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François Fillon : "Les sondages peuvent recommencer leur yo-yo, moi, je trace mon sillon"
©capture écran France 2

En campagne

Arrivé largement en tête au premier tour de la primaire de la droite et du centre, l'ancien Premier ministre a tenu une réunion publique à Lyon mardi soir.

À moins d'une semaine du second tour de la primaire de la droite et du centre, François Fillon était en déplacement à Lyon ce mardi soir pour une réunion publique. 

"Ça me fait sourire quand on m'accuse d'être libéral, comme au Moyen Age on traçait des croix sur les portes des lépreux. Et ça m'amuse qu'on dise que je suis droit dans mes bottes (…) Lorsque j'affirme qu'il faut casser la baraque pour la reconstruire autrement, on me rétorque que j'ai tort. À tort, Alain Juppé juge mon programme trop radical. Je lui rétorque : 'Si on n'est pas radical maintenant, quand est-ce qu'on le sera ?'", a tout d'abord déclaré l'ancien Premier ministre. 

"Non, je ne vais pas trop loin quand je dis qu'il faut se donner les moyens de réussir (…) Si le sens du devoir n'était pas en moi, je vous promettrai n'importe quoi, à n'importe quel prix, et sans effort. Et c'est paraît-il ainsi qu'on achète le vote des Français", a-t-il poursuivi. 

François Fillon a ensuite assuré qu'en cas de victoire au second tour de la primaire, puis à l'élection présidentielle, il rétablira les allocations familiales pour tous, et réécrira loi sur la filiation "pour défendre les droits de l'enfant".

"Je remettrai la famille au cœur de toutes les politiques publiques. Pour moi la famille c'est une valeur, pas une variable d'ajustement budgétaire, encore moins un espace d'expérimentations sociétales hasardeuses", a-t-il affirmé. 

Le candidat a également répété vouloir "vraiment sortir des 35 heures, pas avec des exceptions et des guillemets".

"Je préfère supprimer l'ISF que voir l'économie française sans capitaux passer sous contrôle étranger. Ce sont les mêmes qui critiquent la suppression de cet impôt qui vont se rouler par terre devant le Qatar et les fonds de pensions américains pour sauver l'économie française", a-t-il ajouté. 

>>>> À lire aussi : Primaire de la droite et du centre : François Fillon l'emporterait au second tour avec 65% des voix

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