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Crash d'EgypteAir : les corps vont être rendus aux familles des victimes
©Reuters

Mystère

L'Egypte privilégie toujours la thèse de l'attentat ; la France celle d'un incident technique.

Les corps des victimes du vol MS804 d'EgyptAir, qui s'est abîmé en Méditerranée dans la nuit du mercredi au jeudi 19 mai 2016, vont être rendus aux familles, a annoncé ce samedi le procureur général égyptien.

Le procureur a ordonné la restitution des corps "des victimes égyptiennes et il y a actuellement une coordination avec les ambassades étrangères pour leur remettre les restes des victimes étrangères", selon un communiqué. 66 personnes, dont 15 Français, se trouvaient à bord.

Le vol MS804 s'était abîmé en mer Méditerranée entre la Crète et la côte nord de l'Egypte après avoir soudainement disparu des écrans radars. Aucune piste n'a été formellement retenue dans l'enquête sur la catastrophe. Les autorités égyptiennes ont toujours privilégié la piste de l'attentat et ont annoncé jeudi avoir retrouvé des traces d'explosifs sur des victimes du crash. Mais les enquêteurs français sont sceptiques et privilégient l'hypothèse d'un incident technique.

Le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) a jugé impossible jeudi soir de tirer des conclusions sur l'origine du crash du vol MS804 sur la base des informations de la commission d'enquête égyptienne. "En l'absence d'informations détaillées sur les conditions dans lesquelles ont été effectués les prélèvements et les mesures ayant conduit à la détection de traces d'explosifs, le BEA considère qu'il n'est pas possible à ce stade d'en tirer des conclusions sur l'origine de l'accident", a déclaré une porte-parole à Reuters.

L’avion a plongé d’une altitude de près de 12 000 mètres sans jamais lancer d’appel de détresse, mais les enregistrements réalisés à bord révèlent que les pilotes ont tenté d’éteindre un incendie. L'analyse de l'une des boîtes noires -celle contenant les données de vol - a confirmé les alertes du système automatisé de communications de l’appareil (ACARS), sur la présence de fumée dans les toilettes et à l’avant de la cabine, avant le crash.

Le gouvernement français avait de nouveau demandé à l'Egypte cette semaine de remettre les dépouilles des victimes à leur famille.

Lu dans Le Figaro

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