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Terrorisme : les candidats à la présidentielle sont-ils suffisamment protégés ?
©Thomas SAMSON / AFP

Risques

SI l'attentat déjoué à Marseille n'avait pas de cible identifiée, plusieurs candidats étaient prévenus d'une menace sérieuse contre eux.

Les deux hommes arrêtés ce mardi à Marseille et sur le point de commettre un attentat visaient-ils un des candidats à la présidentielle ? Pour le moment, les enquêteurs n'en n'ont pas la certitude. Mais dans une vidéo d'allégeance à l'Etat islamique, un des suspects arrêtés, Mahiedine M., affichait dans son montage la une du JDD présentant François Fillon. Dès le 12 avril, la DGSI a ainsi prévenu plusieurs candidats.

Dès lors, le ministère de l'Intérieur décide de renforcer la sécurité des grands meetings, notamment ceux de François Fillon et ceux d'Emmanuel Macron. Les QG de campagne sont aussi davantage surveillés. L'entourage d'Emmanuel Macron a ainsi souligné au JDD que des démineurs ratissaient les salles avant les discours du candidat. Quant à François Fillon, il a refusé de porter un gilet pare-balles comme conseillé par les policiers.

Cela s'ajoute à la protection policière classique des candidats, opérée par les policiers de la sous-direction de la Protection des personnes (SDPP). L'Unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat) décide, selon le degré de menace, du nombre de policiers alloués.

Selon l'Express, François Fillon disposait de 4 agents, mais ces derniers ont réclamé le triplement de ce chiffre pour assurer la sécurité du candidat de droite. "Marine Le Pen, Emmanuel Macron et Benoît Hamon disposent de cinq policiers en permanence, Jean-Luc Mélenchon trois, François Asselineau deux, Nicolas Dupont-Aignan et Jacques Cheminade un seul chacun" précise le journal. Quant à Philippe Poutou et Nathalie Arthaud, ils refusent la protection policière.

A noter qu'environ 80 personnalités ont perdu, le temps de la campagne, leur protection rapprochée pour que les agents puissent se charger des candidats. "Il s'agit de missions de confort ou de complaisance", souligne un syndicaliste à L'Express.

Lu sur l'Express

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