Pour les proches de Mélenchon, l'absence de soutien du PCF "ne change rien"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Pour les proches de Mélenchon, l'absence de soutien du PCF "ne change rien"
©Reuters/Charles Platiau

Il n'y a pas mort d'homme

Samedi, la Conférence nationale du Parti communiste a voté contre le soutien à Jean-Luc Mélenchon pour 2017.

Samedi, la Conférence nationale du Parti communiste a voté contre le soutien à Jean-Luc Mélenchon pour 2017. Ce dernier s'est déclaré candidat à la présidentielle dès le mois de février, en solitaire. Sans même en avertir le PCF. De fait, les relations entre le parti de Pierre Laurent et celui qui était arrivé quatrième en 2012 sont logiquement tendues depuis. 

>>> À lire aussi : S'allier ou pas, les communistes face au dilemme Mélenchon : et si une gauche radicale unie pouvait dépasser le PS en 2017 ?

Ce dimanche, Alexis Corbière, porte-parole du cofondateur du Front de gauche est revenu sur la décision de la Conférence nationale du Parti communiste. "Cela ne change rien à la dynamique qui est la nôtre", a-t-il assuré au micro d'Europe, rappelant que la campagne de Jean-Luc Mélenchon "est menée sans la direction du PCF" depuis le départ. Par ailleurs, Alexis Corbière a souligné que le candidat déclaré bénéficie déjà des "soutiens de [certains] communistes". Une pétition avait même été lancée au printemps par des militants pour influer sur la décision de leur direction. Et ce sont les adhérents du parti qui auront le dernier mot, lors d'un vote fin novembre, sur la ligne du PCF. 

"La porte est ouverte"

"Le peuple communiste, on verra bien ce qu'il fera", a déclaré à Europe 1 Eric Coquerel, coordinateur politique du Parti de gauche et soutien de Mélenchon. "J'ai assez confiance à ce niveau là." Il fait le pari que Jean-Luc Mélenchon pourra au moins compter sur des soutiens individuels. "'France insoumise' est une démarche, une campagne, ce n'est pas un ralliement à personne, pas un nouveau parti, pas une nouvelle organisation", a rappelé Eric Coquerel. "C'est un espoir qu'on veut ouvrir dans le pays. La porte est ouverte pour tous ceux qui veulent venir avec nous." 

"Tous ceux qui veulent faire en sorte qu'il y ait une candidature forte qui permette d'avoir un candidat qui puisse être au second tour", a souligné Alexis Corbière. "Et ça, ce n'est possible qu'avec Jean-Luc Mélenchon." En misant donc sur le pragmatisme et la volonté de rassembler des militants, Alexi Corbière ne se prive pas de lancer une pique aux cadres du PCF : "Si des gens, après avoir dit qu'il fallait le rassemblement, participent à rajouter un candidat supplémentaire, [je leur souhaite] bon courage."

Lu sur Europe 1

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !