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Des élues dévoilent un manifeste "pour une vie publique exemplaire"
©Reuters

Sexisme

L'association "Élues locales" souhaite que des moyens soient mis en œuvre pour lutter contre les violences faites aux femmes dans la politique.

L'association "Élues locales" a publié ce vendredi un manifeste "pour une vie publique exemplaire", réclamant notamment "une politique pénale de fermeté" pour les élu(e)s ou membres de l'exécutif en cas de harcèlement ou d'agressions sexuelles avérés.

"Nous demandons notamment aux candidats briguant la présidence de la République qu'ils s'engagent à mettre en place une politique pénale de fermeté et des mesures législatives pour exclure de leur mandat tout élu ou membre de l'exécutif dans des cas de harcèlement sexiste ou d'agressions sexuelles avérés", selon le texte. Il plaide également en faveur d'un "gouvernement paritaire jusqu'à la fin du quinquennat, qui respecte une parité qualitative sur la répartition des responsabilités ministérielles".

Il a déjà été signé par plusieurs candidats de la primaire de la droite : Jean-François Copé, François Fillon, Alain Juppé, Nicolas Sarkozy et Nathalie Kosciusko-Morizet. Mais aussi par Jean-Luc Mélenchon, les écologistes Yannick Jadot et Michèle Rivasi, les socialistes Benoît Hamon et Arnaud Montebourg. Selon les informations du Parisien, Bruno Le Maire a refusé de le signer parce qu'il "ne signe jamais de pétition. C'est un principe", a fait savoir son entourage. 

14 victimes 

Il a été rendu public à l'occasion des journées nationales des femmes élues, initiées en 2012 par l'association "Femmes et pouvoir" rebaptisée "Élues locales", et qui se déroulent vendredi et samedi à Paris.

En septembre, quatorze femmes se disant victimes du député écologiste Denis Baupin ont témoigné dans les médias. Elles ont toutes été entendues par les enquêteurs sur des faits pouvant relever de l'agression sexuelle et du harcèlement sexuel. Plus récemment, en plein débat sur le projet de loi montagne, la députée écologiste Isabelle Attard a accusé le ministre de l'Aménagement du Territoire Jean-Michel Baylet de "violences" passées envers une collaboratrice, ce à quoi le ministre a rétorqué que ce dossier avait été classé sans suite par la justice, annonçant par la suite une plainte en diffamation. 

Lu sur Le Point

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