Pourquoi le site d'Emmanuel Macron n'a pas forcément été hacké par des pirates russes<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Pourquoi le site d'Emmanuel Macron n'a pas forcément été hacké par des pirates russes
©AFP

Pas si simple

Selon un article de l'Obs, la sécurité du site d'En Marche ! est loin d'être irréprochable.

Emmanuel Macron est-il la cible des hackers russes ? L'entourage du candidat à la présidentielle en est persuadé et a largement communiqué autour de cette affaire, conférant à l'ancien ministre une stature d'homme d'Etat qui intéresse l'étranger. Mais selon un article de l'Obs, les choses ne seraient pas si simples.

"Accuser les hackers russes relève d'une logique simpliste face à des problématiques de sécurité informatique et de piratage plus ou moins complexes" affirme le site, qui a consulté plusieurs experts en informatique. S'il parait indéniable que le site de l'ancien ministre de l'Economie a subi de multiples attaques (cela a été confirmé au JDD par un responsable du renseignement), il n'y aurait pas forcement d'Etat malveillant derrière.

Le site web d'En Marche ! utiliserait en effet une version largement obsolète du logiciel libre Wordpress. Et plusieurs mises à jour cruciales pour ce genre de logiciel n'ont pas réalisées. Conséquences : de nombreuses failles de sécurité sont présentes, plus ou moins importantes, qui peuvent être exploitées par des hackers.

"Des milliers de site sous Wordpress et n'ayant pas fait la dernière mise à jour 4.7.2 ont été piratés au début du mois, voyant leur page d'accueil modifiée par des hackers, pas nécessairement russes" précise l'Obs. Le site d'Emmanuel Macron pourrait donc avoir été une cible parmi des milliers. Seule solution pour tenter de se prémunir contre ces attaques : la correction.

Lu sur L'Obs

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !