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Les 100 villes françaises les plus généreuses envers les associations
©Reuters

Altruisme

Versailles et Neuilly-sur-Seine se placent en tête du palmarès.

Pour la première fois, le réseau Recherches & Solidarités établit un top 100 des villes françaises les plus généreuses. Il le détaille dans son 21e baromètre des dons ce lundi. 

Une collecte en hausse de 4 % 

Malgré les difficultés économiques, les Français sont généreux. En effet, en 2015, ils ont donné près de 4,6 milliards d'euros aux associations ( + 4 % par rapport à 2014). Le secteur environnemental "se détache nettement, sous l'influence de la médiatisation engendrée par l'organisation de la Cop 21 à Paris, en fin d'année 2015 et au dynamisme des organisations environnementales en matière de collecte", relève le baromètre. En effet, les association qui défendent la cause environnementale ont profité plus que tous les autres de cet élan de générosité (+ 12 % sur un an). La recherche médicale ressemble 6 % des dons annuels et la solidarité internationale 5 %. L'aide sociale en France rafle une bonne partie des dons avec une collecte de 457,9 millions d'euros l'an dernier, devant la recherche médicale (236 M€) et la solidarité internationale (173,9 M€).

Trois régions - le baromètre s'appuie sur le découpage en vigueur en 2015 – ont contribué à 53 % du montant total collecté par les associations en France. Il s'agit d'Île-de-France (36 %), Rhône-Alpes (10 %) et PACA (7 %). Les écarts de richesse entre régions expliquent naturellement cette répartition.

Le top 100 des villes les plus généreuses 

Pour compléter son baromètre, Recherches & Solidarités a réalisé un "Atlas de la générosité" et ce, "pour aller au plus près du terrain". Ce top 100 comprend trois critères : le don moyen annuel, la densité des donateurs (c'est-à-dire le rapport entre le nombre de contribuables imposables et le nombre de donateurs parmi eux) et l'effort de générosité de chaque donateur au regard de ses revenus.

Versailles et Neuilly-sur-Seine se retrouvent en tête, suivies de Strasbourg, et de Paris qui n'arrive qu'en 4ème position. En dépit de revenus relativement modestes, Colmar (8ème), Angers (12ème), Chambéry (13ème) et Pau (15ème) se retrouvent dans le top 15. "Un peu pour des raisons de moyens économiques, mais peut-être aussi un peu dans la mesure où les organisations qui collectent les visent plus particulièrement, on trouve dans le premier quart du tableau 13 communes franciliennes sur 25", précisent les auteurs de l'étude.

Certaines villes présentent des résultats très différents, selon les critères. Par exemple, elles ont peu de donateurs, mais sont bien classées en terme de montant moyen des dons et/ou d'effort de générosité de ces donateurs. Il s'agit notamment de Cannes (respectivement au 87e rang, 15e rang et 7e rang pour ces 3 critères), Avignon (67e, 29e, 8e), Villeurbanne, Cergy, Bordeaux, Toulon ou encore Dunkerque. À l'inverse, des villes comme Rueil-Malmaison (8e rang, 15e rang, 86e rang), Clamart (21e, 23e et 66e) ou encore Nantes, Besançon, Vannes, Rennes, Montauban, La Rochelle et Niort affichent une bonne densité de donateurs, mais un don moyen et/ou un effort de générosité relativement modestes. La Seyne-sur-Mer, Drancy, Fréjus et Ajaccio clôturent le classement.

Lu sur Le Figaro

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