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Saint-Etienne-du-Rouvray : ce que révèlent les messages échangés par les deux terroristes avant l'attentat
©Reuters

Inquiétant

L'enquête a rapidement permis d'établir que les deux tueurs, Abdel Malik Petitjean Adel Kermiche, ont élaboré leur projet sur l'application Telegram.

Le 26 juillet dernier, Abdel Malik Petitjean et Adel Kermiche perpétraient un attentat sanglant dans l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), pendant la messe du matin. Lors de l'attaque, les deux terroristes âgés de 19 ans ont poignardé à 18 reprises le Père Jacques Hamel, qui a perdu la vie à l'âge de 85 ans. 

L'enquête a rapidement permis d'établir que les deux tueurs ont élaboré leur projet sur l'application Telegram. Le journal Le Monde révèle ce mardi plusieurs messages échangés par ces jeunes radicalisés, quelques jours avant leur passage à l'acte. 

"Frère, si tu as des techniques d’action n’hésite pas et/ou des frères déter [déterminés], inshallah", écrit Abdel Malik Petitjean dans la nuit du 21 au 22 juillet à 00 h 49. "J’en ai plein t’inquiète, je te tiens au courant", lui répond sans hésitation Adel Kermiche. 

Leurs échanges se poursuivent le lendemain (le 23 juillet) :

"Tu m’as dit t’es chaud, frère ? (…) Tu peux bouger ? Train ? Voiture ?"

"Tu veux quoi au juste ? Quelqu’un ou des armes ?"

"Tous seul jai du mal avec une arme blanche. Si je peut avoir une arme a feu jy vais tous seul. Si tu peut m’avoir un frère, bismillah".

"C’est à Montluçon que les enquêteurs sont d’ailleurs tombés par hasard sur ces premiers échanges chiffrés entre Adel Kermiche et Abdel Malik Petitjean et ont pu remonter les origines de leur rencontre. Les messages étaient restés stockés sur l’ordinateur de la sœur aînée de ce dernier, aide-soignante. Désœuvré depuis la fin du lycée, en quête d’intérim, un peu errant, Abdel Malik Petitjean s’est arrêté chez elle durant une semaine, mi-juillet. C’est là, dans cette barre HLM de la sous-préfecture de l’Allier, au beau milieu du salon, qu’il a à cette occasion tourné sa vidéo de revendication en catimini, en prévision de son passage à l’acte", peut-on lire sur le site du journal Le Monde

Les deux hommes ont été abattus le 27 juillet par la police, alors qu'ils sortaient de l'église, après avoir perpétré cet attentat.

>>>> À lire aussi : On n'a pas seulement assassiné un curé, on a égorgé un vieil homme : pourquoi le plafond de verre pourrait bien avoir volé en éclats à Saint-Etienne-du-Rouvray

Lu sur Le Monde

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