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Le groupe franco-suisse Lafarge se dit prêt à vendre le ciment pour le mur anti-clandestins voulu par Donald Trump
©JIM LO SCALZO / POOL / AFP

Polémique

"Nous n'avons pas d'opinion politique" a estimé le patron du groupe LafargeHolcim.

Business above all. Le groupe franco-suisse LafargeHolcim a indiqué ce jeudi être prêt à vendre son ciment pour la construction du mur promis par Donald Trump entre la frontière des Etats-Unis et celle du Mexique. Ce projet, qui a pour objectif d’interdire le passage des clandestins, est évalué à plusieurs dizaines de milliards de dollars. Il est au cœur d’une vaste crise diplomatique entre Mexico et Washington et suscite des critiques à travers le monde. 

Interrogé sur une possible participation à ce chantier controversé, le patron de Lafarge n’a pas démenti son intérêt. "Nous sommes prêts à fournir nos matériaux de construction pour tous types de projets d'infrastructures aux Etats-Unis", a lancé Eric Olsen. "Nous sommes le premier cimentier aux Etats-Unis. Nous sommes ici pour soutenir la construction et le développement du pays". 

A propos d’éventuelles conséquences sur la réputation du groupe (déjà mise à mal alors que le groupe a été épinglé pour avoir financé indirectement des activités terroristes en Syrie), Eric Olsen a soutenu que LafargeHolcim ne fait pas de politique. "Nous sommes ici pour servir nos clients et répondre à leurs besoins. Nous ne sommes pas une organisation politique", plaide le grand patron.  "Nous n'avons pas d'opinion politique".

Outre-Atlantique, Lafarge espère être un des grands gagnants de l’énorme programme d'investissements de 1 000 milliards de dollars promis par Donald Trump pour rénover les infrastructures américaines et relancer l’économie.

Lu sur L'Express

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