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Louis Cortot, l'un des derniers compagnons de la Libération, est décédé
©Bibliothèque du Congrès

La patrie reconnaissante

Il ne reste plus que douze compagnons de la Libération encore vivants.

Un héros nous a quittés. Louis Cortot, l'un des derniers compagnons de la Libération, s'est éteint dimanche à l'âge de 91 ans en région parisienne, a appris l'Agence France-Presse auprès de son fils Jean-Louis Cortot.

Le titre de compagnon de la Libération a été décerné pour récompenser les personnes, les unités militaires et les collectivités civiles se signalant dans l'œuvre de libération de la France et de son empire. Seulement 1038 personnes ont obtenu ce titre, dont 271 à titre posthume. Seulement 12 d'entre eux sont encore vivants.

Louis Cortot est né le 26 mars 1925 à Sombernon en Côte d’Or. Au début de l’occupation, il est étudiant dans une école professionnelle à Suresnes. Très rapidement, au début de l’année 1941, à l’âge de 15 ans, il rejoint la résistance tout comme son frère aîné, Jean Cortot, indique sa biographie sur le site de l'ordre de la Libération. Il commence par récupérer des armes, couper des lignes téléphoniques et distribuer des tracts, avant d'abandonner ses études et de confectionner des bombes dans l'usine où il s'est fait embaucher.

Louis Cortot "réussit avec brio de nombreuses opérations", liste sa biographie : déraillement d'un train de tanks provenant des usines Renault, sabotage d'un transformateur disjoncteur à Issy-les-Moulineaux, grenadage d’un convoi de jeunesses hitlériennes à Trappes, explosion du bureau du Rassemblement national populaire (RNP) à Boulogne-Billancourt, explosion du bureau d’embauche des ouvriers français volontaires pour le travail en Allemagne de Courbevoie...

Revenu à la vie civile, il fait toute sa carrière ou presque dans la branche aéronautique du groupe Dassault.

Lu dans Le Point

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