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François Fillon : "On n'a pas de majorité si l'on reste uniquement sur un créneau idéologique"
©AFP

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Le candidat de la droite et du centre était invité ce mardi sur Europe 1.

Sur Sens commun : "Je ne supporte pas la police de la pensée, j’ai dans ma majorité à la fois Sens commun et François Baroin, des gens qui sont très à droite à Nathalie Kosciusko-Morizet. Ils ont tous vocation à faire partie de ma majorité et du gouvernement. C’est en ayant une majorité qu’on gouverne un pays. On n'a pas de majorité si l'on reste uniquement sur un créneau idéologique."

L'identité française : "Il y a une partie des intellectuels, des élites qui considèrent que c’est quelque chose de dépassé, et qui sont favorables à une forme de multiculturalisme ou à un regard pénitentiel sur notre histoire. Moi je pense que pour aller de l'avant, pour réussir, pour se donner un avenir, il faut qu’on soit fier de notre pays. Il faut regarder notre histoire avec un regard global. Quand on regarde les nations qui réussissent bien, on se rend compte qu'elles n’ont pas ce regard critique sur l’histoire et son identité."

L'immigration : "L'immigration doit être régulée car nous avons une situation économique, sociale, de logement qui ne permet pas d’accueillir autant de gens que ceux qui veulent venir chez nous. Un moratoire, ça n’a aucun sens. On doit accueillir les étudiants. Sans les médecins étrangers dans nos hôpitaux, ils ne fonctionneraient plus (…) Ce qui nous menace ce n’est pas l'immigration, c’est notre démission par rapport à nos valeurs et notre histoire. Si on est fier de notre identité, si on la défend, on intègre plus facilement les étrangers.

Sa relation avec les médias : "Si la presse se fait siffler, ce n'est pas à ma demande, il faut aussi vous poser la question si vous avez zéro responsabilité dans cette situation. Pendant deux mois et demi on a fait du 'Fillon bashing'. La moindre info sortie des officines de 'Mediapart' et du 'Canard enchaîné' se retrouvait sur vos antennes sans même la vérifier."

Sa baisse dans les sondages : "C’est ce que je sens sur le terrain depuis plusieurs semaines, parce que je connais la sociologie de mon pays, je sais qu’il y a un électorat de la droite et du centre qui veut une alternance, parce que je sais qu’il n’y a pas 55% de révolutionnaires ou d’extrémistes en France, et que je n’accorde aucun crédit à des sondages qui reflètent plus des émotions que des réalités."

Lu sur Europe 1

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