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François Fillon n'a pas réussi à convaincre les classes populaires
©AFP

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Tous les indicateurs le montrent : ce sont les sympathisants aisés et plutôt âgés qui ont choisi le candidat. Avec le risque d'échouer aux portes de l'Élysée.

Raz-de-marée, il y a bien eu. Mais le raz-de-marée filloniste n'est pas vraiment le mouvement populaire attendu à droite. "D’une commune à l’autre, d’un quartier à l’autre, la participation a été multipliée par dix" souligne le Monde dans une enquête sur la sociologie du vote. Là où le niveau de vie est élevé, la participation est très forte : entre 25% à36% pour les circonscriptions les plus mobilisatrices, situées en Ile-de-France ou dans le grand ouest. Surtout, les régions les plus pauvres, marquées par la présence du Front national (Moselle ou Pas-de-Calais) affichent des taux de participation dérisoires, entre 2% et 3,5%.

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De la même façon, les villes avec des taux de chômage élevés ont très peu participé. Même si elles sont dirigées par la droite, comme c'est le cas de Tourcoing. "Ce ne sont que quelques exemples d’une longue liste. Sur toute la France, les territoires ruraux les plus isolés et les endroits paupérisés ne se sont pas sentis concernés" souligne Le Monde. De la même façon, François Fillon a profité du vote des inactifs (45% des votants à la primaire, selon un sondage Harris Interactive) et des plus de 50 ans, qui ont représenté 55% des votants.

Dès lors, même si les premiers sondages pour la présidentielle sont favorables, François Fillon risque de se trouver limité s'il ne parvient pas à élargir sa base. Deux camps s'opposent d'ailleurs au sein même des fillonistes, entre ceux qui souhaitent faire bouger le candidat sur ses mesures les plus radicales et ceux qui, au contraire, réclament une droiture et une intransigeance. Pour l'ancien Premier ministre, le combat ne fait que commencer…

Lu sur Le Monde

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