François Fillon propose de revendre des participations de l'État pour investir<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
François Fillon propose de revendre des participations de l'État pour investir
©Capture RTL

Proposition

Il veut "qu'on reprenne ce processus [de privatisations], qu'on récupère cet argent et qu'on investisse dans les infrastructures".

François Fillon était reçu dans la mairie de Chantenay-Villedieu, petite commune de 874 habitants de la Sarthe, dans son premier déplacement de candidat investi par la droite, pour évoquer les problèmes de la France rurale. Mais à cette occasion, il a fait des propositions bien plus larges. Ainsi, il a exprimé le souhait de "reprendre les privatisations", afin "qu'on récupère cet argent et qu'on investisse dans les infrastructures".

Pour le candidat, il faut que "l'État reprenne des capitaux immobilisés dans des entreprises commerciales où il a gardé des participations", où "cela ne sert strictement à rien", car l'État ne peut ou ne doit pas influer sur la stratégie de certaines entreprises qui sont commerciales. L'idée est d'utiliser le produit de ces cessions pour investir, notamment dans le très haut débit. "Le très haut débit, ce n'est pas uniquement pour que tout le monde puisse jouer à Warcraft", a dit le candidat sous forme de bon mot.

Il a également appelé de ses voeux une plus grande décentralisation et autonomie des collectivités. "Ce qui pêche dans notre pays, c'est que le système est toujours normé et imposé d'en haut. C'est un ministre de l'Intérieur ou des collectivités qui décide que les collectivités doivent toutes être pareilles. Les territoires ruraux et urbains n'ont pas besoin des mêmes structures. [...] Je ne veux plus que l'État et les préfets aient leur mot à dire sur l'organisation du territoire, fassent des cartes de communautés de communes absurdes", a-t-il ainsi déclaré.

Lu sur Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !