Primaire de la droite : NKM n'a pas pris de décision sur son futur soutien

C'est officiel, la rupture semble définitivement consommée entre Nathalie Kosciusko-Morizet et Nicolas Sarkozy. Lors du deuxième débat de la primaire de la droite, diffusé jeudi 3 novembre, la députée de l'Essonne s'est effectivement montrée plus froide avec l'ancien chef de l'État. En revanche, elle n'a pas attaqué Alain Juppé avec qui elle semble plus proche au niveau programmatique.

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"Vous n’ignorez pas en voyant les idées et les attitudes des uns et des autres qu’il y a un peu plus de points communs entre elle et Alain Juppé qu’entre elle et Nicolas Sarkozy", a souligné la porte-parole de la candidate Marie-Laure Harel à Franceinfo.

"Aucune décision n'est prise"

"Il n’est pas impossible que l’unité ne soit pas pleine à l’issue des primaires. J’attends de voir si les juppéistes feront pleinement la campagne de Nicolas Sarkozy s’il gagne, et inversement", explique-t-elle en exprimant ses craintes quant à la difficulté du rassemblement post-primaire. Avant de reconnaître que, à l’instar de la députée de l’Essonne, elle respectera la règle du jeu de soutenir le vainqueur de la primaire, quel qu’il soit, mais qu’elle le fera avec beaucoup "moins d’enthousiasme" si ce gagnant est Nicolas Sarkozy : "Je serai comme ma candidate, je le ferai peut-être avec moins d’enthousiasme que si c’était Alain Juppé. Mais je me rangerai derrière le choix. Et je ferai comme ma candidate."

Toutefois, elle a bien pris soin d'indiquer qu'il s'agit avant tout de son "opinion personnelle", avant de préciser que "généralement, on pense un peu pareil" avec sa candidate. "Nathalie Kosciuscko-Morizet n’a fait aucune annonce", a-t-elle souligné.

Contactée par RTL.fr, Marie-Laure Harel a précisé que ses propos ne traduisent pas un éventuel ralliement de Nathalie Kosciusko-Morizet avec Alain Juppé : "Aucune décision n'est prise. Il n'y a pas d'interaction avec les équipes d'Alain Juppé et c'est un sujet qui n'est pas abordé".

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