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François Fillon répond à la polémique autour de ses costumes
©capture écran France 2

Combatif

"Plus on m’attaque, plus je vais répondre", prévient-il.

Invité sur Europe1 ce matin, François Fillon a tout d’abord répondu à la nouvelle polémique, concernant ses costumes offerts par un ami. "Je suis la cible d'un tel nombre d'attaques que je ne peux pas ne pas considérer qu'il y a une espèce de chasse à l'homme", affirme le candidat à l’élection présidentielle. "Chaque jour, on descend un peu plus bas dans l'intrusion dans ma vie privée. Est-ce que c'est en raison de mes positions économiques, de positions conservatrices que j'ai pu avoir qu'il y a des dizaines de socialistes qui fouillent dans les poubelles pour s'occuper de mes costumes demain de mes chemises et pourquoi pas de mes caleçons ?", ironise-t-il, avant d’ajouter : "On a encore le droit de recevoir des cadeaux dans cette société". "Quant aux rémunérations des assistants parlementaires, elles sont claires, elles sont fixées par l'Assemblée nationale. C'est toujours François Fillon qui est la cible. Je ne peux pas ne pas y voir une campagne lancée contre moi", déclare-t-il. Puis, il prévient : "Plus on m’attaque, plus je vais répondre".

Convoqué par des juges en vue d’une mise en examen, le 15 mars, l’ancien Premier ministre admet : "Je ne peux pas dire que je m'y rende avec plaisir". "Depuis le début, je ne suis pas traité comme un justiciable comme les autres. Depuis le début, il y a un calendrier qui est totalement indexé sur le calendrier politique. Tout cela est conduit avec une précipitation qui n'est pas normale",  dénonce-t-il.

En outre, il a commenté le mot d'Alain Juppé, qui a vu dans l'obstination de François Fillon face aux affaires un gâchis. "Ceux qui sont à l’origine d’un gâchis, ce sont ceux qui instrumentalisent la justice, qui lancent des accusations non fondées et qui depuis un mois polluent le débat présidentiel", répond-il. Quant aux départs dans son camp : "La plupart d’entre eux reviennent. L’élection présidentielle, ce n’est pas une affaire de présidents de région, de parlementaires, c’est d’abord la rencontre d’un homme avec un peuple", lâche-t-il.

"L’unité de ma famille"

François Fillon devait annoncer le nom de ses futurs ministres, cependant il assure d’avoir changé d'avis. "Ça fait un mois que je suis attaqué de tous les côtés, ça a conduit à des tensions au sein de ma famille politique, qui m’a amené à faire appel à une mobilisation populaire. Il me reste six semaines, que je vais consacrer à l’unité de ma famille. Hélas, j’ai renoncé à cette solution", explique-t-il. Il reste également combatif et pense se retrouver, malgré tout, au second tour.

Il tacle donc ses concurents, dont Emmanuel Macron. Selon lui, le candidat d’En Marche ! "ne propose aucune réforme structurelle". "C’est une sorte d’hologramme de François Hollande, en plus jeune", lance-t-il.  "Ce sont des mesures ponctuelles, conjoncturelles, des aménagements. Il ne propose pas de choc en termes de compétitivité, de baisse des charges aussi importante que je propose, la fin des 35 heures, une seule aide sociale unique"."S’il y a une catégorie de personnes qu’on n’a pas de peine à trouver, c’est des candidats à des ministères", ajoute-t-il.

 Mais il n’a pas oublié Marine Le Pen et s’est adressé aux électeurs tentés par le FN : "Je leur dis : ce choix est une voie sans issue qui conduirait le pays à une impasse politique, qui ruinerait très vite les petits épargnants et mettrait l’économie française au bon des économies européennes."

Lu sur Europe 1

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