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"15 minutes pour convaincre": Emmanuel Macron veut diviser par deux le nombre d'élèves par classe dans les zones sensibles
©Capture d'écran Youtube

Education

Sur France 2, Emmanuel Macron a mis l'accent sur l'éducation et a répondu à la polémique sur ses propos concernant la culture française.

Emmanuel Macron était le huitième candidat interrogé par David Pujadas et Léa Salamé dans "15 minutes pour convaincre", la grande émission politique sur France 2, dans laquelle les 11 candidats à la présidentielle s'expriment ce jeudi soir.

Il a commencé par rendre hommage au policier tué ce soir sur les Champs-Elysées et "apporter toute ma solidarité aux forces de police et aux forces de l'ordre. Ce soir, on sait qu’au moins un policier a été tué. Cette menace, on sait qu’elle fera partie de notre quotidien."

Il a ensuite été interrogé sur l'encadrement des loyers dans les zones tendues, qu'il ne veut pas maintenir "de manière automatique". " "Ce que je veux faire, c'est libérer la construction de logements dans ces trois zones (Paris, Marseille, Aix-en-Provence, ndlr) en lançant des opérations de construction, en raccourcissant les délais de construction". 

Il est revenu sur la question de l'ISF, qu'il ne veut pas modifier. "L'ISF pénalise le financement de notre économie. Nous avons besoin de financer les PME, les artisans, les startup pour avoir un capital en soutien de notre industrie. Celui qui réinvestit n'est pas taxé sur la fortune. Pour les autres, les règles ne changent pas. Ils continueront à payer l'ISF", a-t-il dit.

Pour sa "carte blanche", il a choisi de parler d'éducation et a milité pour une "éducation au début de la vie et tout au long de la vie". Il veut "réduire les classes de CP et CE1 à 12 élèves dans les zones d'éducation prioritaire, car c'est là que se concentre l’échec scolaire". "J'arrête l'hypocrisie de l'égalitarisme. Je veux qu'on se donne les moyens de réussir : diviser par deux le nombre d'élèves par classe dans une zone sensible, ça change tout."

Il est revenu aussi sur ses propos concernant la culture française, qui avaient créé la polémique. ""J'ai dit qu'il n'y avait pas une culture française mais plusieurs. La culture française, c'est quoi ? Le français c’est d’abord une langue, c’est ensuite une histoire, une tradition. C’est en même temps la capacité à s’en affranchir à chaque fois, à emprunter des chemins de traverse. Il n’y a pas UNE culture française, comme il n'y a pas UNE identité française".

En fin d'entretien, il a mentionné un regret : "j'ai blessé, je le regrette, notamment sur la guerre d'Algérie. J'ai blessé des gens qui n'étaient pas visés."

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