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Du Bach pour lutter
contre le crime
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Vibratos

La gare de Minneapolis, aux Etats-Unis, s'est mis à diffuser de la musique classique pour dissuader les délinquants d'y traîner.

Imaginez-vous attendre le train... Une gare vide, au petit matin, l'endroit est peu rassurant. Heureusement, du Beethoven résonne dans les haut parleurs. Un délinquant a bien traîné un peu dans le coin, mais la musique l'a vite découragé et il est rentré se coucher. C'est en tout cas le schéma prévu par la gare de Minneapolis, aux États-Unis. Dans un effort pour diminuer les comportements violents, elle s'est mise à diffuser de la musique classique l'été dernier. La gare était alors décrite comme "un havre pour des adolescents tapageurs et des vagabonds". Pour les faire fuir, un traitement de choc à base de Handel, Mozart et Strauss, basé sur "l'hypothèse que les criminels potentiels trouvent la musique classique si pénible qu'ils quitteront la gare avant d'avoir eu le temps de commettre un crime".

Cela peut prêter à rire... Mais Minneapolis n'est pas la seule ville à se résoudre à ce genre de solution. Portland, fin 2010, a mis en place une opération similaire. Le "Tube" de Londres a lui aussi tenté l'expérience en 2003. L'inconvénient, c'est que les délinquants ne sont pas les seuls à trouver la musique classique crispante. Au début des années 90s, New York a tenté l'expérience... Un officier de police a admis au Times qu'il avait parfois "envie de tirer sur les haut parleurs".

Beaucoup de tensions mais des résultats concrets : suite à son expérience de 2003, Londres a estimé que les vols avaient diminué d'un tiers et le vandalisme de 37%. 

Lu sur The Atlantic Cities

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