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Arnaud Montebourg : "Je suis un candidat proposant plutôt qu'opposant"
©Reuters

Sur le ring

Invité de RTL, le candidat à la primaire de la gauche a notamment affirmé qu'il souhaitait "diminuer la CSG sur tous les salariés qui sont en situation d'être entre 1 Smic et 1,3 Smic".

A quelques semaines du premier tour de la primaire de la gauche, les candidats fourbissent leurs armes. Invité de RTL ce mardi matin, Arnaud Montebourg s’est posé en "candidat proposant plutôt qu'opposant", soulignant qu’il avait "des convictions constantes". Il a notamment affirmé vouloir concentrer ses efforts sur une amélioration des conditions de vie de la classe populaire, estimant que la classe moyenne n'était pas "une priorité temporelle".

"La première des décisions que je voudrai prendre, c'est d'abord de diminuer la CSG sur tous les salariés qui sont en situation d'être entre 1 Smic et 1,3 Smic, c'est-à-dire jusqu'à 1.500 euros net", annonce l’ancien ministre de l’Economie qui souhaite s’occuper "des gens n'ayant que leur travail pour vivre. Concernant cette mesure, qui coûterait six milliards d'euros, il indique que "le gain serait de 102 euros par mois pour une personne qui est au Smic". 

Interrogé sur un possible bon score de Benoît Hamon, il clame : "Je lui souhaite de réussir! Bonne chance! Benoît Hamon est d'abord un ami, nous avons quitté le gouvernement ensemble. Nous avons un point commun: nous sommes opposés à la politique d'austérité du gouvernement Valls". Arnaud Montebourg n’a pas hésité cependant à affirmer ses divergences avec l’ancien ministre de l’Education, notamment sur le revenu universel, plaidé par Hamon. "Je suis un peu comme Victor Hugo qui exaltait le travail fier. Je crois à la société du travail, parce que c'est l'outil de la dignité du citoyen" a jugé Arnaud Montebourg. Je comprends parfaitement la proposition de Benoît Hamon, il y a des éléments positifs dans ce qu'il propose, mais ce n'est pas un modèle de société".

L'ancien patron de Bercy est également revenu sur l'imbroglio Guy Bedos. "C'est un ami qui m'a accordé son soutien, mais c'est aussi un artiste, qui n'aime pas trop les fonctions officielles. Mais rassurez-vous : je ne l'aurais pas inscrit si nous n'en avions pas discuté avant."

Lu sur RTL

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