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Le troisième débat de la primaire de la gauche : minute par minute
©CGPME

Faites vos jeux !

A trois jours du premier tour, l'ultime débat de la primaire de la gauche de ce jeudi 19 janvier a offert aux sept candidats une dernière occasion de faire la différence.

  • Les thématiques abordées : la santé, l'assurance-maladie, les services publics, la fracture territoriale, le protectionnisme, le chiffrage des programmes, la sécurité, la situation au Moyen-Orient et la guerre en Syrie.  
  • David Pujadas et Léa Salamé pour France 2, Fabien Namias pour Europe 1 ont animé ce débat.
  • Benoît Hamon a été jugé le plus convainquant par les téléspectateurs. 

Selon le sondage Elabe, réalisé pour BFMTV, Benoît Hamon (29%) est jugé le plus convainquant de ce débat par les téléspectateurs (1 156). Il est suivi par Arnaud Montebourg (28%) et Manuel Valls (21%). Le député des Yvelines (34%) est aussi jugé le plus convainquant par les sympathisants de la gauche (453). Il est suivi par Manuel Valls (24%) et Arnaud Montebourg (23%). 
Pourtant, c’est lui qui a été choisi par ses camarades comme cible de ce débat. En effet, son projet de revenu universel les agace et ils l’ont bien fait savoir. C’est Sylvia Pinel qui a décidé d’attaquer la première : "Pour financer ton revenu universel, Benoît, il faut que tu m'expliques comment tu le finances". Puis ce fut au tour d’Arnaud Montebourg, qui s’est attaqué au budget annoncé par Benoît Hamon pour la première étape de sa mesure (45 milliards d'euros), "l'équivalent du pacte de responsabilité et du CICE (deux réformes destinées aux entreprises et adoptées sous le quinquennat de François Hollande, ndlr)". Arnaud Montebourg, profondément hostile au revenu universel, a préféré insister sur un autre chiffre : "C'est 300 milliards, c'est l'équivalent du budget de l'État actuellement, donc on va faire un deuxième budget de l'État. On sait comment dans notre famille politique, on raisonne : on dit, on va prendre d'abord aux riches, et puis finalement comme on s'aperçoit que ça suffit pas, finalement c'est un coup de bambou fiscal pour les classes moyennes et les classes populaires." Face à ces proposition, Benoît Hamon lui a lancé, visage crispé : "T'as pas le droit, c’est pas sérieux !". Toutefois, le candidat est resté calme. 

PRÉCÉDEMMENT ____________________________________________________________________________

23h36 : Conclusions 

Benoît Hamon : "Vous allez être confronté à un choix simple. Ma conviction est qu'il faut en finir avec la vieille politique avec les mêmes solutions qui ne marchent pas. Je ne vois aucune raison que ce qui n'a pas marché hier marche demain. Mon projet est incontestablement différent de celui présenté par d'autres ici. Je ne prétends pas avoir la vérité, mais je vous propose une option."

Jean-Luc Bennahmias reprend sa conclusion du précédent débat, sur "l'arc progressiste digne du conseil national de la résistance".
Arnaud Montebourg : "Je n'appartiens pas à cette gauche qui a renoncé comme les oiseaux se cacheraient pour mourir. (...) L'histoire de la gauche qui ne baisse pas les bras, c'est un peu celle de ma propre vie. (...) Nous pouvons l'emporter au mois de mai prochain. (...) Le chemin est escarpé, mais il n'est pas infranchissable."
Sylvia Pinel : "Voter pour moi, c'est vouloir retrouver confiance et optimisme."
François de Rugy : "On a tenté de vous enfermer dans des choix préétablis dans les frontières du parti socialiste. Vous êtes libre de choisir le sursaut, la rénovation. La rénovation de la gauche passe par le bulletin de vote que vous choisirez dimanche, je vous propose le bulletin de la clarté, du parler vrai et de l'écologie."
Vincent Peillon : "Retrouvez la fierté d'être de gauche ! Dans un moment qui n'est pas facile, le président a déclaré forfait, les cinq dernières années est marqué par trop de divisions, nous sommes héritiers d'un cortège de femmes et d'hommes fiers qui ont toujours œuvré pour le pays. (...) Dimanche, soyez fières d'être des femmes et des hommes de gauches !"
Manuel Valls : "Je suis fier d'avoir assumé des responsabilités, mais je veux aller encore plus loin.(...) Je veux plus que jamais incarner la lucidité."

23h29 : Macron : Sylvia Pienl ne croit pas à l'homme providentiel"

"Le véritable courage d'Emmanuel Macron aurait été de participer à cette primaire. C'aurait été une marque de loyauté envers son camp. Moi je ne crois pas à l'homme providentiel", déclare Sylvia Pinel.

23h24 : Macron, l'enfant "prodigue"

"Macron ne nous fait pas peur", lance Peillon. "Je regrette qu'il ne soit pas venu discuter avec nous". C'est "un enfant prodigue, il reviendra", juge-t-il.

23h19 : "Quand c'est flou, il y a un loup", Montebourg sur Macron

"Il y a quelque chose de confus dans la candidature de Macron. Je ne comprends pas comment on peut aller au Puy du Fou chez Villiers, aller à Nevers faire l'éloge de François Mitterrand, puis d'aller voir Giscard d'Estaing. Il reçoit le soutien de Jean-Pierre Raffarin, et s'attire les critique de Gérard Larcher. J'ai besoin de savoir quel est son programme ?", s’interroge Arnaud Montebourg. "Comme disait quelqu'un [Martine Aubry], quand c'est flou, il y a un loup", lance-t-il sous les rires de tous les présents. 

23h17 : Monsieur Macron au coeur du débat 

Celui ou celle qui sera choisi la primaire aura une légitimité qu'Emmanuel Macron n'a pas. Il nous opposera les sondages, je lui opposerai la légitimité du vote", annonce Hamon.

23h14 : François de Rugy perd patience face à Jean-Luc Bennahmias

C'est au tour de François de Rugy de s'exprimer. Comme à son habitude, Jean-Luc Bennahmias perturbe le débat et veut prendre la parole. Sourire aux lèvres, il écoute François de Rugy. Ce dernier, perd son sang froid : "On peut ricaner sur sa chevelure, moi je n'ai pas du tout envie de rire quand je vois le projet qu'il prépare. Monsieur Trump est pour le retour en arrière, sur la COP 21. Ne croyons pas qu'après quelques mois au pouvoir, il va s'y rallier."

23h09 : Vincent Peillon, le "vieux professeur" de Manuel Valls 

"Quand on se prépare à la fonction suprême, on ne peut pas regarder le monde avec les lunettes d'hier. Moi, je prends au sérieux les déclarations de Donald Trump, et c'est une vraie déclaration de guerre politique", annonce Manuel Valls. "Quand son projet c'est de casser l'Europe, briser l'Alliance atlantique, il faut le prendre au sérieux. C'est une injonction pour l'Europe à être forte et unie", poursuit-il. 

Vincent Peillon est d'une humeur taquine aujourd'hui. Il reproche à Valls d'employer le mot "guerre". Valls, sourire aux lèvres, déclare que son camarade lui rappelle parfois son vieux professeur".

23h06 : Quelle relation avec les Etats-Unis de Donald Trump ?

"Nous gardons la tête froide, nous ne lui ferons pas la guerre", déclare Vincent Peillon. 

23h02 : Jean-Luc Bennahmias est ouvert au dialogue avec Poutine

"La France a été exclue des négociations (...) C'est vraiment à la gloire de la France de continuer d'essayer d'intervenir (...) Heureusement que notre diplomatie discute avec la Syrie. Il nous faudra discuter de cela avec Vladimir Poutine", déclare Jean-Luc Bennahmias.

22h59 : François de Rugy veut remplacer l'Otan

"Ce qui se passe en Syrie, c'est le laboratoire de la politique de Vladimir Poutine, ce que j'ai qualifié d'expansionnisme russe", détaille François de Rugy, qui regrette que François Hollande n'ait pas poussé à une intervention en Syrie. "On n'aurait jamais dû laisser ça impuni." Il propose de remplacer l'Otan, dont vont notamment se retirer les Etats-Unis, par une Alliance Européenne Militaire. 

22h50 : La séquence internationale :  discuter ou pas avec Bachar Al-Assad ?

"Il n'y a pas de solution durable de paix en Syrie avec Bachar Al-Assad. Il aura à répondre de ses actes devant la justice internationale", annonce Arnaud Montebourg.

"Il n'y a pas de solution politique en Syrie avec Bachar Al-Assad. Il faut discuter avec les composantes de la société syrienne, qui ne sont pas invitées aux négociation de paix [qui ont lieu la semaine prochaine au Kazakhstan]", Benoît Hamon. Il sort un peu du sujet et dit qu'"il faut reconnaître l'Etat de Palestine".
"Bachar Al-Assad est le premier responsable de la situation actuelle", annonce Manuel Valls.
"Bachar Al-Assad a massacré 350 000 civils", déplore Peillon, ajoutant "il répondra de crime de guerre". "Mais imaginez que ce soit lui, appuyé par l'Iran et la Russie. Beaucoup de réfugiés ne reviendront pas et se sentiront en insécurité, et nous le serons nous-mêmes", déclare-t-il.

22h45 :  Benoît Hamon veut doubler les pénalités de non-respect de parité

Benoît Hamon propose de doubler les pénalités de non-respect de parité à l'Assemblée pour "doubler le budget du ministère des Droits des femmes."

22h40 : L'égalite hommes-femmes 

"Il faut lutter contre les stéréotypes et les clichés qui durent depuis l'enfance. Ne pas considérer qu'il y ait des métiers interdits aux femmes, ça s'apprend dès le plus jeune âge", déclare Sylvia Pinel. "Il faut ouvrir la PMA [procréation médicalement assistée] aux femmes, sans exception", propose Sylvia Pinel. 

"Nous sommes un vieux pays de machos, très ancien", lance Jean-Luc Bennhalias. "Nous avons mis un temps fou à accorder aux femmes le droit de vote. Nous sommes très loin de parité à l'Assemblée nationale", poursuit-il. "Il ne faut pas attendre grand chose des hommes. Il faut que les femmes se battent. Il faut augmenter les places en crèche, etc... et comme ça elles nous vireront."

22h34 : L'égalité entre les hommes et les femmes : faut-il obliger les hommes à prendre les congé patérnité ?

 "J'étais bien seul à prendre mon congé paternité à la naissance de mon deuxième enfant, à l'Assemblée nationale", annonce François de Rugy, ajoutant "être parent, ça s'apprend". 

22h29 : François de Rugy demande "un réponse pénale à tout délit"

François de Rugy a rappelé que Christine Lagarde n'a pas été condamne. "Il doit y avoir une réponse pénale à tout délit !", clame-t-il. "Ni impunité pour la délinquance en bas, ni impunité pour la délinquance en haut !", ajoute-t-il.

"Le vrai problème, c'est que le budget de la justice français est inférieur de 50% aux pays européens. Nous sommes 24e sur 27 !", lance Peillon.

22h26 : Manuel Valls veut "que la gauche reste crédible"

Manuel Valls déclare : "Je veux que la gauche reste crédible, sur l'entreprise, sur le dialogue social, sur la lutte contre les inégalités. Et surtout qu'elle ne renonce pas à assurer à la sécurité". Visiblement, la proposition d'Arnaud Montebourg ne lui plait pas...

22h25 : Prisons : Hamon propose les courtes peines !

"Nous faisons le constat d'une surpopulation carcérale en augmentant le nombre de places de prison. Cela ne résoud pas la question, et le fait que la prison fabrique des délinquants. Moi je préfère des alternatives à la détention pour les courtes peines, de moins de six mois. Aujourd'hui, la récidive est plus fréquente quand on est passé en prison que quand on a fait une peine alternative."

22h12 : Minute "carte blanche"

Jean-Luc Bennahmias propose de créer une Europe à plusieurs vitesses, avec des pays volontaires pour mettre plus en commun.

Manuel Valls propose un "service civique obligatoire".

François de Rugy veut que le gouvernement soummette soumette au parlement une loi légalisant l'euthanasie. Il parle même d'un referendum. Benoît Hamon propose la même chose.

Vincent Peillon propose "la création d'un service public des maisons de retraite" . Il parle de 50 milles places. Pour les jeunes, il veut que la transmission de patrimoines soit transformée, "qu'on puisse donner plus jeune aux enfants qui démarrent, et je propose qu'on calcule la taxe sur celui qui reçoit et pas sur celui qui donne." Il tacle au passage la proposition de Manuel Valls : "Le service civique obligatoire, c'est revenir à l'armée, c'est pas ça qu'ils veulent, les jeunes !"

Arnaud Montebourg propose aux quartiers populaires de faire "du made in France, qu'il y ait des clauses d'embauche pour les jeunes des quartiers populaires. Nous avons besoin que chacun puisse vivre de son propre travail dignement".

Sylvia Pinel propose de renforcer la construction d'accueil de jour pour aider les aidants de personnes handicapées de souffler.

22h07 : "On ne reviendra pas en arrière sur le marché unique européen, parce que ce n'est pas notre intérêt", François de Rugy

"Je ne souhaite pas qu'on continue la fuite en avant du libre-échange, comme ça a failli se faire dans le traité transatlantique, ni qu'on élargisse l'Union Européenne, à la Turquie ou à l'Ukraine, ce serait diluer le projet européen. Mais on ne reviendra pas en arrière sur le marché unique européen, parce que ce n'est pas notre intérêt", annonce François de Rugy.

21h59 : "C'est inadmissible !"

Sur le protectionnisme, Vincent Peillon déclare qu'"il faut faire des investissements et vous ne pouvez pas les faire sans les Européennes. Faire croire que la relance va être franco-française, c'est une erreur totale (...) Je suis défavorable au CETA parce que nous ne pouvons pas nous désarmer sur les questions sociales. Sur les questions environnementales,  Juste échange, mais pas protectionnisme"
Benoît Hamon indique qu'"il n'y a que l'Europe qui ne fixe pas ce qu'elle veut protéger. Ce que nous voulons protéger, c'est un haut niveau de service public et un haut niveau de protection sociale. Il faudra poser au regard de normes que nous jugeons essentielles, des exclusses qui réglementeront" 

C'est au tour d'Arnaud Montebourg qui prône un protectionnisme : "Nous avons besoin de remonter notre industrie qui a été dévorée par les 10 années de crise qui vient de s'écouler. Les PME créent des emplois, ce sont elles qui ont des projets qu'elles n'arrivent pas à financer. On va mobiliser toutes les ressources de la nation (...) Les grandes entreprises qui vont travailler la Terre entière mais pas la France, c'est inadmissible. Les grands groupes vont redevenir un tout petit peu plus, patriotiques". "Les entreprises du CAC 40 font travailler à hauteur de 16% des PME françaises. C'est inadmissible !", fustige-t-il.

21h52 : "Benoît, te décourages pas !"

Benoît Hamon est la cible de tous ses camarades ce soir. "Pour financer ton revenu universel, Benoît, il faut que tu m'expliques comment tu le finances", lui lance Sylvia Pinel. 

C'est Jean-Luc Bénnahmias qui prend sa défence : "Benoît, te décourage pas, c'est la seule idée nouvelle qu'on ait eu depuis des années !"

Benoît Hamon exprime un rire nerveux... "Je ressens un malaise dans le débat", déclare Manuel Valls, coupant la parole à Jean-Luc Bennahmias.

21h47 :  "Il faut trouver 45 milliards d'euros pour financer la première phase", François de Rugy

"Lors de la primaire de la droite, c'était un concours de chiffres pour supprimer le plus de fonctionnaires. 1 million, 500 000, 200 000 pour le plus modéré, au point qu'on mélangeait fonctionnaires et emplois aidés. Et là, c'est un peu la même chose pour le revenu universel. Il faut trouver 45 milliards d'euros pour financer la première phase", ironisent François de Rugy.

21h45 : "T'as pas le droit !"

L'ex-ministre de l'Économie est interrogé sur une de ses propositions dans laquelle il dit : "La France prendra sa liberté vis-à-vis de la règle des déficits" . "Nous avons à construire une cohérence. Je suis le candidat de la constance. Le programme que je propose suit une stratégie qui a été financée, chiffrée", explique-t-il. "Le plus important c'est la baisse du chômage et l'augmentation de la croissance. Après ça, la dette chutte, le déficit aussi. Cette stratégie a marché dans le monde entier. Nous appliquons des règles qui ont été rejetées par les Français. Tout cela doit être rediscuté. Ce quinquennat est la dernière station-service avant le lepénisme", explique-t-il. 
A propos de la règle des 3% de Bruxelles, Arnaud Montebourg propose de "d'abord s'en éloigner puis de s'en rapprocher". 
Arnaud Montebourg, profondément hostile au revenu universel, préfère insister sur un autre chiffre : "C'est 300 milliards, c'est l'équivalent du budget de l'État actuellement, donc on va faire un deuxième budget de l'État. On sait comment dans notre famille politique, on raisonne : on dit, on va prendre d'abord aux riches, et puis finalement comme on s'aperçoit que ça suffit pas, finalement c'est un coup de bambou fiscal pour les classes moyennes et les classes populaires." 
Face à ces proposition, Benoît Hamon lui lance, visage crispé : "T'as pas le droit !". Pas de réaction de la part de Montebourg... 

21h48 : Peillon dénonce le nouveau "changement de pied" de Hamon 

Attaqué notamment par Vincent Peillon, Benoît Hamon tente de défendre son idée de revenu universel. Cette semaine, un certain flou s'est glissé sur cette proposition, le candidat ayant modifié plusieurs fois sa formulation sur son site internet, comme l'a relevé Le Monde. Vincent Peillon lui lance alors "c'est un nouveau changement de pied" dans la campagne. 

21h38 : "François Hollande a divisé par deux, ce que nous avait laissé Nicolas Sarkozy", lance Peillon 

Vincent Peillon affirme que "trente ans d'engagement à gauche" lui font "craindre la gauche qui fait des promesses et maintenant déçoit. Et maintenant, c'est la gauche qui modifie ses promesses car elle a promis trop (...) Plus vous faîtes déficit, plus vous avez d'argent à investir. Les Allemands nous demandent de respecter notre parole. François Hollande a divisé par deux, ce que nous avait laissé Nicolas Sarkozy (...) On peut être européen et de gauche et économe". 

21h35 : La dette publique

Benoît Hamon, qui privilégie la dette financière à la dette environnementale, "pense que les banquiers et les marchés qui détiennent notre dette, nous pouvons négocier avec eux. Avec la planète, non". Il propose aussi de "mutualiser la dette européenne".
Manuel Valls défend la gauche responsable et veut "maîtriser les crédits" pour que "la gauche ne perde pas tout son crédit."

21h30 : Les lobbys ciblés par François de Rugy 

"Je propose qu'on passe au peigne fin tous les produits chimiques utilisés dans l'agriculture. Ce n'est pas le cas aujourd'hui, les lobbys font pression dès qu'on fait une petite mesure.", annonce François de Rugy.

21h27 : "rendre générique un médicament indispendable"

"La meilleure assurance santé, la plus solidaire, celle qui coûte le moins, c'est la Sécurité sociale, qui doit augmenter le niveau de ses remboursements. Comment ? En remettant en cause le principe des 4 à 6 milliards d'euros donnés aux entreprises pour financer les complémentaires santé. Et les médicaments innovants, qui coûtent très cher à la Sécurité sociale, parfois 40 000 euros ? Il faudra utiliser la possibilité de rendre générique un médicament indispensable."

21h23 : Médecins : le "tarif unique" de Manuel Valls

Manuel Valls est interrogé sur le "tarif unique" qu'il souhaiterait mettre en place chez le médecin. "La médecine libérale ne joue plus son rôle, dans les zones rurales, dans les quartiers populaires", insiste Manuel Valls. Toutefois, il ne répond pas vraiment à la question car voici ce que dit son programme : "En finir avec les dépassements d'honoraires en secteur II conventionné, en proposant une convergence tarifaire progressive vers un tarif unique et opposable, car la pratique des dépassements d'honoraires constitue une brèche dans notre système de solidarité : il nous faut résolument la combler." 

21h18 : Premières attaques contre Fillon et Mélenchon 

François de Rugy est le premier ce soir à attaquer François Fillon et Jean-Luc Mélenchon. "Il y a la droite de François Fillon. Son projet est de ramener l'assurance maladie au stricte minimum. Et puis il Jean-Luc Mélenchon qui prône le 'tout-État'", indique-t-il d'un ton mécontent. 

21h15 : Une mutuelle pour tout le monde à 10 euros/mois

Arnaud Montebourg propose une mutuelle pour tout le monde, à 10 euros par mois. "Il y a 36% des Français qui ont renoncé à des soins. Dans les Monts de Piété, il y a des gens qui mettent en gage une partie de leur patrimoine pour financer une petite opération."

21h14 : La protection sociale au coeur du débat 

"Notre hôpital, qui est envié dans le monde entier, je souhaite qu'on lui donne de l'air, (...) avec les moyens de mieux travailler", plaide Vincent Peillon. 

21h10 : Vague de froid : zero SDF à la fin du mandant ? 

Sylvia Pinel propose aux Français de louer leur logement à des personnes précaires avec la garantie de l'Etat. Toutefois, elle ne dit pas qu'il n'y aurait plus de sans-abris à la fin de son mandat. 

Pour Arnaud Montebourg, en revanche, c'est "c'est possible". "Il y a eu 40 000 places de créées, mais il y a 140 000 SDF, un chiffre en hausse de 45%. Mais nous pouvons atteindre cet objectif", assure-t-il. "L'Etat qui paye des chambres d'hôtel, ce qui n'est pas l'idéal, pourrait investir dans des centres d'hébergement", propose-t-il également.

Vincent Peillon affirme également que cet objectif est financièrement réalisable.

Selon Benoît Hamon, "c'est un engagement lourd à prendre."

Quant à Manuel Valls, il se "méfie des slogans, "tolérance zéro", "SDF zéro", même si on en a tous utilisés."

Jean-Luc Bennhamias, "candidat des plus démunis", prend "l'engagement" sur les pistes d'aide aux SDF.

François de Rugy est le seul candidat à arriver à placer une de ses propositions dans cette série de réponses sur la vague de froid.

20h33 : Petit bonus pour les candidats 

Chaque candidat disposera d'une minute de "carte blanche" pour développer une proposition de son choix. Pour respecter l'équité, chacun des candidats pourra s'exprimer en premier sur l'une des thématiques abordées.

23h09 : Vincent Peillon, le "vieux professeur" de Manuel Valls 

"Quand on se prépare à la fonction suprême, on ne peut pas regarder le monde avec les lunettes d'hier. Moi, je prends au sérieux les déclarations de Donald Trump, et c'est une vraie déclaration de guerre politique", annonce Manuel Valls. "Quand son projet c'est de casser l'Europe, briser l'Alliance atlantique, il faut le prendre au sérieux. C'est une injonction pour l'Europe à être forte et unie", poursuit-il. 

Vincent Peillon est d'une humeur taquine aujourd'hui. Il reproche à Valls d'employer le mot "guerre". Valls, sourire aux lèvres, déclare que son camarade lui rappelle parfois son vieux professeur".

23h29 : Macron : Sylvia Pienl ne croit pas à l'homme providentiel"

"Le véritable courage d'Emmanuel Macron aurait été de participer à cette primaire. C'aurait été une marque de loyauté envers son camp. Moi je ne crois pas à l'homme providentiel", déclare Sylvia Pinel.

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