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Seine-Saint-Denis : le Conseil d’Etat confirme la fermeture de la mosquée "Al Rawda"
©JACQUES DEMARTHON / AFP

The end

Il a été jugé qu’elle était "devenue un lieu de rassemblement prônant un islam radical et appelant à la violence."

Ce vendredi 20 janvier, le Conseil d'État a confirmé la fermeture de la mosquée "Al Rawda" de Stains, car elle était "devenue un lieu de rassemblement prônant un islam radical et appelant à la violence", confirme un communiqué.

Dans sa décision, le juge des référés du Conseil d'État a rappelé que la mosquée présentait pour les autorités une "menace grave pour la sécurité et l'ordre" car elle était fréquentée "par de très nombreux fidèles parfois très jeunes dont une part importante venaient d'autres communes", qu'elle "diffusait un message appelant à la haine et la violence" et que son "imam principal tenait des propos radicaux".  La plus haute juridiction administrative de France a également relevé que la mosquée, ouverte en 2013, a été "fréquentée par plusieurs individus djihadistes notoirement connus pour leur engagement et leurs agissements et par des candidats au jihad". 

Tout en prenant acte du fait que l'imam mis en cause avait été renvoyé et un site internet créé pour condamner les propos radicaux, le Conseil d'État a jugé que ces mesures étaient "trop récentes pour estimer que le risque a disparu".  Il affirme par ailleurs que "l'atteinte à la liberté de culte est tempérée par le fait qu'il y a deux autres mosquées à Stains, vers lesquelles se sont reportés la plupart des fidèles de la mosquée fermée".

600 fidèles lors de la prière du vendredi

Cette mosquée de Seine-Saint-Denis a été fermée début novembre car soupçonnée par les autorités de promouvoir l’islamisme radical. La mesure de fermeture a été de nouveau renouvelée, à l'occasion du dernier renouvellement de l'état d'urgence en décembre. Le centre culturel franco-égyptien qui gère le lieu de culte, qui accueillait plus de 600 fidèles lors de la prière du vendredi, avait saisi en référé (urgence) le tribunal administratif de Montreuil, qui avait rejeté son recours. Il avait alors saisi le Conseil d'Etat.

Depuis l'instauration de l'état d'urgence après les attentats du 13 novembre 2015, une vingtaine de mosquées et salles de prières présumées radicalisées ont été fermées.

Lu sur L'Express

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