Christian Estrosi à François Fillon : "Chez moi, on ne fait pas siffler les amis"

Ce week-end, Christian Estrosi a provoqué la colère de certains membres de la classe politique. En cause, le premier adjoint à la mairie de Nice a reçu Emmanuel Macron à l'hôtel de la région Paca. Cette rencontre est intervenue le lendemain du meeting de François Fillon, à l'occasion duquel, le président de la Région Paca a essuyés des sifflets de la part des militants du candidat de la droite.

"Je regrette toujours quand les gens sont hués", a déclaré sur BFMTV François Fillon, interrogé par Jean-Jacques Bourdin sur ce comportement de ses partisans. Il aussi a invoqué "une réaction spontanée d'une salle qui est en colère, et qui a le sentiment (...) que certains ont flotté dans le soutien" au candidat LR. "Ça m'est arrivé de me faire huer par les partisans de Christian Estrosi, je le regrette le toujours", ajoute l'ancien Premier ministre.   

"Chez moi, on ne fait pas siffler les amis"

"Il y avait plus de 6 000 personnes dans cette salle de Toulon, et contrairement à d'autres candidats (...) il n'y a pas chez nous des gens qui déclenchent des sifflets et des gens qui déclenchent des applaudissements", plaide encore François Fillon.

Ce lundi, répondant aux déclarations matinales de François Fillon, Christian Estrosi a écrit sur son compte Twitter : "Chez moi on ne fait pas siffler les amis. Si c'était le cas, il y aurait rappel à l'ordre. On rassemble pour gagner !"  Ainsi, il fait allusions à son interview dans Nice-Matin, dans lequel il estimait que le candidat à la présidentielle "aurait eu beaucoup de dignité de dire quelque chose". Selon lui, François Fillon a laissé "le sentiment qu'au fond, les salles qui viennent le soutenir sont des salles qui divisent". 

Non @FrancoisFillon, chez moi on ne fait pas siffler les amis. Si c'était le cas, il y aurait rappel à l'ordre. On rassemble pour gagner! https://t.co/BCzeRrVfWJ

— Christian Estrosi (@cestrosi) 3 avril 2017