Sarkozy / Cameron : la réconciliation<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Sarkozy / Cameron :
la réconciliation
©

Copains d'avant

Le sommet franco-britannique intervient après une période de froid entre les deux pays. Au menu : défense et nucléaire civil.

"Les relations franco-britanniques ne pourraient pas être meilleures." C'est Nicolas Sarkozy qui le dit. Selon David Cameron, il faut même remonter "jusqu'à la seconde guerre mondiale" pour trouver une coopération aussi "étroite" entre Paris et Londres.

Lors de la conférence de presse qui a suivi le sommet franco-britannique de vendredi, le président français et le Premier ministre britannique se sont efforcés de faire oublier leurs désaccords de ces derniers mois. Ce sommet intervient en effet après une période de froid entre Paris et Londres, provoquée par les différends sur le nouveau traité budgétaire européen et un contentieux sur la vente de Rafale à l'Inde.

La présidentielle s'est invitée à cette rencontre puisque David Cameron a souhaité "bonne chance" à Nicolas Sarkozy "dans la bataille qu'il va livrer". "J'admire le courage, le leadership du président Sarkozy. Je pense qu'il a fait énormément de choses pour son pays. La suite, il appartiendra au peuple français d'en décider", a ajouté le Premier ministre anglais. Un soutien qui "fait plaisir", a commenté Nicolas Sarkozy.

Nucléaire civil : une série de contrats signés

Mais le véritable enjeu du sommet franco-britannique était le renforcement de la coopération militaire et du nucléaire civil. Une série de contrats dans le secteur nucléaire civil ont ainsi été signés vendredi, faisant franchir une nouvelle étape aux projets d'Areva et d'EDF de construire des réacteurs EPR au Royaume-Uni.

Areva et le motoriste britannique Rolls-Royce ont confirmé avoir conclu un protocole d'accord qui va étendre leur coopération "dans la fabrication de composants pour de nouvelles centrales nucléaires ainsi que d'autres projets nucléaires menés au Royaume-Uni et ailleurs".

L' accord pourrait lui rapporter jusqu'à 400 millions de livres (480 millions d'euros), pour les quatre EPR qu'EDF projette de construire en tout au Royaume-Uni.  D'après Londres, EDF devrait aussi signer d'autres contrats lors de ce sommet, portant la valeur totale des accords paraphés ce vendredi autour de 500 millions de livres, soit plus de 600 millions d'euros.

Lu sur Europe1.fr

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !