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Investiture de Benoît Hamon par le PS : "Je ne suis pas l'homme providentiel" a-t-il lancé
©AFP

En lice

Le candidat du parti socialiste a été officiellement investi ce dimanche à la Mutualité, à Paris.

Une semaine après sa large victoire à la primaire de la gauche, Benoît Hamon a été officiellement investi ce dimanche à la Mutualité par le Parti socialiste. Le candidat du PS a pris la parole un peu avant 13h30 devant 2000 personnes environ. "Les Primaires Citoyennes donnent une force et une légitimité incomparable, celle de deux millions de votants, du peuple de gauche", a-t-il jugé. "Peu m'importe que vous soyez ministre, citoyen ou élu, ce qui compte aujourd'hui c'est l'horizon que l'on va dessiner ensemble. C'est le programme que nous voulons conduire ensemble. Cette gauche associative, collaborative, horizontale, c'est celle-là que je veux rassembler". 

Il a aussi rejeté l’étiquette d'homme providentiel. "Je ne suis pas l’homme providentiel. Non seulement je ne le suis pas. Mais je ne le veux pas. Je crois en l’intelligence collective". Le candidat PS a fini son discours en citant Albert Camus. "Au milieu de l'hiver, je découvrais en moi un invincible été. Faites comme Albert Camus : voyez, regardez, désirez l'été qui vient, croyez-y de toute votre force, et alors nous serons invincibles."

L'ancien ministre de l'Education nationale a également chaudement remercié Christiane Taubira, qui était présente à la Mutualité. "Commencer ma campagne avec toi, Christiane Taubira, est un immense honneur. Tu es notre fierté. Je suis fier d'être ton ami." Un peu avant que Benoit Hamon prenne la parole, l'ancienne ministre de la Justice avait prononcé un discours, estimant que l'heure au PS était à "la reconquête des cœurs et des esprits". "Nous allons redevenir une gauche de combat, plutôt qu'une gauche de constat" avait-elle également lancé.

Si plusieurs personnalités étaient bien présentes (Najat Vallaud-Belkacem, Matthias Fekl, Axelle Lemaire, Thierry Mandon, Laurence Rossignol, Pascale Boistard, ou l’écologiste Emmanuelle Cosse), la majorité des poids lourds du gouvernement ne s'est pas rendu à la Mutualité. Manuel Valls, battu par Benoît Hamon au deuxième tour de la primaire, n'y était pas non plus.

Lu sur BFMTV

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