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Premier tour de la primaire : les réactions politiques de la matinée
©Reuters

Réactions

Beaucoup de ralliements à François Fillon mais aussi quelques fiers soutiens à Alain Juppé dans les médias, ce lundi.

Nathalie Kosciusko-Morizet : Fière de sa quatrième place, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui soutient Alain Juppé, s'est exprimée au micro de BFMTV. Pour elle, les électeurs de la primaire voulaient surtout éviter une redite de 2012. "Il y a avait un enjeu important pour beaucoup d'électeurs : ne pas retrouver un duel Hollande-Sarkozy à la présidentielle"

Christian Estrosi : Alors que les sarkozystes se rallient peu à peu à François Fillon, l'ex-maire de Nice hésite toujours. "J'ai sans doute des valeurs communes avec Fillon, mais mon problème, c'est l'impôt" explique-t-il sur Radio Classique. "Les électeurs sont libres. Je n’ai pas l’intention de m’engager derrière un candidat pour le moment."

Valérie Pécresse : "Je suis heureuse des résultats de ce premier tour, en ce que cela permet l'écriture d'une nouvelle page de l'histoire de la droite, sans Nicolas Sarkozy" explique ce soutien d'Alain Juppé. Selon elle, l'élimination de Nicolas Sarkozy est "l'envie d'écrire autre chose, une autre histoire, et puis c'est aussi l'envie de réussir une alternance droite (...). Les Français ne veulent plus qu'on change d'avis, ils veulent des personnes qui tracent leur sillon droit, des personnes qui soient clairement compréhensibles, lisibles. Peut-être aussi qui parlent moins fort, mais qui agissent plus fort."

Laurent Wauquiez : "Je ne donne pas de consigne de vote parce que les Français n'aiment pas ça et parce que je dois aussi veiller à bien garder l'unité de notre mouvement" affirme le président des Républicains sur France 2. "Je n'aime pas me dérober et donc je dis clairement ce que je ferai : je voterai pour François Fillon."

Jean-Pierre Raffarin : L'adhésion à François Fillon est "puissante" mais "très volatile et fragile" estime sur RMC et BFMTV l'ancien Premier ministre, proche d'Alain Juppé. "Il apparaît clairement qu’il y a deux droites. Une droite conservatrice, plus bourgeoise, plutôt fermée sur son identité, et une droite moderne, plus ouverte sur le centre. (…) On va voir celle qui pèse le plus, mais ces deux droites ne peuvent gagner et gouverner qu’ensemble."

Emmanuel Macron : "Le score de Fillon est une demi-surprise, il y avait une vraie dynamique en sa faveur" souligne le candidat à la présidentielle auprès du Monde. "La Manif pour tous a clairement joué un rôle, cela va être intéressant. Cela montre aussi la grande volatilité de l'électorat et la crise du leadership chez Les Républicains mais aussi chez les autres (…) Les électeurs vont avoir le choix entre deux types de droite : le statu quo ou le retour en arrière. C'est cela le choix du XXIe siècle pour la droite. Mais cela ne modifie en rien ma motivation, je vais continuer de creuser mon sillon, je ne me détermine pas en fonction des autres."

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