" prétendûment envoyés par le gouvernement sont donc faux. De toute façon, il ne reste plus que 25 minutes avant la fin du suspense...

19h : L'abstention estimée à 20%

Alors que les bureaux de vote de la plupart des villes ferment, et que le dépouillement va débuter, l'institut de sondage Elabe estime que le taux d'abstention devrait se situer aux alentours des 20%.

Côté mathématiques, Libération a calculé qu'en fonction de l'abstention présumée, il faudrait environ 366.000 votes pour faire un score de 1% au premier tour. Un chiffre à garder en tête si votre candidat préféré échoue à 1% (ou moins) du second tour.

 Par ailleurs, Jean-Luc Mélenchon vient d'arriver à son QG, le bar Belushi's dans le 10e arrondissement de Paris. "Il est en réunion avec sa garde rapprochée", selon Raphaëlle Besse Desmoulières, journaliste au Monde.

18h39 : François Fillon s'exprimera entre 20h et 20h30

L'information est donnée par le journaliste du Figaro Paul de Coustin, présent au QG du candidat.

18h30 : Plus que 30 minutes pour aller voter

La grande majorité des bureaux de vote ferment à 19h cette année, contre 18h lors des précédents scrutins.

Dans les plus grandes villes, les bureaux ferment à 20 heures. C'est le cas à Paris, Marseille, Lyon, Bordeaux, Toulouse, Nice, Montpellier, Grenoble, Nantes, Lille et Strasbourg, mais aussi dans plusieurs villes situées dans leur agglomération : Antibes, Cagnes-sur-Mer, Cannes, Le Cannet, Grasse, Mandelieu-la Napoule, Menton, Mouans-Sartoux, Mougins, Saint-André-de-la-Roche, Saint-Laurent-du-Var, Valbonne, Vallauris, Vence, Villeneuve-Loubet, Évry, Talence, Balma, Blagnac, Castanet-Tolosan, Colomiers, Cugnaux, Fonsorbes, Muret, Plaisance du Touch, Ramonville, Saint-Gaudens, Saint-Jean, Saint-Orens, Tournefeuille et L'Union, Sèvres, Neuilly-sur-Seine, Nanterre, Châteauroux, Villeurbanne, Saint-Denis, Bobigny, Créteil, Argenteuil, Cogolin, Versailles.

18h20 : Des troubles possibles ce soir

Selon une note des services de renseignements et de la Direction centrale de la sécurité publique (DCSP) révélée samedi par Le Parisien, des troubles pourraient éclater après l'annonce des résultats, ce soir. Les services de renseignements, outre la menace dhihadiste présente tout le long du scrutin, écrivent que "toutes les Directions départementales de la sécurité publique (DDSP), sans exception, ont fait part de leurs craintes de troubles à l’ordre public en cas de présence de partis politiques dits extrémistes au second tour de la présidentielle, poursuivent les rédacteurs. Dans ce cas, des manifestations sont à envisager avec une quasi-certitude. Des mouvements d’extrême gauche, plus ou moins implantés, chercheront sans nul doute à organiser des manifestations dont certaines pourraient entraîner des troubles sérieux."

Des groupuscules d'extrême gauche ont d'ores et déjà appelé à une "nuit des barricades", ce soir, notamment sur la place de la Bastille à Paris.

17h50 : Macron et Le Pen ont vu grand pour la soirée

Plus d'un millier de journalistes sont accrédités pour couvrir le discours d'Emmanuel Macron ce soir. Le candidat d'En Marche a réservé un pavillon entier du parc des expositions à Paris pour réunir ses soutiens. Du côté d'Hénin-Beaumont, d'où s'exprimera Marine Le Pen, 650 journalistes sont accrédités. Il y a aussi foule devant le QG de François Fillon, dans le 15e arrondissement de Paris.

17h30 : Attention aux sondages non sourcés

La commission des sondages fait parvenir le communiqué suivant : "Ayant pris connaissance de la diffusion des résultats d'un sondage relatif au premier tour de l'élection présidentielle qui aurait été réalisé après l'attentat du jeudi 20 avril et qui serait attribué à un institut français qui n'est pas cité, la commission des sondages a obtenu des huit principaux instituts de sondages français (BVA, Elabe, Harris interactive, Kantar-TNS-Sofres, IFOP, Ipsos, Odoxa, OpinionWay) l'assurance qu'ils n'étaient pas les auteurs d'études ayant conduit à établir les données chiffrées publiées. Dans ces conditions, la commission des sondages attire l'attention des électeurs français sur le fait qu'en l'état toute information relative à ce prétendu sondage doit être considérée comme une rumeur dépourvue de tout fondement."

Par ailleurs, les sondeurs rappellent qu'aucun sondage "sortie des urnes" n'est effectué ce jour. Les sondages publiés notamment par les médias étrangers (belges, pour ne pas les citer), non sourcés, sont donc à prendre avec des pincettes.

17h05 : Participation en légère baisse à 17h

A 17 heures, 69,42% des électeurs s'étaient rendus aux urnes, d'après des chiffres du ministère de l'Intérieur. En 2012, la participation était de 70,59% à la même heure.

15h50 : Donald Trump suit de près l'élection présidentielle en France

Le président américain suivrait d'un œil intéressé le scrutin hexagonal, évoquant sur Twitter "une élection très intéressante qui se déroule en ce moment en France"

A LIRE AUSSI : Carla Bruni-Sarkozy appelle à voter "même si ce n'est pas pour son mec"

14h55 : Jean-Marie Le Pen regrette "une grosse boulette"

Les affiches de Marine Le Pen n'étaient pas affichées dans les bureaux de vote à l'étranger, contrairement aux autres candidats. Selon le ministère des Affaires étrangères, la faute en revient au parti frontiste, qui n'aurait pas respecté les délais légaux. Une "grosse boulette" selon Jean-Marie Le Pen.

14h30 : Sécurité renforcée autour des bureaux de vote

50 000 policiers et gendarmes, appuyés par 7 000 militaire de l'opération Sentinelle, sont mobilisés pour sécuriser les 66546 bureaux de vote. Ces derniers sont particulièrement surveillés à Paris et à Nice. C'est la première fois qu'une élection présidentielle se déroule sous le régime de l'état d'urgence, instauré à la suite des attentats du 13 novembre 2015. 

12h15 : Une participation en légère hausse

Premier chiffre d'importance ce dimanche : la participation. A midi, elle s'élevait à 28,54%, soit un chiffre quasi-identique à 2012 (28,29%). En 2007, il était de 31,21 %, et de 21,24 % en 2002.

11h30 : Mélenchon, Fillon, Le Pen et Macron ont également voté

François Fillon, le candidat Les Républicains, s'est rendu dans un bureau de vote du 7e arrondissement de Paris. Jean-Luc Mélenchon a également voté dans la capitale, mais dans le 10e arrondissement. Accompagné de sa femme, le leader d'En Marche ! s'est lui déplacé au Touquet. Quant à Marine Le Pen, elle a voté à Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais.

10h45 : François Hollande a voté à Tulle

Le chef de l'Etat a voté ce dimanche matin peu avant 10h à Tulle.

10h30 : Quid des estimations de résultats ? 

Les 66 546 bureaux de vote resteront ouverts jusqu'à 19h (20h dans les grandes villes), soit une heure de plus que lors des présidentielles précédentes. En avril 2016, le Parlement a en effet adopté une loi repoussant d'une heure la fermeture des bureaux de vote. Une initiative qui a pour but de limiter les risques de divulgation des résultats et ne pas influencer les électeurs qui n'auraient pas encore voté. 

Mais en cas de résultats serrés, cet horaire va rendre particulièrement compliqué l'estimation qui permet habituellement d’annoncer les noms des deux qualifiés dès 20h.

10h21 : Benoît Hamon a voté

Distancé dans les sondages, le candidat du PS à la présidentielle a voté ce dimanche à Trappes, dans les Yvelines. 

10h15 : Nicolas Dupont-Aignan le plus matinal

Le candidat de Debout la France a voté ce dimanche dans son fief de Yerres. 

10h10 : La métropole vote, après une partie de l'Outre-mer et de l'étranger

Après plusieurs territoires ultramarins samedi, La Réunion et Mayotte à l'aube, le scrutin du premier tour de la présidentielle a démarré à 8h ce dimanche dans en France métropolitaine. 

Lu sur Le Figaro

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