A Neuilly, Nicolas Sarkozy poursuit sa campagne contre François Bayrou <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
A Neuilly, Nicolas Sarkozy poursuit sa campagne contre François Bayrou
©France 2

Affaire personnelle

Toujours échaudé par leur récente passe d’armes, le candidat à la primaire revenait dans la ville où il a été maire, pour critiquer, une nouvelle fois, le soutien d’Alain Juppé.

Décidemment, François Bayrou aura été au cœur de la campagne des primaires. En tout cas, au cœur de celle de Nicolas Sarkozy. Ce lundi, à Neuilly-sur-Seine, l’ancien chef d’Etat a de nouveau attaqué le président du Modem. "Ceux qui n’ont pas de majorité ne peuvent pas gouverner. Regardez Hollande, pris en otage entre les écolos, les gauchistes et le Front de gauche" a-t-il lancé à ses partisans. "Je n’ai aucun problème politique avec Bayrou. Pourquoi en aurais-je ? Voilà un homme qui s’est présenté trois fois, et qui n’a jamais été qualifié au second tour. Ce ne serait pas généreux de lui en vouloir. Une telle constance…"Qu'avons-nous de commun avec lui ? Rien." Sans jamais citer Alain Juppé, Nicolas Sarkozy a pourtant mis en garde les électeurs de droite. "Il ne s'agit pas de savoir si on est de gauche, de droite, du centre, jeune ou moins jeune : il s'agit d'avoir la lucidité du diagnostic."

Nicolas Sarkozy s'est aussi fait remarquer sur les réseaux sociaux pour sa sortie sur les repas de substitution. "Si un élève vient d'une famille où on ne mange pas de porc, eh bien le jour à la cantine où il y a des frites et une tranche de jambon, le petit ne prend pas de tranche de jambon et prendra une double ration de frites", a expliqué l'ancien maire de Neuilly. "C'est la République. La même règle et le même menu pour tout le monde."

Il a aussi tenu à rendre hommage à Jacques Chirac, bien que leurs relations aient été orageuses. "Il y a eu des désaccords avec Chirac. Mais il a beaucoup compté pour moi" souligne-t-il, soucieux de ne pas laisser cet héritage au seul Alain Juppé. Nicolas Sarkozy en a profité aussi pour tacler Nathalie Kosciusko-Morizet. "L'autre jour au débat j'ai entendu une candidate, sympathique au demeurant. 'Il faut demander l'avis des gens !' Oui, et bien si à chaque fois que tu prends une décision, tu demandes l'avis des gens, tu ne prendras pas beaucoup de décisions, crois-moi !"

Les derniers sondages concernant la primaire de la droite donnent toujours Alain Juppé en tête avec une avance confortable sur Nicolas Sarkozy. 

A LIRE AUSSI - Comment le camp Sarkozy compte sortir du trou d’air dans lequel est tombée la campagne de l’ancien Président

Lu sur Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !