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"Affaire Théo" : la famille du jeune homme visée par une enquête financière pour abus de confiance et escroquerie
©capture d'écran France 5

Embarrassant

Si les enquêteurs s'intéressent à une période bien antérieure à celle de l'interpellation violente subie par Théo à Aulnay-sous-Bois, "l'affaire embarrasse les autorités, et ce jusqu’au plus haut sommet de l’Etat", peut-on lire sur le site du Parisien.

Selon les informations exclusives publiées jeudi 23 février par le journal Le Parisien, la famille du jeune Théo, violemment interpellé par la police il y a trois semaines, se trouve "au cœur d'une enquête financière pour abus de confiance et escroquerie". Le jeune homme serait directement visé par cette enquête. 

D'après nos confrères, qui évoquent une somme de 678 000 euros, cette enquête a été ouverte par le parquet de Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour "suspicion d’abus de confiance et escroquerie" au mois de juin 2016. Si les enquêteurs s'intéressent à une période bien antérieure à celle de l'interpellation violente subie par Théo à Aulnay-sous-Bois, "l'affaire embarrasse les autorités, et ce jusqu’au plus haut sommet de l’Etat", peut-on lire sur le site du Parisien

"Tout commence courant 2015 par un contrôle de l’Inspection du travail d’Ile-de-France concernant l’association Aulnay Events dont le président est Mickael Luhaka, l’un des frères de Théo. L’association est censée avoir embauché 30 salariés, formés pour être animateurs de rue. Le but d’Aulnay Events ? Lutter contre la violence dans le département... L’association aurait reçu, entre janvier 2014 et juin 2016, 678 000 euros de subvention d’Etat par le biais de contrats d’accompagnement à l’emploi, dit contrat aidés", révèle le journal

Toujours selon Le Parisien, "les investigations des policiers du SDPJ 93 auraient montré que huit membres de la famille Luhaka, tous habitant à Aulnay-sous-Bois, ont perçu de l’association plus de 170 000 euros par virement, dont 52 000 euros sur le seul compte de Théo. Contacté par "Le Parisien", Mickael Luhaka se défend d’avoir employé des salariés fantômes, précisant avoir recruté en CDI plus d’une trentaine de salariés".

>>>> À lire aussi : Des magistrats manifestent pour Théo ! Et ils voudraient nous faire croire qu’ils rendent une justice impartiale ?

Lu sur Le Parisien

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