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Sarkozy annonce le redémarrage du haut fourneau de Florange
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Présidentielle 2012

Invité de France Inter ce matin, le candidat sortant a aussi fustigé la proposition de François Hollande de créer une tranche supérieure d'impôt à 75%.

(Mis à jour jeudi 1er mars à 11h50)

Nicolas Sarkozy était l'invité de France Inter ce jeudi matin.

Dans la foulée de l'interview présidentielle, ArcelorMittal a confirmé qu'il visait bien un redémarrage au deuxième semestre mais l'a conditionné à une reprise économique : "Deux millions d'euros supplémentaires vont être alloués immédiatement à des travaux de maintenance afin de permettre un redémarrage de la phase liquide de Florange au second semestre dans la perspective d'une reprise économique", a indiqué le groupe dans un communiqué.

L'annonce de Nicolas Sarkozy a d'ailleurs été accueillie avec réserve, par un des responsables syndicaux du site. "Je reste assez dubitatif. J'attends que M. Mittal lui-même nous annonce le redémarrage du haut fourneau (...) et non pas son petit télégraphiste Nicolas Sarkozy", a raillé de son côté le député (PS) de Moselle Michel Liebgott, élu dans la circonscription où se trouve le site sidérurgique. Selon ce dernier, ces deux millions "ont déjà été négociés par l'Etat en compensation du chômage partiel qu'il paye depuis le début de l'année".






Nicolas Sarkozy s'en prend au directeur de France Culture :

Le candidat Sarkozy a critiqué, sans le nommer, le soutien apporté à François hollande par le directeur de France Culture, Olivier Poivre d'Arvor. Dans une tribune publiée dans L'Express, Olivier Poivre d'Arvor explique pourquoi il soutient le candidat PS.

"Imaginez si le dirigeant d'une radio publique faisait campagne pour moi dans L'Express !, a lancé Nicolas Sarkozy. Est-ce que c'est ça la République exemplaire ? (...) J'imagine la matinale si un dirigeant d'une télévision ou d'une radio publique avait fait un papier pour dire : mon choix, c'est Nicolas Sarkozy", a-t-il poursuivi, sans citer jamais explicitement Olivier Poivre d'Arvor.


Enseignement :

"Je confirme l'abandon de la règle du 1 sur 2 pour la maternelle et le primaire", a déclaré Nicolas Sarkozy. Cette annonce devait initialement être faite lors de son discours proclamé à Montpellier sur l'éducation mais le candidat aurait oublié ce passage, pourtant écrit, lors du meeting. Il répète également sa proposition de créer "des bureaux pour chaque enseignant puisse recevoir les élèves et les parents".

"Je propose, sur la base du volontariat, aux enseignants qui font 18 heures de faire 26 heures pour 500 euros nets de plus par mois", répète Nicolas Sarkozy.


Redémarrage du haut fourneau de Florange‎ :

Le président-candidat a annoncé qu'à la demande de l'État, ArcelorMittal va investir 17 millions d'euros dans son site de Florange. Deux millions serviront selon le président-candidat à des travaux sur les hauts fourneaux, qui redémarreront au deuxième semestre. Sur les 15 autres millions, 7 seront investis dans un "nouveau gazomètre" et 8 afin de développer de "nouveaux produits destinés à l'automobile". "Ça ne règle pas tous les problèmes de la sidérurgie, mais c'est du concret, il faut se battre pour obtenir ça", a dit Nicolas Sarkozy.

"Les engagements qui ont été pris pour Gandrange ont été scrupuleusement tenus. 571 salariés ont été reclassés. Aucun licenciement", rajoute-t-il.


Tacle à François Hollande sur sa propositionde taxer les plus riches à 75 % :

Interrogé sur la proposition de François Hollande de taxer les plus riches à 75 %, Nicolas Sarkozy a dénoncé "une proposition d'une démagogie insensée". "Monsieur Hollande veut moins de riches, moins je veux moins de pauvres""Faut-il absolument faire la chasse à tous ceux qui créent, à tous ceux qui innovent ?", demande-t-il avant de railler son adversaire : "Avec François Hollande, tous les jours on a un nouvel impôt.

Le président-candidat a par ailleurs relevé que la proposition de François Hollande revenait à taxer à 83%, le taux de 75% s'ajoutant aux 8% de Contribution sociale généralisée.
"A 83%, vous convenez parfaitement bien qu'il n'y a aucun intérêt à rester" dans l'Hexagone, a déclaré Nicolas Sarkozy. "Si demain on a un nouveau Bill Gates, est-ce qu'il faudra lui dire de partir, qu'on a pas besoin de lui ?"


Tout ne se réduit pas à une "question de style" :

"Ce qui compte c'est le contenu", assure Nicolas Sarkozy, déplorant que dans la vie politique on s'attache "tellement à l'image plutôt qu'au fond des choses". Il ajoute :  "J'ai eu à affronté trois années de crise, une crise mondiale... J'ai essayé de tenir au mieux mes engagements.

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