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Marine Le Pen en visite au Tchad : "Il faut en finir avec la Françafrique"
©Reuters

Déplacement

"Je suis venue pour développer un certain nombre de principes et d'idées. La sécurité et la prospérité de la France et de l'Afrique sont indissociables. Nous devons nous appuyer massivement sur la coopération avec les pays francophones", explique la présidente du FN dans les colonnes du Figaro.

Avant de rencontrer mercredi 22 mars les militaires français de l'opération Barkhane, basés à N'Djaména (Tchad), Marine Le Pen s'est entretenue mardi avec le président du Tchad Idriss Déby Itno. Dans un entretien accordé au Figaro, la présidente du Front national a développé le sens de ce déplacement. 

>>>> À lire aussi : Sommet France-Afrique : quel pré carré reste-t-il après 15 ans d’offensive des Chinois (et d’autres…) de ce qui était notre chasse gardée ?

"Je suis venue pour développer un certain nombre de principes et d'idées. La sécurité et la prospérité de la France et de l'Afrique sont indissociables. Nous devons nous appuyer massivement sur la coopération avec les pays francophones. Aujourd'hui, cette coopération est ridicule: la France n'y investit que 300 millions d'euros. Il faut soutenir l'éducation, l'agriculture et, si l'on veut réduire les flux migratoires, il faut aussi agir sur l'axe de la défense et de la sécurité. Je souhaite y consacrer 0,7% du PIB, soit environ 16 milliards d'euros. J'ai expliqué au président Déby que je n'entendais pas continuer cette politique de la 'Françafrique', faite d'ingérences et d'exigences de contreparties, parfois opaques. Je lui ai dit également que j'étais un défenseur de la souveraineté des Etats, alors que l'Union européenne ne cesse de faire du chantage", assure-t-elle, avant d'évoquer sa visite aux forces françaises :

"Je veux d'abord leur rendre hommage. Dix-huit soldats sont tombés depuis 2013. Ils combattent dans des conditions extrêmement difficiles, pas seulement à cause du manque de matériel mais parce que les hommes sont mis à rude épreuve. Je souhaite aussi connaître l'avis du commandant de cette force sur les moyens dont elle dispose, sur l'objectif de force commune avec le G5 Sahel et les transformations possibles de l'opération Barkhane", explique Marine Le Pen. 

Lu sur Le Figaro

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