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Politique

Le magazine américain salue son travail au FMI, tout en étant plus mesuré sur ses capacités à s'imposer en France

Il y a quelques semaines, Newsweek choisissait une photo de NicolasSarkozy pour illustrer sa couverture sur la montée de l'extrême droite en France. Cette semaine, le magazine américain a choisi de la consacrer à DominiqueStrauss-Kahn avec un titre louangeur: "DominiqueStrauss-Kahn, prêt à diriger la France... ou le Monde".

Le portrait qui accompagne la une présente les perspectives qui s'offrent à DominiqueStrauss-Kahn: briguer un second mandat à la tête du FMI après avoir accumulé reconnaissance et succès pendant son premier bail à la tête de l'institution, ou démissionner pour se lancer dans la campagne présidentielle française. Newsweek, qui loue la "hauteur de vue" de DSK, s'inquiéterait presque que la France ne soit trop étroite pour son grand homme:

"Etant donné la vision qu'il a, il n'est pas injuste de se demander si la France n'est pas une scène trop étroite pour Strauss-Kahn. D'ailleurs, Sarkozy lui-même a trouvé la présidence française plus limitée et contraignante qu'il ne l'aurait voulu et ne s'est vraiment épanoui aux affaires que lorsqu'il s'est désigné lui-même comme leader de l'Europe. Sarkozy attend avec impatience la présidence française du G20 de l'an prochain - à condition bien sûr qu'il parvienne à voler la vedette à DSK"

Newsweek préférerait visiblement que DominiqueStrauss-Kahn reste à la tête du FMI. D'autant que le magazine considère qu'il a un sens politique assez médiocre sur la scène nationale:

"Les ennuis apparaissent dès qu'il bat la campagne. En 2006, alors qu'il briguait l'investiture socialiste face à plusieurs candidats, DSK a embrassé la rhétorique de l'extrême gauche de manière aussi insistante que peu plausible. L'homme des privatisations de la décennie précédente plaidait soudainement pour des "nationalisations temporaires" d'entreprises stratégiques."

Aussi présidentiable qu'il puisse être dans les sondages, DSK pourrait bien s'embourber à nouveau dans l'étape des primaires socialistes. D'autant que son bilan à la tête du FMI le rend d'autant plus impopulaire à la gauche duPS.

Lu sur Newsweek

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