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Primaire de la gauche : Alain Finkielkraut voterait pour… Manuel Valls
©Capture d'écran / You tube

Il se pourrait que...

Selon le philosophe, l'ancien Premier ministre "a su tenir sur la question essentielle de la laïcité une position intransigeante".

Alain Finkielkraut était invité de l'émission Zemmour et Naulleau, diffusée mercredi soir sur Paris Première. Le philosophe a révélé aux deux chroniqueurs ne pas être allé voter à la primaire de la droite, mais a assuré cependant que celle organisée par la gauche (qui se déroulera les 22 et 29 janvier) l'intéresse. Mais pour quel candidat est-il ? Pour Manuel Valls !    

"Il est possible – ma décision n'est pas encore prise – que je vote pour lui !", a expliqué l'académicien. Le point positif : l'ancien Premier ministre "a su tenir sur la question essentielle de la laïcité une position intransigeante", selon l'écrivain. Le point négatif : "Mais je ne le ferais pas la joie au cœur parce que la réforme de l'école qui s'est faite sous son gouvernement a été le dernier clou dans le cercueil. Je n'oublie pas cela", souligne l'auteur de La Défaite de la pensée.

Mélenchon a "des qualités absolument remarquables"

L'essayiste a également profité pour passer au crible d'autres candidats à la présidentielle, dont Jean-Luc Mélenchon et François Fillon.

En parlant du premier, il a déclaré : "Je considère que c'est un tribun qui a des qualités absolument remarquables, qui pourrait avoir une très grande puissance d'incarnation". Cependant, Alain Finkielkraut regretterait que le candidat de la "France insoumise" ait une adoration "sans nuance" pour Robespierre ou des passions pour "des dictateurs". En ce qui concerne le candidat de la droite, pour Alain Finkielkraut, "il a mené une bonne campagne à partir du moment où il a compris que les seuls problèmes de la France n'étaient pas des problèmes qu'économiques", même si "son tropisme poutinien" est inquiétant. In fine, l'académicien a fait savoir qu'une élection de Marine Le Pen ou d'Emmanuel Macron ne le satisferait point. 

Lu sur Le Point

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