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Édith Bouvier 
arrive sur une civière à Villacoublay
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Sauvée !

La journaliste, grièvement blessée en Syrie, a été conduite à l'hôpital. Le photographe William Daniels est sain et sauf.

[Mis à jour à 20h30]

Le photographe William Daniels, collègue d'Edith Bouvier, a témoigné sur Europe 1, une première depuis son retour en France, vendredi soir :

Resté aux côtés d'Edith Bouvier pendant neuf jours à Homs, William Daniels a confié s'être beaucoup inquiété pour sa collègue :  "C'était mon angoisse permanente, qu'elle ait des conséquences graves".

"Je pense que pas loin de 300 obus sont tombés parfois sur [le quartier de] Baba Amr en une journée [...] plusieurs dizaines nous cherchaient nous, je crois qu'il n'y a pas de doute là-dessus", a-t-il indiqué.

[Mis à jour à 19h45]

La reporter du Figaro Edith Bouvier et le photographe William Danielssont arrivés vendredi à l'aéroport militaire de Villacoublay, aux alentours de 18 heures, après avoir été exfiltrés de Syrie au Liban, puis embarqués dans un avion Falcon français.

Edith Bouvier, grièvement blessée au fémur lors du bombardement de Homs, a été évacuée sur une civière et conduite à l'hôpital militaire Percy de Clamart.

Les deux journalistes ont été accueillis par le président Nicolas Sarkozy, ainsi que par Serge Dassault et Etienne Mougeotte, respectivement propriétaire et directeur de la rédaction du Figaro.

Le Figaro publiera dans son édition de samedi le récit des deux journalistes, qui ont raconté leur "grande évasion" à une journaliste du quotidien depuis l'hôpital de Beyrouth.

[Article publié le 2 mars à 10h]

Édith Bouvier et William Daniels ont quitté la Syrie et ont rejoint le Liban. L'information est, cette fois, confirmée officiellement par Nicolas Sarkozy. La journaliste, blessée, a été prise en charge par l'hopital de L'Hotel Dieu à Beyrouth.

Il y a deux jours, l'une des tentatives d'exfiltration avait failli aboutir, avant de se solder par un échec. Le président de la République a eu avec Edith Bouvier une conversation téléphonique. "Elle est naturellement très fatiguée, elle a beaucoup souffert mais elle sait qu'elle est libre et qu'elle sera bientôt soignée".

Au-delà de la bonne nouvelle, Nicolas Sarkozy a insisté pour "ne pas oublier la tragédie qui continue de se dérouler à Homs. Nous n'oublions pas qu'il y a encore certains de vos confrères prisonniers de cet enfer, et le fait qu'ils ne soient pas Français n'enlèvent rien à la tragédie qu'ils vivent".

Lu sur France Info

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