Marie-Noëlle Lienemann renonce à se présenter à la primaire de gauche<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Marie-Noëlle Lienemann renonce à se présenter à la primaire de gauche
©Reuters

Un de chute

La sénatrice socialiste de Paris s’efface pour préserver l’unité devant la multitude des candidatures socialistes.

Ce sera finalement sans Marie-Noëlle Lienemann. La sénatrice socialiste de Paris tendance frondeuse a indiqué qu’elle renonçait à se présenter à la primaire de la gauche, selon des informations du Figaro, confirmé ensuite par Le Monde. La responsable s’efface pour préserver l’unité devant la multitude des candidatures, qui inquiète plusieurs responsables du PS. Dès le début, avec le chef de file des frondeurs et député Christian Paul, elle avait appelé les candidats à se fédérer pour éviter la dispersion.

"J'ai lancé un appel à Arnaud Montebourg et Benoît Hamon pour leur proposer une candidature unique, capable de rassembler largement à gauche", a-t-elle justifié. "Force est de constater qu'à ce jour, ils n'ont pas répondu à mon appel. Je le regrette car je reste convaincue qu'au-delà de nos divergences, il est toujours possible de proposer un socle commun d'idées qui répondent aux attentes des Français et aux exigences de justice sociale."

Dans une interview au Point le 5 décembre, elle déclarait : "Je le pensais déjà avec la candidature Hollande et je le pense encore plus aujourd'hui avec Manuel Valls. Il y a obligation pour les différents candidats de la gauche du PS - Benoît Hamon, Arnaud Montebourg et moi-même - de se fédérer pour avoir une candidature unique au premier tour. Il doit y avoir une véritable dynamique qui permettra de gagner et qui montrera que nous sommes capables de rassembler la gauche".

Alors qu’elle avait du mal à exister face aux candidatures d’Arnaud Montebourg ou de Benoit Hamon (qui aurait exercé une légère pression pour qu’elle se retire, Marie-Noëlle Lienemann ne devrait pas donner de consigne de vote. Le Figaro précise que le nom de Sandrine Charnoz, une jeune députée des Yvelines proche d’Hamon, a ainsi "été brandi comme possible candidate au Sénat face à elle dans le cadre de la constitution de la liste. La sénatrice sortante aurait pris au sérieux cette menace."

Lu sur le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !