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Guyane : début de la grève générale dans un climat tendu
©Reuters

Tensions

La situation du département d'outre-mer est entrée avec fracas dans les débats présidentiels.

Le gouvernement ne s'attendait peut-être pas à gérer une telle situation, un mois avant le début du premier tour de la présidentielle. Ce lundi, la Guyane, département d'outre-mer, entame une grève générale, signée par 37 syndicats dans un climat de tension papable. En cause : une insécurité croissante, une infrastructure délabrée, un chômage à 22%... Pour les Guyanais, leur territoire a été oublié par la République. Face à la situation, Bernard Cazeneuve a appelé au calme et envoyé une mission interministérielle. Mais les représentants de la grève veulent rencontrer directement les ministres, à commencer par celle de l'outre-mer Ericka Bareigts. "On pourra aller en Guyane lorsque les conditions seront réunies et que les choses auront bien avancé" explique cette dernière sur France Info. "Aujourd'hui ce que je souhaite, c'est le dialogue, l'identification des demandes pour pouvoir apporter des réponses."

Plusieurs candidats se sont emparés du sujet pendant le weekend. A commencer par Emmanuel Macron : "l'Etat doit s'engager en termes d'infrastructures de transport, de systèmes de santé, de relance économique dans le territoire guyanais (…) Il est essentiel aujourd'hui que les pouvoirs publics puissent s'engager derrière la Guyane, parce que c'est le plus grand département de France." Marine Le Pen a aussi évoqué le sort de la Guyane lors d'un meeting à Lille, assurant "comprendre" la révolte syndicale et promettant un "ministre d'Etat d'Outre-mer."

Lu sur le Figaro

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