Evacuation
Syrie : situation très confuse sur le sort d’Édith Bouvier
Après avoir affirmé en milieu d'après-midi que la journaliste française avait été transférée au Liban, Nicolas Sarkozy est revenu sur ses propos en soulignant qu'il ne pouvait pas confirmer qu'elle se trouvait "en sécurité".
D'autre part, Franck Louvrier, conseiller en communication de l'Elysée ne confirme pas pour l'heure la déclaration du président de la République. D'après BFM TV, Nicolas Sarkozy a confirmé en milieu d'après-midi que la journaliste française avait quitté la Syrie. Le chef de l'Etat a déclaré : "Elle a de multiples fractures (...) Ça n'a pas été des négociations extrêmement faciles" pour parvenir à ce qu’Édith Bouvier quitte Homs.
Mais à peine deux heures plus tard, le chef de l'Etat a dû revenir sur ses propos, en expliquant qu'il fallait faire attention à "ne pas être manipulés".
Après plusieurs heures de confusion, l'évacuation de la journaliste française Édith Bouvier, blessée mercredi dernier à Homs, a finalement été confirmée par un responsable libanais ce mardi. "Les journalistes Édith Bouvier et Paul Conroy sont arrivés dans la nuit au Liban et ils sont sains et saufs", a précisé ce responsable.
Mardi matin, l'agence Reuters avait annoncé que le Britannique Paul Conroy et la Française Édith Bouvier avaient tous deux été évacués vers le Liban, en se basant sur des sources au sein de l'opposition syrienne. Par la suite, des informations contradictoires au sujet de la reporter travaillant pour le Figaro ont été diffusées.
L'ambassade de France au Liban ne confirmait pas l'évacuation d’Édith Bouvier. Même son de cloche au Quai d'Orsay. "Nous n'avons pas a ce stade d'éléments qui nous permettraient de confirmer ce qui est diffusé par certains médias concernant Édith bouvier", a déclaré le porte-parole Bernard Valero lors d'un point-presse, tandis qu'un responsable français indiquait sous couvert de l'anonymat à l'AFP que la jeune femme était toujours coincée à Homs.
Paul Conroy et Édith Bouvier ont été blessés mercredi 22 février dans le quartier de Baba Amr lors d'un bombardement au cours duquel la journaliste du Sunday Times Marie Colvin et le photographe français Rémi Ochlik ont été tués.
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