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"Nous avons fait tourner les modèles économiques" assure Jean-Luc Mélenchon
©Capture d'écran

Promis

Dans Ouest France, le candidat de la France insoumise défend son programme économique par la relance et sa vision de la diplomatie, parfois décriée.

Les élections législatives : "Une fois que les Français élisent un Président, en général, ils lui donnent les moyens de gouverner. Je ne vois pas pourquoi les gens qui m'auraient élu, tout d'un coup changeraient d'avis !" affirme-t-il.

Ses 173 milliards d'euros de dépenses : "D'abord, il faut bien comprendre qu'injecter de telles sommes dans l'économie est un circuit, avec des recettes à la sortie" explique-t-il, évoquant notamment la TVA. "De même, quand on dit 173 milliards, c'est 173 milliards qui se transforment en paie, en consommation, et donc en impôt sur le revenu et à nouveau en taxes (…) Nous avons fait tourner les modèles économiques. Le FMI, qui n'est pas une organisation gauchiste, dit que, pour un euro investi et emprunté, il y a trois euros d'activité. Nous avons choisi un coefficient multiplicateur de 1,5 et non de 3 (…) Mettez ce chiffre en parallèle avec les 100 milliards nécessaires pour le carénage des centrales nucléaires. Et là, personne ne dit rien !"

Le programme de François Fillon : "Il faut se rendre compte que M. Fillon Premier ministre a fait 600 milliards de dette. Et quand il propose 500 000 fonctionnaires de moins, c'est 500 000 paies en moins, de la consommation en moins, des impôts en moins."

La politique sur les entreprises : "je prévois une baisse de l'impôt des petites entreprises et un taux d'escompte à 0 % pour elles" souligne-t-il.

La crainte des marchés financiers : "La solvabilité d'un pays, c'est un tout. Peu de nations sont aussi solvables que les grandes nations européennes. La dette de la France, c'est du bon papier. Il n'y a aucune raison d'aller mettre ses économies ailleurs."

Ses leviers de croissance : "La France a le deuxième domaine maritime mondial après celui des États-Unis. Je crois que ce secteur peut permettre la création de 300 000 emplois. Ce chiffre, ce n'est pas moi qui le donne, mais les professionnels de ce secteur (…) Tout ne demande qu'à démarrer. Il y a un potentiel et un savoir-faire extraordinaires. Nous avons des chercheurs. Ce qu'il faut, c'est de l'argent."

Ses menaces de quitter l'Europe : "Je fais un pari raisonnable. Nos partenaires européens doivent comprendre qu’on ne peut plus continuer comme ça. Sinon, l’Europe va se fracasser.

Sa politique étrangère : "Les frontières sont menacées dans un certain nombre d’endroits en Europe. Ceux qui se contentent de le constater et d’avoir pour réponse que nous allons nous armer nous mettent dans une situation dangereuse lance-t-il.

Son soutien à Cuba : "Cuba a défendu tous les mouvements de libération nationale d'Amérique latine et dû subir l'embargo des États-Unis, pourtant condamné par l'Onu. Mais je n'ai jamais approuvé la façon dont était organisée politiquement Cuba. Je n'ai pas l'intention de faire Cuba en France."

La faillite du Venezuela : "Le Venezuela avait une politique de social-démocrate. Personne n'a été exproprié. Il n'y a pas eu de nationalisations non plus. J'ai soutenu Chávez contre l'agression des Américains. Aujourd'hui, le problème de ce pays, c'est d'abord la baisse du prix du pétrole. Je n'y suis pour rien. Je trouve que c'est un signe d'extrême désarroi intellectuel de m'affronter sur un terrain pareil avec une telle caricature."

Lu sur Ouest France

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