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En meeting à Lyon (et en hologramme à Aubervilliers), Mélenchon se pose en candidat de "l'intransigeance" et des "insoumis"
©AFP

Deux pour le prix d'un

"Ce dont nous ne voulons pas, c'est des combines et des arrangements" a martelé le candidat de la France insoumise.

L'agenda politique était décidemment bien chargé ce dimanche. Peu après l'investiture officielle de Benoît Hamon comme candidat par le parti socialiste, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen ont tenu chacun un meeting à Lyon. Enfin, à Lyon…et à Aubervilliers pour le candidat de la France insoumise, qui était également en hologramme dans la banlieue parisienne. "Où suis-je ? Je suis à Lyon... et maintenant àParis". Jean-Luc Mélenchon est apparue avec ses quelques phrases sur la scène en banlieue parisienne, devant ses partisans.

Dans son discours, le candidat a notamment évoqué un des thèmes les plus chers, la Vie République.  "Il faut une Constitution rédigée par le peuple et non pas octroyée. Il faut introduire dans la nouvelle Constitution le droit des citoyens de révoquer leurs élus !" Ce dont nous ne voulons pas, c'est des combines et des arrangements !", a-t-il poursuvi. "Le sens de ma candidature, c'est l'intransigeance, l'exigence. Je suis le représentant des têtes dures et des insoumis !

Abordant également le sujet de la culture, il a proposé de "consacrer 1 % de la richesse du pays à la culture", tout en profilant de l'occasion pour tacler "Monsieur Macron", qui "veut faire des chèques culture. Mais la culture, il faut la produire !". Plus originale, il a également plaidé pour la relance d'un programme de conquête spatiale. "Nous sommes le deuxième peuple du monde en contribution par habitant à la recherche spatiale. La France n'acceptera pas que l'espace soit privatisé. L'espace bien commun humain, nous rapproche."

Sur la question européenne, il a martelé qu'il fallait sortir "des traités européens", affirmant ainsi sa différence avec Benoît Hamon. Concernant la sphère internationale, il a évoqué la Russie. "Non nous voulons pas faire la guerre à la Russie", a-t-il jugé. "Les Russes sont des partenaires pour nous !".

Lu sur Le Figaro

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