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Berlin : le parcours sinueux d'Anis Amri, principal suspect de l'attentat
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Radicalisation

Ce jeune homme de 24 ans est passé, en quelques années, de petit délinquant à meurtrier.

Personne ne sait où se trouve Anis Amri. Personne ne sait s'il est même vivant mais il aurait eu 24 ans, jeudi. Ce Tunisien est désormais le principal suspect de l'attentat de Berlin puisque ses empreintes digitales ont été retrouvées dans le camion.

Originaire d'Oueslatia, à 40 km de Kairouan, Anis Amri n'était pas connu comme une personne radicalisée dans son pays. Il a, en revanche, été condamné à plusieurs reprises pour des petits délits : un an de prison en 2008 pour avoir consommé du cannabis, deux ans de prison en 2011 avec 4 autres personnes pour le vol et la revente d'une voiture. Trop tard, Ani Amri a profité de la chute du président Ben Ali pour traverser la Méditerranée, comme des milliers d'autres migrants et éviter la prison.

Il débarque alors à Lampedusa, en Italie. Il s'inscrit à l'école mais son comportement agressif est vite remarqué. Il aurait alors (volontairement ou non, selon les versions) provoqué l'incendie d'une école et est condamné à 4 ans de prison, en 2011. C'est lors de cet épisode qu'il se serait radicalisé.

Première défaillance : l'Italie souhaite l'expulser à sa sortie en 2015 mais la Tunisie ne reconnait pas ses papiers. Il est remis en liberté et part pour l'Allemagne. Il entre alors en contact avec les mouvances islamistes sur place et est repéré, un temps, comme vendeur de drogue. Il est rapidement surveillé par les services de renseignement allemand qui perdront finalement sa trace en octobre dernier. 

Lu sur Le Monde

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