Primaire de la gauche : Vincent Peillon a annoncé sa candidature <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Primaire de la gauche : Vincent Peillon a annoncé sa candidature
©Reuters

Surprise

L'ancien ministre de l'Éducation défendra le bilan de François Hollande.

Ancien ministre de l'Éducation nationale de 2012 à 2014, Vincent Peillon a annoncé sa candidature à la primaire de la gauche dimanche soir sur France 2. "La primaire est une machine à fabriquer de l'unité", a vanté celui qui prétend "être le candidat du rassemblement".

Il rejoint donc la longue liste des candidats pour le scrutin des 22 et 29 janvier.

Manuel Valls n’a "aucun sens"

Vincent Peillon se pose en défenseur du bilan de François Hollande. Un bilan "qui va être redécouvert" malgré "les erreurs commises" et "la majorité trop étroite". Il avoue que "bien entendu", il pourrait aussi bien travailler avec Jean-Luc Mélenchon qu'avec Emmanuel Macron, sauf Manuel Valls qui pour lui n'a "aucun sens" et une décision comme celle de se présenter se prend "dans la solitude de sa conscience", a-t-il assuré alors que certains se sont interrogés sur d'éventuelles influences.

Même si la candidature de Vincent Peillon est arrivée par surprise dans cette primaire, son positionnement au centre du PS a suscité une sorte de soulagement chez nombre de responsables PS. Surtout chez ceux qui ne souhaitaient pas devoir choisir entre un social-libéral de type Manuel Valls et des frondeurs hostiles à la politique menée par François Hollande durant son quinquennat.

"Mauvaise plaisanterie"

Pour le moment, il est donc soutenu par des parlementaires PS comme Patrick Mennucci, Eduardo Rihan Cypel, Patrick Bloche… Maire PS de Paris, Anne Hidalgo voit cette candidature d'un "bon œil".

Toutefois, les vallsistes ont ironisé sur cette annonce, évoquant une "mauvaise plaisanterie" liée à "l'amertume", un "concours Lépine de celui qui se dit “ça y est, je me lève ce matin et je suis candidat”".

"C'est un garçon intellectuel qui réfléchit aux problèmes de la France. Et je ne vais pas le disqualifier d'un mot ou d'une formule", a tempéré Manuel Valls. Du côté de Benoît Hamon, le député Pascal Cherki a raillé vendredi une candidature comparable à celle de Jean-François Copé, qui "occupait lui aussi une position centrale à l'UMP". Le seul hic : il a obtenu seulement 0,3 % des voix lors de la primaire de la droite.

Lu sur Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !