Présidentielle : Christophe Caresche rejoint Macron et espère que l’aile droite du PS le suivra<!-- --> | Atlantico.fr
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Christophe Caresche avec Jean-Christophe Cambadélis, en décembre 2014.
Christophe Caresche avec Jean-Christophe Cambadélis, en décembre 2014.
©Reuters

Ralliement

Le chef de file des "réformateurs" du PS annonce son soutien au candidat "En marche !" dans le JDD.

Je suis venu te dire, que je m'en vais...  Le chef de l'aile droite du Parti socialiste, le député de Paris Christophe Caresche, a annoncé ce dimanche dans le JDD son soutien à Emmanuel Macron à l'élection présidentielle. "C'est une décision qui n'est pas facile à prendre: je dois tout au PS, à commencer par ma carrière politique. Mais il faut prendre acte aujourd'hui du fait que nos chemins se séparent", explique le député, qui n'est pas candidat à un nouveau mandat aux législatives de juin. 

Pour lui, "le moment est venu de soutenir Emmanuel Macron" car "il offre la possibilité de créer une nouvelle force, cohérente, parce qu’il rassemble déjà des responsables issus de formations politiques opposées mais qui, au fond, pensent la même chose : il faut relancer l’Europe et faire du redressement économique une priorité."

Chef de file des "réformateurs" du PS, il pointe le danger de l'extrême droite - "pour un homme de gauche, Emmanuel Macron est la seule solution permettant de contrer efficacement Marine Le Pen au deuxième tour de la présidentielle" - tout en estimant que Benoît Hamon n'a pas les épaules pour gagner face à la droite. Pour lui, le candidat socialiste constitue "une sorte de Podemos ou de Labour version Corbyn, à la française". "Mais ce faisant, il amène le PS à se radicaliser, à se déporter vers une gauche 'mouvementiste' et protestataire, qui ne sera pas en capacité d'assumer les responsabilités du pouvoir". Il ajoute : "Le projet que porte Benoît Hamon est incompatible avec un large rassemblement des Français au deuxième tour, s’il y figurait, face à Le Pen. Ce serait un risque que personnellement je ne souhaite pas courir".

Sera-t-il suivi par d'autres élus "réformateurs" du PS, et en particulier les Vallsistes ? "La décision n’est pas prise, mais la réflexion devrait s’accélérer. Cette sensibilité a vocation à se retrouver dans la démarche d’Emmanuel Macron. Certains m’ont d’ailleurs précédé, et j’espère que d’autres suivront."

Lu sur Le JDD

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